Читать книгу La Chance D'Être Allergiques ? - Carmine Cavaliere - Страница 4

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INTRODUCTION

L’homme est une structure vivante intégrée dans l’environnement qui l’entoure, dont il fait partie et est dépendant et imprégné. Il ne pourrait évidemment pas vivre sans l'air qui rentre avec rythme dans ses poumons, sans la chaleur du soleil et du centre de la Terre qui lui fournissent de plusieurs façons les énergies vitales telles que alimentaire, thermique et rayonnante, sans les milliards de microbes qui prolifèrent à l’intérieur et à l’extérieur de son corps et qui sont indispensables lorsqu’ils font partie, par exemple, de la flore intestinale en vivant avec lui en symbiose et lorsqu’ils le protègent des autres microbes, qui sont eux pathogènes ou devenus pathogènes (lorsque nous prenons des antibiotiques nous détruisons une grande partie de notre flore intestinale et quelques microbes jusqu’alors inoffensifs peuvent se développer, sans aucune concurrence, jusqu’à devenir dangereux pour notre santé).

Voilà pourquoi nous utilisons les ferments lactiques ou les probiotiques qui ne sont que des colonies de microbes qui ont pour fonction de remettre en équilibre notre flore intestinale ; l’homme ne pourrait pas vivre sans les autres êtres vivants tels que ceux du monde végétal qui lui procurent de l’oxygène et les aliments nécessaires à la survie, comme les fruits, les légumes, les graines, les racines, les feuilles, les huiles, les substances bénéfiques et encore plein d'autres choses, ou encore ceux du monde animal qui contribuent à son alimentation (la viande n’est pas conseillée pour de nombreuses raisons mais cela serait trop long à expliquer) comme le lait et les œufs, à son habillement avec la laine et à ses loisirs grâce aux animaux domestiques. Dans tous les cas, les animaux font partie du cycle énergétique qui est continuellement en effervescence. Et enfin, comment vivrait-il sans les éléments minéraux et l’eau dont il est lui-même constitué et sans les autres hommes avec lesquels il forme des groupes sociaux autonomes.

Abstraction faite de toute conception philosophique/religieuse et de l’histoire millénaire de son existence, l’homme est aujourd’hui sans aucun doute le maître de la Terre, c’est-à-dire l’animal qui, à la différence des autres êtres vivants, peut modifier l’environnement à son gré dans le bien et le mal car il n’est plus sujet aux lois naturelles que tous les autres doivent encore suivre : si, par exemple, les températures venaient à baisser soudainement, de nombreuses espèces animales et végétales, comme cela a eu lieu dans le passé, succomberaient, tandis que l’homme, dans une certaine mesure, parviendrait à survivre puisqu’il réussit à se procurer des sources de chaleur de plus en plus efficaces.

Chaque être vivant possède ses propres systèmes de défense pour survivre dans l’environnement qui l’entoure : il suffit de penser au fait qu’une plante africaine mourrait certainement avec un climat du nord de l’Europe, de même qu’un ours polaire survivrait difficilement dans une zone équatoriale. Parmi les systèmes spécifiques de défense, on retrouve, par exemple, la facilité de reproduction d’un gnou ou d’une souris, le squelette externe de la tortue, le poids imposant de l’éléphant, et ainsi de suite. Si nous leur enlevions ces caractéristiques spécifiques, nous leur enlèverions également la vie.

L’unique être vivant qui réussit donc à s'adapter facilement aux conditions environnementales diverses et variées est l’homme, qui se procure le chaud et le froid, transforme les sources énergétiques selon ses besoins, profite des ondes électriques, acoustiques, électromagnétiques, les rayons X. Mais nous ne devons cependant pas oublier que tout cela a eu lieu dans une époque relativement récente, et qu’il est ainsi difficile pour l’homme d'avoir toujours conscience, jusqu’au bout, de ce qu’il fait. Si l’on observe les concentrations de CO2 au cours des siècles derniers (obtenues grâce au carottage du glacier de l'Antarctique qui contient des bulles d'air provenant du passé), celles-ci ont connu des fluctuations plus ou moins constantes entre un minimum et un maximum. Les concentrations de CO2 des 50 dernières années ont montré une augmentation effrayante et inquiétante, dépassant d'au moins 10 fois les plus hautes concentrations des siècles derniers.

