Читать книгу Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome I - Constantin-François Volney - Страница 3
CHAPITRE II.
Durée des Juges
ОглавлениеDe combien d'années cette date est-elle postérieure à Moïse! Ici se présentent de grandes difficultés; car dans cette période de temps, que l'on nomme les Juges, nos deux seuls guides et autorités sont le livre de ce nom, et le livre dit Josué. Or, le récit de ces deux livres sur la durée et la succession des juges est si vague; leur calcul des sommes partielles d'années est si contradictoire avec le résultat d'addition totale, et avec le résumé du Livre des Rois, qu'il est impossible d'en déduire une série régulière et fixe de temps. Les chronologistes avouent ce déficit, mais ils n'avouent pas également la conséquence qui en résulte et qui est qu'au-dessus d'Héli, il y a interruption, fracture absolue dans le système juif, de manière que tous les événements antérieurs à ce grand prêtre flottent dans le vague et ne sont classés que par conjecture. Notre intention constante étant de donner au lecteur, non pas notre opinion propre, mais les moyens d'établir la sienne, nous allons lui offrir, dans un tableau raccourci et sous un coup d'œil facile, tous les passages chronologiques des Livres de Josué et des Juges, en le prévenant qu'il a besoin de beaucoup de patience et d'attention dans cette discussion aride et compliquée qui nous a coûté encore plus de peine qu'à lui. (Suivez le tableau, page suivante).
L'on voit dans ce tableau, que l'addition des sommes partielles donne une durée totale de 495 ans; et cependant, outre le temps inconnu de Samagar, il faut encore porter en compte celui de Moïse (40); celui de Josué, et de la génération des Vieillards qui jugèrent après lui. Supposons pour ces deux objets 30 années: plus 40 pour Moïse == 70, plus 12 pour Samuel et 18 pour Saül, autre 30, total, 100. Nous avons depuis la sortie d'Égypte jusqu'à l'an 4 de Salomon, exclusivement, une durée totale de....... 595 ans.
Ce résultat authentique, et qui ne peut se nier, chagrine beaucoup les chronologistes catholiques et même protestants, parce qu'il est en contradiction formelle avec deux autorités non moins infaillibles pour eux que les Livres des Juges et de Josué. La première est celle de l'anonyme, auteur des Actes des Apôtres, qui dit, chapitre XIII:
«Le Dieu de nos pères supporta leurs maux au désert durant l'espace d'environ 40 ans....
«Après cela, pendant environ 450 ans, il leur donna des juges jusqu'à Samuel le prophète.
«Ayant ensuite demandé un roi, Dieu leur donna Saül pendant 40 ans.» (Act., chap. XIII, v. 18.)
D'abord, dans les deux premières sommes les mots environ doivent paraître singuliers: ils donnent à penser que l'auteur n'était pas sûr de son calcul.
Ensuite, si nous calculons depuis Josué jusqu'à Samuel, nous trouvons bien réellement.. 450 ans.
Ici nous avons la preuve matérielle que l'auteur inconnu des Actes des Apôtres n'a pas eu d'autres monuments ni d'autres documents que les nôtres; mais son calcul n'en est pas moins erroné, en ce qu'il ne compte rien pour Josué, ni pour les Vieillards, ni pour Samgar, dont les temps réunis exigent au moins 30 ans et feraient… 480 ans. Or, si cet auteur s'est trompé, dans le premier calcul, nous avons droit de conclure qu'il n'a pas plus d'autorité dans celui sur Saül…; et nous avons démontré plus haut qu'à cet égard il est en erreur positive. Son calcul total, pris depuis Moïse jusqu'à la fondation du temple, en excluant Josué, les
La seconde autorité contradictoire aux résultats des Juges et de Josué, est celle du rédacteur des Rois, qui résumant le temps écoulé depuis la sortie d'Égypte jusqu'à la fondation du temple par Salomon, dit que cet intervalle fut de… 480 ans. Cette autorité est d'autant plus grave, que, selon l'opinion commune et raisonnable, la rédaction des Rois fut faite peu après le retour de la captivité, et que l'auteur quelconque eut à cette époque plus de moyens de s'éclairer qu'aucun autre écrivain postérieur:
Cependant, en n'admettant avec le texte hébreu que deux ans pour Saül; en tenant pour nuls Moïse, Josué, les Vieillards et Samuel, nous avons..... 495 ans.
