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INTRODUCTION.

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Table des matières

JE me fais un devoir de dédier à MM. les Inspecteurs Généraux de cavalerie, et à MM. les Généraux commandant les écoles militaires, un ouvrage dont ils sont plus que personne à portée d’apprécier l’utilité pour les manèges, pour ce qui concerne l’art du maniement des chevaux, et enfin pour tout ce qui peut contribuer au bien de l’équitation. C’est dans cette vue que, respectant et adoptant la marche suivie dans les écoles, j’ai constamment mis en harmonie avec l’ordonnance de cavalerie, le travail académique auquel je me suis livré.

On y trouvera établi, d’une façon claire et intelligible pour tout le monde, ce qui concerne la bonne manière de gouverner soi-même son cheval dans telle circonstance que ce soit. Je donne à cette matière intéressante les développemens les plus exacts, les plus précis. J’ai surtout cherché à en bannir toutes les phrases inutiles qui, au lieu de guider le cavalier novice et de lui faire concevoir avec justesse ce qu’on veut lui enseigner, ne font que lui doubler les difficultés loin de les aplanir.

Les observations pratiques mises à la suite de chaque principe, sont le fruit de vingt années d’expérience et d’épreuves que j’ai été successivement à même de faire dans les différentes écoles de cavaleriè où j’ai enseigné l’équitation.

Les principes que je prends pour base dans mon travail, sont ceux qui ont été reconnus les seuls vrais, les seuls justes par ce que l’on appelle ordinairement les hommes de cheval; et j’ai toujours pensé que le meilleur argument qu’on puisse établir en faveur d’une méthode d’équitation, c’était de pouvoir placer le mieux et le plus promptement possible, l’élève sur son cheval.

J’ai levé quelques incertitudes qui restaient encore relativement à l’accord des aides du cavalier; et, pour y parvenir, un chapitre entier a été consacré à établir le résultat de l’emploi des aides du cavalier dans tous les mouvemens qu’il peut faire exécuter à son cheval, ce que personne n’avait encore traité. Cette partie est pourtant d’une nécessité indispensable pour que le cavalier puisse se rendre compte des moyens qu’il a en sa disposition et qu’il doit employer pour communiquer sa volonté au cheval.

Un autre chapitre traite de l’impulsion que le cavalier éprouve dans toutes les allures et mouvemens du cheval. Mon but est de donner, d’une manière plus exacte, au cavalier, les moyens de juger des appuis et du levé des extrémités du cheval dans toutes les circonstances possibles, et de le mettre à même par là de saisir habilement le temps juste où il doit faire prendre à son cheval une nouvelle allure, et tout autre mouvement.

Dans un troisième chapitre, je traite de la leçon de longe, de la manière de la tenir, de s’en servir dans tous les différens mouvemens du cheval, et de son accord avec la chambrière.

Je traite également de l’embouchure depuis le mors de bridon jusqu’au mors de bride, qui sont d’un usage journalier, et de ceux dont on se sert dans des cas extraordinaires.

J’ai de plus fait un classement des différentes espèces de chevaux; enfin tout ce que j’ai recueilli dans le cours de ma pratique, de nécessaire et d’utile pour faciliter l’enseignement de l’équitation, je me suis empressé de le noter et d’en faire en leur place les observations les plus claires, en suivant toujours une progression convenable, afin de donner d’abord au cavalier le temps et les moyens de bien concevoir les premiers élémens, et de pouvoir arriver ensuite avec plus de facilité à un degré supérieur.

Traité raisonné d'équitation en harmonie avec l'ordonnance de cavalerie

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