Il existe encore aujourd’hui des groupes ethniques vivant passivement dans leur environnement et, bien que n’en ayant pas conscience, ils respectent quotidiennement l’ensemble des conditions climatiques, physiques, chimiques et biologiques dans lesquelles se déroule leur existence. J'ai toujours été touché par l’histoire des Indiens d’Amérique, qu’on appelle les Peaux-Rouges, chassés de leur territoire pour laisser la place à des populations plus « civilisées ».

Peu de personnes savent qu’ils utilisaient un territoire de chasse pendant une certaine période, jusqu’à ce qu’ils voient que le nombre de bisons, source la plus importante de leur alimentation (cette viande-là n’était pas toxique, et servait à la survie d’un homme ancien, et non à la gourmandise d’un « obèse » moderne), avait considérablement diminué, et se lançaient donc dans de grandes émigrations à la recherche de territoires plus riches. Ils retournaient ensuite, après quelques années, sur l’ancien territoire qui, entretemps, avait retrouvé son équilibre naturel.

Aujourd’hui, une grande partie de ces territoires est empestée par le gaz, par du lisier et par la désertification résultant de la recherche obsessionnelle de pétrole et de ses dérivés, et n'ayant désormais plus de gisements, ils sont extraits en broyant le sous-sol à la recherche de bulles de gaz et de résidus de pétrole.

Ce « Maître de la Terre » enferme aujourd’hui les poulets dans des cages et il les stimule jour et nuit avec des stimulus lumineux et sonores pour les « inviter » à manger et à grossir avec de l'alimentation artificielle pleine d’antibiotiques et d’hormones.

Il cloue les oies au sol pour pouvoir extraire plus de foie, il garde les vaches enfermées toute leur vie dans une étable pour produire plus de lait et de manière plus pratique, et je pourrais continuer à donner des exemples, mais je m'arrête car j'aime beaucoup les animaux et je respecte ceux qui les aiment.

Je crois que ce « Maître de la Terre » se croit très intelligent, alors qu’il est très certainement égocentrique, égoïste, et qu’il ne voit pas plus loin que ce qu’il pense être son propre bien-être. Il est en train de détruire le monde pour continuer à vivre avec sa belle voiture, son ordinateur, son smartphone, ses voyages en avion low cost, sa salle de sport, son tennis, ses matchs de football, son coiffeur, sa politique, Facebook, Twitter. Mais une personne vraiment intelligente se rend compte de ce qu’elle laisse en héritage à ses enfants et encore plus à ses petits-enfants ?

Je doute fortement que l’homme d'aujourd’hui soit plus intelligent que celui d'autrefois : qui est le plus intelligent, l’homme qui a inventé la roue ou celui qui prévoit de percer la montagne et d’en détruire la nature qui l’entoure ?

L’homme le plus intelligent est-il celui qui a découvert pour la première fois le feu et qui est parvenu à l’allumer à son gré ou est-ce l’homme qui pense qu’une centrale atomique est inoffensive ?

L’homme s’est laissé corrompre par l’idée fausse qu’il peut gérer les matières terrestres à son gré et c’est dans cette optique qu’il a développé une des essences négatives de son esprit, l’égoïsme : Le marbre, qui s’est formé il y a des millions d'années, est extrait par tonnes des gisements naturels, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus, et les carrières, où avant il y avait de belles montagnes ou collines, sont souvent transformées en décharges de déchets.

Mais l’homme moderne connaît-il l’histoire de l’île de Pâques ?

Cette île, il y a très longtemps, était riche en végétation ; et où il y avait de la végétation, il y avait de la richesse, grâce à la présence d’animaux de toute sorte, sans parler des produits du monde végétal et de l’importance de l’ombre et de l’humidité créée par le monde végétal. Sur l’île, il existait deux peuples qui se combattaient en attirant les bénéfices des dieux qui, selon leur culture, aidaient la tribu qui élevait vers le ciel les plus longs et les plus lourds monolithes créés en sculptant les roches présentes sur l’île, les Moaï. Jusque-là, rien d'étrange (naturellement pour leur culture), mais ce qui est grave est que pour transporter ces énormes statues dans les lieux les plus élevés de l’île (et donc au plus proche des dieux), ils avaient besoin de centaines de troncs d'arbres pour faire glisser les monolithes.