auxquels on ne peut refuser de joindre les 40 de Moïse, total..... 535
Il y a excès de 55..... sur ses 480.
Il faut donc que le rédacteur des Rois ait tiré son calcul d'une autre source, ou qu'il ait fait des réductions sur les nombres de notre liste; et en effet nous en trouvons une saillante exprimée formellement par le Livre des Juges; l'auteur, rapportant le message de Jephté au roi des Ammonites; cite ces propres paroles de leur dialogue; Jephté dit18:
«Pourquoi attaquez-vous Israël? le roi répond: Parce qu'Israël revenant d'Égypte, a usurpé mes terres depuis l'Arnon jusqu'au Jourdain.
«Eh! pourquoi, reprit Jephté, n'avez-vous pas fait cette réclamation depuis 300 ans?» Il y avait donc 300 ans écoulés: depuis la dernière année de Moïse jusqu'à la première de Jephté; et si la citation est exacte, Jephté a dû être mieux instruit du fait qu'on ne l'a été depuis. Néanmoins la liste des Juges présente 319 ans, et toujours avec l'omission du temps de Josué et des Vieillards, ce qui donne un total de 349. Or, l'on ne saurait dire que Jephté ait compté 300 en nombres ronds, quand il y a un excès de 49; ce surplus a donc été réduit d'une manière quelconque. Pour opérer cette réduction, les chronologistes disent, «que les 12 tribus du peuple Hébreu étant répandues et comme dispersées en deçà et au delà du Jourdain, aux frontières de peuples divers, une même judicature, une même servitude n'a pas eu lieu simultanément pour toutes; mais que les temps de divers juges et de diverses servitudes ont couru parallèlement, et que par erreur ils ont été comptés doubles.»
Cette explication est admissible; elle trouve même sa preuve dans le texte du chapitre 4; car il y est dit qu'après la mort d'Aod, le peuple retomba en servitude: or comme il est impossible qu'Aod ait jugé, c'est-à-dire, gouverné 80 ans, il est très-probable que la servitude indiquée fut celle que subit la Galilée de la part de Iabin, roi de Hatsour, dont le temps aura couru dans les 80. Mais cette solution admise, il reste encore un excès de 29 ans sur les 300 de Jephté.
On a dit également que Samson ne fut point un juge général19, mais un héros local dont les exploits eurent pour théâtre le pays des Philistins; que par conséquent l'oppression des Philistins pendant 40 ans, englobe les 20 de Samson, et que peut-être elle fut la même qui durait encore au temps d'Héli. Alors ces 40 ans engloberaient 3 sommes qui séparément en donnent 100; et si l'on retirait les 60 en excès, plus les 20 de Iabin, on aurait 80 ans à soustraire de 56520, ce qui produirait 485 ans, très-voisins des 480 de la Chronique des Rois; mais il faudra restituer les 12 ans de Samuel, les 20 de Saül, ce qui ajoute 32 à 485—517; et de plus, rien ne prouve que les 40 ans des Philistins soient identiques à la judicature d'Héli: au contraire, une lecture attentive du texte indique à la fois fracture de récit, et lacune de faits entre Abdon et Héli. Cette lacune, au lieu d'être restituée, se trouve confirmée par l'incohérence du Livre des Juges avec celui de Samuel, qui devrait en faire suite, et dont le début n'a aucune liaison avec ce qui précède..... Desvignoles21 convient expressément que le dernier verset de l'histoire de Samson fait la clôture réelle du Livre des Juges; car, ajoute-t-il, «la plupart des savants reconnaissent, avec l'historien Josèphe (Ant. Jud., lib. V, cap. 12), que les cinq derniers chapitres des Juges, qui traitent des anecdotes de Michas, du lévite d'Ephraïm et de la guerre de Benjamin, doivent être rapportés au temps qui suivit immédiatement Josué:» sur quoi nous observons que si l'anecdote de Michas et des 600 hommes de Dan se place à cette époque, comme il est plausible par quelques circonstances, il faut aussi y reporter l'histoire de Samson qui s'y lie par un trait que nous citerons. Il serait trop long de présenter l'analyse entière du Livre des Juges; mais tout lecteur qui voudra l'examiner avec attention, se convaincra, comme nous, que cette compilation est un assemblage incohérent de quatre morceaux parfaitement distincts.
