Читать книгу Désirs - Berardino Nardella, Берардино Нарделла - Страница 6

QUE REPRÉSENTE CE LIVRE ?

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“La mer enchante, la mer tue, peut émouvoir, effraie, fait même rire,

disparaît parfois, se déguise en lac, ou bien constuit des tempêtes,

elle dévore des navires, offre ses richesse, ne fournit pas de réponse,

est sage, douce et puissante, imprévisible.

Mais par dessus tout, la mer nous appelle.” Alessandro Baricco

Le but de ce livre est de parvenir à donner les ressources nécessaires au développement des capacités latentes, enfouies au tréfonds de chaque être humain. Chacun d’entre nous sommes est en mesure de réussir ce qu’il ambitionne, de réaliser tous ses désirs, d’obtenir ce que les autres ont obtenu. Dès lors, comment se fait-il que certains réussissent là où d’autres échouent ? Pourquoi ne parvient-on pas à obtenir ce que l’on désire ? Tel est le sujet de ce livre: il analyse où nos attitudes bloquent notre pleine et entière réalisation, il fournit des outils utiles pour réorganiser notre existence et l’orienter vers l’accomplissement de nos espérances. Notre vie est comparable à un voilier qui sillonne les mers. Nous sommes le commandant de ce navireet, avant toute chose, nous devons choisir une destination. En fonction de nos désirs, nous pourrions faire le choix de naviguer sur telle et telle mer, d’explorer de nouveaux territoires, de rechercher des trésors cachés en des lieux inaccessibles, d’essayer de dépasser les limites du monde connu et nos propres limites, de visiter des lieux exotiques, de faire le tour du monde.

Mais sans direction précise, sans réellement savoir où aller, nous partirions sans but ni réel enthousiasme; a contrario fixer un but nous donne l’émotion et l’ambition d’y parvenir, le bonheur d’approcher de la destination, enfin nous procure de la joie pendant toute la durée du voyage.

Fondamentalement il nous faut comprendre que nous sommes le commandant de ce navire: c’est nous qui vivons notre existence, donc nous devons obligatoirement le diriger vers le but prédéfini.

Si nous en abandonnons le commandement à d’autres, nous ne serons plus en mesure de le gouverner ni de rejoindre les rivages que nous nous étions promis d’aborder.

Si nous laissons quelqu’un d’autre prendre le commandement, notre voilier naviguera sur des mers que d’autres auront choisies pour nous et nous ne saurons pas si ce voyage pourra nous apporter joie et bonheur, satisfaction et réalisation de nous-même. Par dessus tout, nous ne serons pas en mesure de corriger le cap de ce navire dont nous n’aurons pas le commandement, de rectifier sa route lorsque nous verrons des obstacles capables de nous faire échouer oude détruire notre bateau -tels qu’écueils ou icebergs-. Nous ne pourrons pas éviter l’orage qui se profileà l’horizon: inévitablement nous y serons entraînés; inutile d’essayer de nous abriter pendant la tempête, nous serons le jouet des éléments déchaînés, du sort que nous réservera la mer. Naturellement il y aura toujours des tempêtes même quand nous maîtriserons notre voilier; en tout état de cause nous pourrons les éviter ou les affronter de la meilleure des manières, en carguant ta voile et en lançant une ancre flottante à la mer. Chaque tempête enrichira notre expérience et, à condition d’en tirer les enseignements utiles, nous serons mieux armés pour la prochaine. Ce ne seront niles tempêtes, ni les vents contraires oul’adversité qui ralentiront le commandant si ses objectifs sont fermes, si le butqu’il s’est choisi lui tient à cœur et fait partie intégrante de son existence: tôt ou tard il atteindra sa destination. Et lorsque que nous serons arrivés? Inévitablement ce sera une grande source de joie et de satisfaction.

Mais n’importe quel loup de mer ne saurait s’en contenter et, tôt ou tard, son navire lèvera l’ancre pour explorer de nouvelles mers, découvrir des terres émergées de nulle part, rechercher de nouveaux trésors, atteindre de nouveaux rivages.