Sur une île où il y avait 10 millions d'arbres, qu’est-ce que ça changerait d'avoir 100/200 arbres en moins, et ainsi, en continuant la guerre entre tribus (ceux qui visitent aujourd’hui l’île se trouvent face à une multitude de monolithes qui trônent sur un paysage essentiellement désertique) on arriva à 100 000 arbres, et qu’est-ce-que ça changerait d'avoir 100/200 arbres en moins ? Les habitants de l’île se sont peu à peu habitués à avoir de moins en moins d'arbres. On arriva alors à 10 000 arbres, et la soif de suprématie du roi d'une tribu sur l’autre porta à la construction d’un monolithe encore plus grand, et que voulez-vous que 100/200 arbres en moins représentent ?

Enfin, petit à petit la végétation a disparu, comme les êtres humains et les animaux, ne laissant que désolation.

Je crois que chacun pourrait raconter sa propre Île de Pâques : un des premiers, à sa façon, était Adriano Celentano, avec sa chanson « Il ragazzo della via Gluck ». Mais mon île je l'ai vécue de l'hôpital Cardarelli, où en 1975 j'ai commencé à faire mon premier stage : les services étaient entourés par une forêt de pins tellement dense que les rayons du soleil ne touchaient pas terre. Pour l’ambition d’un célèbre orthopédiste, environ trente arbres ont été abattus, dont un if centenaire, magnifique (!), pour construire un service d’orthopédie et de rééducation, mais qu’est-ce que ça représente trente arbres par rapport à la centaine qui restait ? Puis, pour l’ambition d’un président d’une administration sanitaire locale italienne (ASL), d'autres arbres furent abattus pour faire de la place au service des Urgences, puis d’autres furent abattus pour l’ambition d’un chirurgien pour un service de recherche sur les cochons (sic). Puis une partie de la forêt fut enlevée pour faire de la place pour la pharmacie, un bout de nature servait pour l’héliport et récemment l’hôpital a donné un morceau de la forêt de pins à la mairie de Naples pour, d'après ce que l’on dit, une zone de stationnement de bus. Il ne reste désormais que des pins tellement éparpillés (cela ressemble désormais à la tête d’un homme presque chauve) que de l’herbe pousse magnifiquement, grâce au soleil qui y arrive.

Ceci est le scénario qui doit faire peur à l’homme moderne : chaque fois qu’ils détruisent un espace vert pour construire un bâtiment, une route ou quel que ce soit, pensez toujours à l’île de Pâques, car l’île de Pâques « finale » sera, tôt ou tard, la Terre !

Vous parvenez à imaginer la population d’une grande ville qui, pour purifier l’air pollué, les égouts infestés par les rats, les routes pleines de déchets, la mer et le lac à proximité qui ressemble à une déchetterie, déciderait comme les populations indiennes de déménager temporairement dans une autre zone pour permettre la régénération et la requalification de sa ville ?

C’est une vraie utopie ! Mais ce n’est pas une utopie de croire que les hommes de cette ville, dotés, comme il le semble, d’intelligence, s’ils sont parvenus à aller sur la lune, à analyser les plus petites particules sub-électroniques, peuvent prendre conscience de tout ce qui se passe autour d’eux et peuvent trouver de possibles remèdes.

Ce long discours m’a servi d’introduction au concept de l’homme inséparable de l’environnement qui l’entoure dans le sens où la santé, entendue comme condition de vie normale, sans problème physique et/ou psychique, dépend uniquement des choix réalisés par l’être humain pour la transformation de l’environnement à partir duquel il tire son alimentation et dont il est entouré.

Il est évident que si l’air que nous respirons est de plus en plus chargé en substances non naturelles et toxiques, si notre alimentation s’enrichit de plus en plus de substances chimiques artificielles (conservateurs, colorants, additifs, vitamines synthétiques, édulcorants) ou dans tous les cas qui ne nous sont pas propres (dérivés d’engrais chimiques, hormones), si nous continuons à inhiber chaque petit symptôme de notre organisme avec des médicaments qui prétendent réguler, à coup de clé à molette, l’horloge de précision qu’est notre organisme, si nous continuons à nous faire dépasser dans chaque moment de notre existence par des ondes à haute fréquence et/ou pénétrantes (radio, TV, téléphones, rayons X) dont nous ne connaissons pas les effets négatifs, si l’eau que nous buvons et avec laquelle nous nous lavons s’éloigne de plus en plus de celle que buvaient nos grands-parents, si le travail que notre société de consommation actuelle nous pousse à faire est de moins en moins conforme aux habitudes spécifiques de notre espèce, faisant désormais régner le stress, alors que pouvons-nous attendre de notre futur ? Pourquoi parler du cancer ou de la dépression comme de maladies tombées du ciel ? Pourquoi continuer à chercher des substances chimiques qui atténuent les symptômes de nos malades lorsque les symptômes sont des signaux de mauvais fonctionnement de la « machine de l’homme » ?