Le premier morceau, qui s'étend depuis le chapitre 1er jusques et compris le chapitre 16, est proprement l'histoire des Juges. Cet historique est si mal ordonné, si confus, que débutant par ces mots, Après la mort de Josué, etc., l'auteur répète sans raison l'anecdote de Caleb, qui arriva du vivant de ce juge; puis il introduit, dans le chapitre 2, une assemblée générale présidée par Josué; puis encore, copiant presque mot à mot les versets 28, 29, 30 et 31 du chapitre dernier de Josué, il entre en matière sur les Juges, comme s'il ne faisait que commencer.
Le second morceau débutant par ces mots: «En ce temps-là il y eut un homme d'Éphraïm nommé Michas, etc.,» comprend les chapitres 17 et 18, et contient l'anecdote du lévite enlevé par 600 hommes de la tribu de Dan, qui allèrent s'établir à Laïs: or cette anecdote n'a de liaison apparente avec le temps d'aucun juge; seulement, comme il est dit que ces 600 hommes émigrèrent du canton d'Estaol et de Saraa, par la raison qu'ils n'avaient reçu aucun lot dans le partage général des terres, l'on a droit d'inférer, comme l'a fait l'historien Josèphe, que leur aventure arriva peu de temps après la mort de Josué; et alors ce morceau se trouve très-mal placé à la fin des Juges, chap. 17 et 18.
Le troisième morceau est l'anecdote du lévite d'Ephraïm, dont l'outrage à Gebaa devint la cause d'une guerre civile, dans laquelle la tribu de Benjamin se fit exterminer22 presque entière pour soutenir le crime atroce commis par six de ses membres. Or cette anecdote, qui n'a aucune date, ne se lie pas plus avec l'histoire des Juges que celle de Ruth qui la suit.
Enfin le quatrième morceau est l'histoire de Samson, dont l'époque n'est point indiquée: seulement, comme il est dit, chapitre 18, verset dernier, que Samson commença d'être saisi de l'esprit de Dieu, lorsqu'il était au camp de la tribu de Dan, entre Estaol et Saraa; ce rapport avec l'anecdote des 600 hommes de la tribu de Dan (second morceau), autorise à placer Samson peu de temps après la mort de Josué; ce qui est très-différent de l'opinion vulgaire. Or, nous le répétons, tout lecteur impartial qui scrutera avec soin ces divers récits, vagues, décousus, et sans date, reconnaîtra que leurs auteurs ont été divers; que très-probablement ils n'ont été ni témoins, ni contemporains des faits, mais qu'ils les ont rédigés après coup sur des traditions populaires; qu'à une époque plus tardive, un compilateur également inconnu recueillit ces morceaux, et en fit l'assemblage confus que l'on nomme Livre des Juges. Une note insérée dans l'histoire du prêtre Michas et des 600 hommes de Dan, indique que ce fut depuis l'établissement des rois.
«Or, en ce temps-là», est-il dit trois fois (chapitre 17, v. 6, et chap. 18, v. 1er et v. 31), «il n'y avait pas de roi en Israël.»