Telle est l’existence: un voyage à la perpétuelle recherche de nous-mêmes et de ce que nous pouvons faire, une source inépuisable d’opportunités et de découvertes. Nous sommes les commandants qui naviguons sur ces eaux qui représententle monde, la vie, notre existence et celle des autres.

Nous le faisons avec ce navire qui représente l’ensemble de notre être, de tout notre corps.

Il est donc importantde s’en occuper, de faire en sorte qu’il soit en état de naviguer et n’embarque point l’eau -chose extrêmement dangereuse en pleine mer qui pourrait nous empêcher de rejoindre les terres promises-.

Une dernière pièce manque à cette image métaphorique de l’existence: notre esprit, rôle rempli par l’équipage. Par esprit on entend ici l’inconscient, les neuf dixièmes des fonctions cérébrales dont nous ne sommes pas conscients.

Ces fonctions s’occupent de l’être vivant, à commencer par la survie laquelle préside à nos fonctions vitales, et aboutissent à cet ensemble qu’on appelle le caractère, c’est-à-dire la somme de nos expériences vécues (et imaginées) qui sont enregistrées dans notre inconscient.

L’équipage est fondamental sur un navire car le capitaine, seul, ne pourrait réussir dans son entreprise. Bien au contraire, le fait de disposer d’un groupe d’hommes robustes et fidèles rendrala navigation plus svelte et l’entreprise deviendra possible. Que faire d’un tel équipage chacun n’en faisait qu’à sa tête ?

Si les tâches n’étaient pas clairement distribuées ?

Si sévissait l’anarchie ou si couvait une mutinerie ?

Notre vaisseau redeviendrait ingouvernable et les flots l’entraîneraient à la dérive. D’où l’importance de disposer d’un équipage sous les ordres du commandant: qu’il soit instruit sur ce qu’il doit faire, entraîné, rendu efficace grâce à un travail assidu et à l’expérience accumulée. Comme vous le savez le gouvernail doit être tenu en permanence car l’onde tend à le faire oscilleret à dévier le navire de sa route; il faut quelqu’un qui observe le cap indiqué par la boussole et qui le corrige à tout instant.

Le capitaine pourrait le faire mais pas pendant l’intégralité du voyage.

Si nous avons bien entraînés nos hommes nous pourrons, en tant que commandant, passer des nuits tranquilles parce que nous leur ferons confiance, leur aide nous sera acquise, car notre volonté sera également partagée par eux. Arrivés à ce point et quoi qu’il advienne à l’extérieur, nous pourrons nous reposer sur notre monde intérieur, à la fois guide et assistance: nous pourrons faire confiance à notre fidèle équipage. C’est le but du présent ouvrage: nous faire assumer le rôle auquel nous sommes destinés, celui du commandant, prenant soin de son embarcation, la menant où bon lui semble, entraînant et dirigeant l’équipage afin qu’il le soutienne pendant la traversée. Lorsqu’on assume une telle responsabilité, rien ne nous interdira d’ambitionner, de chercher, de vouloir, d’être ce que nous souhaitons être, qu’il s’agisse d’un pirate romantique, d’un aventurier oud’un explorateur de l’inconnu. Quand on s’aperçoit que le voyage a déjà commencé maisqu’il n’est jamais trop tard pour redresser la barre, à ce moment-là débutera réellement l’aventure. Finalement il ne tient qu’à nous de la vivre et, une fois établi le cap, le but sera à notre portée, les terres que l’on s’était promis de visiter nous tendront les bras. Enfin peut-être entrerons-nous un jour dans la légende, dans la galerie des personnages mythiques; reconnu comme précurseur, nous découvrirons d’autre continents dont nul avant nous n’avait envisagé l’existence. Bon voyage capitaine, bonne fortune dans votre route et que la mer vous soit favorable!

Désirs

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