Robinson Crusoe. I
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Defoe Daniel. Robinson Crusoe. I
PRÉFACE
ROBINSON
LA TEMPÊTE
ROBINSON MARCHAND DE GUIN4
ROBINSON CAPTIF
PREMIÈRE AIGUADE
ROBINSON ET XURY VAINQUEURS D'UN LION
PROPOSITIONS DES TROIS COLONS
NAUFRAGE
SEULS RESTES DE L'ÉQUIPAGE
LE RADEAU
LA CHAMBRE DU CAPITAINE
LA CHÈVRE ET SON CHEVREAU
LA CHAISE
CHASSE DU 3 NOVEMBRE
LE SAC AUX GRAINS
L'OURAGAN
LE SONGE
LA SAINTE BIBLE
LA SAVANE
VENDANGES
SOUVENIR D'ENFANCE
LA CAGE DE POLL
LE GIBET
LA POTERIE
LA PIROGUE
RÉDACTION DU JOURNAL
SÉJOUR SUR LA COLLINE
POOR ROBIN CRUSOE, WHERE ARE YOU?
ROBINSON ET SA COUR
LE VESTIGE
LES OSSEMENTS
EMBUSCADE
DIGRESSION HISTORIQUE
LA CAVERNE
FESTIN
LE FANAL
VOYAGE AU VAISSEAU NAUFRAGÉ
LE RÊVE
FIN DE LA VIE SOLITAIRE
VENDREDI
ÉDUCATION DE VENDREDI
DIEU
HOMMES BARBUS AU PAYS DE VENDREDI
CHANTIER DE CONSTRUCTION
CHRISTIANUS
VENDREDI ET SON PÈRE
PRÉVOYANCE
DÉBARQUEMENT DU CAPITAINE ANGLAIS
OFFRES DE SERVICE
TRANSLATION DES PRISONNIERS
LA CAPITULATION
REPRISE DU NAVIRE
DÉPART DE L'ÎLE
Отрывок из книги
En 1632, je naquis à York, d'une bonne famille, mais qui n'était point de ce pays. Mon père, originaire de Brême, établi premièrement à Hull, après avoir acquis de l'aisance et s'être retiré du commerce, était venu résider à York, où il s'était allié, par ma mère, à la famille Robinson, une des meilleures de la province. C'est à cette alliance que je devais mon double nom de Robinson-Kreutznaer; mais, aujourd'hui, par une corruption de mots assez commune en Angleterre, on nous nomme, nous nous nommons et signons CRUSOE. C'est ainsi que mes compagnons m'ont toujours appelé.
J'avais deux frères: l'aîné, lieutenant-colonel en Flandre, d'un régiment d'infanterie anglaise, autrefois commandé par le fameux colonel Lockhart, fut tué à la bataille de Dunkerque contre les Espagnols; que devint l'autre? j'ignore quelle fut sa destinée; mon père et ma mère ne connurent pas mieux la mienne.
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Nonobstant ce refus, comme je l'appris dans la suite, elle rapporta le tout à mon père, qui, profondément affecté, lui dit: en soupirant: – «Ce garçon pourrait être heureux s'il voulait demeurer à la maison; mais, s'il va courir le monde, il sera la créature la plus misérable qui ait jamais été: je n'y consentirai jamais.»
Ce ne fut environ qu'un an après ceci que je m'échappai, quoique cependant je continuasse obstinément à rester sourd à toutes propositions d'embrasser un état; et quoique souvent je reprochasse à mon père et à ma mère leur inébranlable opposition, quand ils savaient très-bien que j'étais entraîné par mes inclinations. Un jour, me trouvant à Hull, où j'étais allé par hasard et sans aucun dessein prémédité, étant là, dis-je, un de mes compagnons prêt à se rendre par mer à Londres, sur un vaisseau de son père me pressa de partir, avec l'amorce ordinaire des marins, c'est-à-dire qu'il ne m'en coûterait rien pour ma traversée. Je ne consultai plus mes parents; je ne leur envoyai aucun message; mais, leur laissant à l'apprendre comme ils pourraient, sans demander la bénédiction de Dieu ou de mon père, sans aucune considération des circonstances et des conséquences, malheureusement, Dieu sait! Le 1er septembre 1651, j'allai à bord du vaisseau chargé pour Londres. Jamais infortunes de jeune aventurier, je pense, ne commencèrent plus tôt et ne durèrent plus long-temps que les miennes.
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