Donc, faut-il conclure, il y avait un roi lorsque l'auteur écrivait; donc la compilation n'a point précédé Saül, mais a pu se différer long-temps après lui. Une autre note insérée dans le morceau premier (l'historique propre des Juges), indique qu'elle aurait été faite même après le règne de Salomon; car il est dit, chap. 1er, v. 6:
«Les enfants de Benjamin ne tuèrent point les Jébuséens qui habitaient Jérusalem, et les Jébuséens ont demeuré à Jérusalem avec Benjamin jusqu'à ce jour.»
Or, il est fait mention des Jébuséens comme habitant encore Jérusalem au temps de David, qui sur la fin de son règne acheta l'aire du Jébuséen Arana23, située non loin de son palais; et sous Salomon, on les cite encore comme payant le tribut. (Reg., lib. 1, chap. 9, v. 20.)
A la suite de cette note et dans le chapitre 2, verset 16, les résumés généraux que l'écrivain fait de l'état de la nation pendant toute la période des juges, sont une autre preuve qu'il a écrit tard, par conséquent plus de 400 ans après Josué, et 100 ans au moins après les événements confus qui précédèrent la judicature d'Héli.
Maintenant nous demandons sur quels documents, d'après quels monuments a-t-il pu écrire? quelles archives, quelles annales a-t-il pu avoir? s'il en a eu, pourquoi tout est-il si vague, si confus? Pour répondre à ces questions, il faut considérer que tout l'espace de temps appelé période des Juges, se passe dans une anarchie orageuse, violente, pendant laquelle les Hébreux, féroces et superstitieux comme des Ouahabis, ne cessèrent d'être agités de guerres civiles ou étrangères; il faut considérer que ce petit peuple, divisé en tribus indépendantes et jalouses, subdivisées en familles aussi indépendantes, était une démocratie turbulente de paysans armés, mus plutôt que gouvernés par des bramines avides et par des inspirés fanatiques.....; que dans ce temps de guerres perpétuelles et de l'ignorance qui en est la suite, l'art d'écrire, sans encouragement, sans estime, était difficile et rare, et que le peu d'instruction existante était concentré dans les familles lévitiques. A raison de ce genre de vie orageuse et précaire, personne n'avait le loisir ou l'intérêt de s'occuper ni du passé ni de l'avenir; par conséquent il ne dut se composer aucuns livres historiques: faute de gouvernement central, il ne dut pas même exister d'autres archives publiques que la succession des pontifes. Ce ne fut que sous le règne de David que commença de s'organiser un état de choses plus régulier, plus calme, plus propre à la culture des esprits: alors il y eut une chancellerie, des archives, et l'on put s'occuper d'histoire: alors, et mieux encore sous Salomon, purent être faites quelques recherches sur le passé; et puisqu'à cette époque l'on ne trouva ou l'on ne produisit rien de mieux que ce que nous avons dans les deux ouvrages intitulés Josué et les Juges, nous avons le droit de conclure, 1° qu'aucune archive authentique et régulière n'avait été composée; 2° que les Livres de Josué et des Juges sont uniquement des productions littéraires d'écrivains inconnus, sans autorité publique; telles que les chroniques de nos moines aux 8e, 9e et 10e siècles, où, parmi plusieurs faits historiques, se sont glissés des récits entièrement fabuleux.
