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INTRODUCTION.

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Table des matières

Mens sana in corpore sano.

La santé, est, de tous les biens matériels, le bien le plus précieux dont l’homme puisse jouir sur la terre.

C’est le bien par excellence; puisque la santé est la condition sans laquelle on ne saurait jouir d’aucun autre bien.

La santé est à l’homme physiquement, ce que la vertu est à l’homme moralement; car les vices sont les maladies de l’âme.

Une âme exemple de vices, dans un corps exempt d’infirmités, constituent le plus haut point de la perfection humaine, et par conséquent, de son bonheur sur la terre.

Il appartient à la religion, de prévenir et de guérir les infirmités de l’âme; comme il est du ressort de la science médicale, de prévenir et de guérir celles du corps.

Faisant partie des sciences médicales, l’hygiène en est la branche la plus importante, et la plus étendue. Elle a pour but, de prévenir des maux, contre lesquels, plus tard, toutes les ressources de l’art ne se trouvent, malheureusement, que trop souvent impuissantes.

Tandis que les autres branches des sciences médicales, ne trouvent leur application que dans certains cas ou dans certains temps; l’hygiène prend l’homme à son berceau, et le conduit dans tout le cours de sa vie; réglant ses actions, réglant ses rapports avec les agents extérieurs; et dans toutes les circonstances possibles, lui apportant les conseils nécessaires pour se mettre en garde contre le mal, et pour l’éviter.

Nous ne saurions avoir l’intention d’écrire un cours complet d’hygiène, il faudrait pour cela plusieurs volumes; et ceux auxquels cet ouvrage est destiné, ceux auxquels les premiers éléments de cette science sont les plus utiles, ne les liraient pas: Nous voulons seulement en rassembler, et en exposer le plus succinctement possible, les principes élémentaires les plus usuels.

C’est ainsi que nous avons voulu mettre sous les yeux de la mère de famille, puisque c’est elle qui préside au bonheur intime de l’homme, au bonheur de son intérieur; puisque c’est elle à qui Dieu livre dès leur naissance, corps et âme, les créatures faites à son image, les notions qui peuvent lui venir en aide dans la tâche qu’elle doit remplir.

C’est pour elle surtout, qu’a été tracé le cadre de ce livre.

Les soins généraux d’habitation, d’alimentation, de vêtements, etc, dont traite la première partie, ne sont-ils pas, principalement de son domaine?

Et si dans la seconde partie, il est traité des préceptes particuliers applicables aux différentes époques de la vie: — Enfants, hommes faits, ou vieillards, la sollicitude qui nous entoure en tout temps, ne vient-elle pas de la même source?......

Cependant, nous avons fait en sorte que ce manuel puisse servir à tous, sans aucune distinction, même sous le rapport de la doctrine médicale. Et si nous nous sommes montrés sévères au sujet de l’emploi de certains condiments dans l’alimentation; ou de certains parfums, cosmétiques, etc., dans les soins de toilette. Ce n’est pas, seulement, parceque la doctrine de HAHNEMANN, dont nous tenons à honneur d’être l’un des disciples, les proscrit, mais bien parce que les saines lois de l’hygiène sont d’accord avec l’Homœopathie pour en condamner l’usage.

Quant à l’ordre que nous avons suivi dans ce manuel, n’ayant à nous préoccuper d’aucune classification scientifique, nous avons choisi celui qui nous a semblé le plus simple et le plus facile.

Dans la première partie se trouvent, les préceptes généraux qui s’adressent à tous, sans distinction d’âge, de sexe ou de condition. Dans la seconde, beaucoup moins étendue, sont quelques préceptes particuliers, divisés par groupes, selon les âges; enfance, adolescence, jeunesse, âge mur et vieillesse.

Il n’est personne qui ne reconnaisse l’importance de l’hygiène: cependant ainsi que le dit le docteur Buchan: «Telle est la faiblesse

» ou la folie des gens du monde; tel est le

» manque de prévision, même chez ceux qui

» devraient être les plus sages, qu’il n’est rien

» de plus commun que de rencontrer de mal

» heureux êtres, réduits au plus misérable

» état par suite d’affections nerveuses ou

» autres, qui courent les bains, qui montent

» à cheval, qui promènent ou se traînent, qui

» s’astreignent au plus sévère régime, qui font

» en un mot tout ce qu’il est possible de faire

» pour recouvrer leur santé perdue; et qui

» cependant auraient, selon toute probabilité,

» méprisé ou du moins négligé, la plus simple,

» la plus aisée de ces pratiques, si on les leur

» avait recommandées comme mesure de pré

» caution pour conserver leur santé alors

» florissante.»

Toutefois nous répéterons, que quelque convaincus que nous soyons de l’influence considérable que les soins donnés à la conservation de la santé du corps, doivent avoir sur le bonheur de l’homme, nous ne pouvons oublier que les soins donnés à la conservation de la santé de l’âme ont une influence bien plus grande encore; et que pour être heureux, il faut aussi bien, et plutôt, être exempt de vices, que d’infirmités.

Conservation de la santé

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