Lorsqu’un nouveau-né pleure, nous cherchons à étouffer ses pleurs ou à en éliminer la cause ?

Nous sommes arrivés à un point de non-retour ; nous devons désormais comprendre que chaque espace vert éliminé, chaque forêt rasée est un CRIME contre l’humanité ! Et ne nous faisons pas intimider par ceux qui affirment qu’il y a des problèmes plus grands comme la guerre ou le manque de travail, car le problème environnemental est le plus important pour l’être vivant puisqu’il remet en question l’existence de l’homme sur Terre.

Nous ne pouvons pas faire perdre le travail d’un ouvrier dans une entreprise chimique, même s’il est contre les saloperies qu'il produit, mais nous pouvons faire en sorte que tous les critères de sécurité et de salubrité soient mis en œuvre dans la production de cette usine.

Et c’est ainsi pour chaque travail, de l’enseignant au boucher. Aujourd’hui, un médecin ne peut plus soigner sans prescrire de médicaments, le patient le considère autrement comme étant ignorant et le change, mais si c’est la culture contraire qui grandit, celle qui voit les médicaments comme des remèdes toxiques à n’utiliser qu’en cas de véritable nécessité, alors nous aurions besoin de moins de médecins.

J'avais un collègue avec lequel je faisais des gardes à l’hôpital et que je pouvais donc voir parfois le matin, parfois l'après-midi et parfois de nuit ; donc, en pratique, je connaissais ses habitudes sur 24 heures et ce qui m'a frappé c’était que, même s’il n'avait que trente ans, il rythmait sa vie à coup de médicaments : il ne mangeait pas s’il ne prenait pas un anti-acide, il ne dormait pas s’il ne prenait pas un hypnotique, il n’allait pas aux toilettes s’il ne prenait pas un laxatif, il prenait des médicaments pour l’hypertension et de l’aspirine pour prévenir les thromboses. Il se lavait les dents avec des dentifrices médicamenteux et se rinçait la bouche avec des dentifrices antiseptiques, et ainsi de suite.

Ce qui était grave, cependant, c’est qu’il travaillait principalement comme médecin de famille ; pauvres patients ! Un jour, j'ai rencontré une de ses patientes qui est ensuite devenue une de mes amies. Elle m’appela un soir, paniquée parce qu’elle avait de la fièvre et qu’elle n’arrivait pas à joindre son médecin de famille. Elle tressaillit lorsque je lui dis qu’elle ne devait prendre aucun médicament mais qu’elle devait attendre tranquillement l'évolution de la fièvre, rester au repos et faire travailler son système immunitaire. Elle se calma lorsque je lui dis qu’elle pouvait m’appeler à tout moment, que moi non plus je ne prenais jamais de médicaments pour une fièvre bénigne et qu’il serait toujours temps de prendre plus tard des médicaments contre la fièvre et des antibiotiques. Quelques jours après, la fièvre était passée et elle me confia que son médecin, à chaque petite montée de température, lui prescrivait des antipyrétiques et des antibiotiques, à tel point qu’elle pensait que la guérison ne pouvait pas être possible sans ces médicaments. Quelques jours après, elle changea de médecin, et j'ai ensuite appris qu’elle changea encore deux fois, jusqu’à ce qu’elle en ait trouvé un qui pensait comme moi.

Je ne serai certainement pas le premier à parler de Démocratie, de système, de société, d’humanité, mais je crois que le devoir de chaque citoyen est d’exprimer ses idées et les mettre en avant sans déléguer à personne, encore moins les politiciens pour lesquels nous votons, qui doivent au contraire toujours être poussés par nos instances, nos suggestions, nos observations, nos actions. Enfin, notre devoir politique ne doit pas s’arrêter après avoir mis notre bulletin de vote dans l’urne, mais cela doit être le début de notre vie politique.