Ce dernier caractère se montre avec évidence dans les aventures bizarres de Samson; plusieurs critiques, qui ont déjà fait cette remarque, se sont accordés24 à voir dans ce personnage l'Hercule de la mythologie. Hercule est l'emblème du Soleil, le nom de Samson signifie Soleil: Hercule était représenté nu25, portant sur ses épaules deux colonnes appelées portes de Cadix; Samson est dit avoir enlevé et porté sur ses épaules les portes de Gaza. Hercule est fait prisonnier par les Égyptiens, qui veulent le sacrifier; mais tandis qu'ils se préparent à l'immoler, il se délie et les tue tous26: Samson, garrotté de cordes neuves par des gens armés de Juda, est livré aux Philistins, qui veulent le tuer; il délie les cordes et tue 1000 Philistins avec la mâchoire d'âne. «Hercule (soleil), se rendant aux Indes (ou plutôt en Éthiopie), et conduisant son armée par les déserts de la Libye27, éprouve une soif ardente et conjure Ihou, son père, de le secourir dans ce danger; à l'instant paraît le Bélier (céleste); Hercule le suit et arrive à un lieu où le Bélier gratte du pied, et il en sort une source d'eau (celle des Hyades ou de l'Éridan):» Samson, après avoir tué 1000 Philistins avec la mâchoire d'âne, éprouve une soif violente; il supplie le Dieu Ihou d'avoir pitié de lui; Dieu fait sortir une source d'eau de la mâchoire d'âne.
Les habitants de Carseoles, ancienne ville du Latium, chaque année, dans une fête religieuse, brûlaient une quantité de renards avec des torches liées à la queue; ils donnaient pour raison de cette bizarre cérémonie, qu'autrefois leurs blés avaient été brûlés par un renard auquel un jeune homme avait lié sur la queue une botte de paille allumée28. C'est bien là le conte de Samson avec les Philistins, mais c'est un conte phénicien. Car-Seol est un mot composé de cet idiome, signifiant ville des Renards; les Philistins, originaires d'Égypte, n'ont point eu de colonies connues: les Phéniciens en ont eu beaucoup; et l'on ne peut guère admettre qu'ils aient emprunté ce conte des Hébreux, aussi obscurs que les Druses de nos jours, ni qu'une simple aventure ait donné lieu à un usage religieux: on voit que ce ne peut être qu'un récit mythologique et allégorique, tel que nous l'indiquons dans la note ci-dessus.
Ceux qui, comme les savants du 16e siècle, veulent que les païens aient calqué les Hébreux, peuvent dire que Samson a servi de modèle à tous ces contes; mais aujourd'hui que nos idées se sont étendues et rectifiées sur l'antiquité, et qu'Hercule nous est bien connu pour être le dieu Soleil29, dont l'histoire allégorisée fut répandue chez tous les peuples long-temps avant qu'il fût question des Hébreux, nous avons droit de croire et de dire que quelque Juif, lévite ou autre, a composé l'anecdote de Samson, en défigurant les traditions populaires des Phéniciens, soit pour s'en moquer, soit pour attribuer ce héros à sa propre nation.
18
Chap. 12, v. 13 et 26.
19
C'est l'opinion expresse de Usher, de Petau, de Marsham, de Lejay, etc.
20
A raison des 30 ans qu'il faut ajouter pour Josué et les Vieillards.
21
Chronologie, tome 1, page 69.
22
Jug., chap. 19, 20 et 21.
23
Sam., lib. II, cap. 2.
24
Voyez Fabricius, notes sur l'Hérésie de Philastre.
25
Montfaucon, Antiquité expliquée, tome 1, page 127.
26
Hérodote, lib. II, § XLV.
27
Servins, notes sur l'Énéide, lib. IV, v. 196. Notez que chez les anciens l'Éthiopie est souvent appelée Inde.
28
Ovide, Fastes, liv. IV, v. 681 à 712. Cette même fête avait lieu à Rome vers le 20 avril, au coucher des pluvieuses Hyades. Bochart remarque qu'à cette époque on coupe les blés en Palestine et dans la basse-Égypte (Hierozoicon, tome II, page 857). Or, peu de jours après le coucher des Hyades se levait le Renard, à la suite ou queue duquel venaient les feux ou torches de la canicule, signalés, chez les Égyptiens, par des marques rouges peintes sur le dos de leurs animaux.
29
En arabe Shams-on, Soleil.