La Démocratie est souvent étiquetée comme la volonté de la majorité : il n’y a rien de plus faux ! Ce n’est pas moi qui le dis, mais l’histoire ! Les époques du nazisme et du fascisme étaient massivement soutenues, mais qu’est-il resté dans les souvenirs de ceux qui les ont vécues et qui les étudient ? Le massacre de l’être humain !

La démocratie est un moyen de voir l’existence comme le respect de l’être humain et de l’environnement. Plus il y a de démocratie, moins il y a de différences sociales, et meilleures sont les conditions de vie des moins favorisés. Concentrez-vous sur les mots des chefs d’État italiens, des présidents de la Chambre et du Sénat dans leurs premiers discours de prise de poste institutionnel : ce sont des discours inspirés par la solidarité, l'altruisme, l’égalité, la fraternité, le respect de la constitution. Ce sont des discours avec lesquels nous serons tous d'accord, mais ensuite ? Nous restons dans le système capitaliste dans lequel les grandes puissances continuent d'absorber les ressources économiques des citoyens en augmentant de plus en plus le fossé entre les riches et les pauvres, et en détruisant sauvagement ce qui reste des beautés naturelles.

Le « système », nous le maintenons en vie par manque de courage, la « société » nous a comme « partenaires » mais nous n’en sommes pas conscients, « l’humanité » est composée de nous, les hommes et les femmes, mais nous oublions souvent d’être « humains ».

Il semble que l’homme se sent à l’aube de la fin du monde, il fait la course à l’accaparement, à l’enrichissement, il balaie tout sur son passage comme s’il avait la certitude de détruire quelque chose qui serait dans tous les cas détruit par quelqu’un d’autre, et il rase donc des forêts millénaires, il pollue la mer, les rivières, les lacs, il « tchernobylise » l'air que nous respirons ainsi que la surface de la Terre, il cimente à tout va, il s’aveugle de luxe, de luxure, de drogue.

Il ne suffirait que d’un peu d’amour ! Pour ton prochain, pour toi-même et pour les hommes qui viendront.

L’homme doit comprendre que la vie ne s'arrête pas avec la mort, puisqu’il est lui-même déjà vivant au travers de son fils, et du fils du voisin, du petit africain, de l’enfant esquimau.

Le vieillissement n’est rien d'autre que la lente accumulation de déchets que l’organisme ne parvient pas à éliminer malgré la pleine fonctionnalité des organes épurateurs (foie, reins, peau) et par une lente détérioration de notre ADN avec un changement conséquent de la qualité de nos cellules qui conduit inévitablement, tôt ou tard, à la mort de l’individu. Mais nous survivons grâce à la grande efficacité du système de procréation : nous obtenons grâce à lui que tout le patrimoine millénaire de l’évolution psychophysique de l’homme, dans une époque au cours de laquelle l’organisme n’est pas encore rempli de déchets, et c’est-à-dire à l’âge jeune, est relancé dans le futur grâce à la rencontre de spermatozoïdes et d’ovules qui continuent l’existence de la vie avec la combinaison, variée et indispensable, de caractères.

Il est donc évident que la mort est un événement nécessaire pour sauvegarder la pureté de l’être vivant.

Je pense donc qu’une vie avec moins de déchets (alcool, excès alimentaires, tabac, drogues, substances chimiques et poisons) est synonyme de « santé ».

L’existence de chaque individu, petite parenthèse dans le courant infini de la vie universelle, ne doit pas interrompre avec barbarie et négativité le flux énergétique d'élévation cosmique qui trouve sa plus grande expression dans l’évolution mentale de l’humanité.

Nous nous émerveillons souvent devant la nouvelle de personnes avant plus de cent ans. Pour la plupart, il s'agit de petites communautés très simples ou de personnages mystiques comme les Yogi, qui fondent leur existence sur la pureté du physique et de l’esprit.

Nous ne pouvons pas tous être des Yogi, mais nous pouvons prendre conscience de la voie royale, devant nous, pour améliorer le monde.

C’est à ce moment que beaucoup se demandent : « Et quel est le rapport de tout ça avec la chance d’être allergiques » ?

Il y en a un ! Il y en a un !

Laissez-moi le temps de vous raconter mon histoire d'allergologue allergique et vous comprendrez le lien entre l’environnement malade et les allergies ainsi que le rôle important que doit jouer l'allergique pour intervenir positivement sur un possible monde meilleur.

La Chance D'Être Allergiques ?

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