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Considérations générales sur l’Art et les Anglais.
ОглавлениеL’Art est, avant tout, le reflet d’une sensation. Or, l’émotion, d’ordre naturel, d’expression sensible et enthousiaste, n’apparaît point généralement, chez les Anglais, dont les vertus sont opposées à cette faiblesse au nom du flegme. On a dit qu’au pays de Shakespeare les philosophes mêmes, qui semblent voués par profession au développement de l’intelligence pure, Bacon, Locke, les Écossais, appartiennent à l’école qu’on peut appeler pratique: et l’on en déduit judicieusement qu’ils ont la religion du bon sens. De cette religion du bon sens résulte un concept calme, raisonné, non créateur, mais tout acquis, en revanche, à l’utilité.
L’esprit d’adaptation supplée ainsi, chez un peuple froid, la qualité inventive. Au rêve se substitue la réalité, et l’idéal se détourne de l’esthétique en profitant ingénieusement des apports de l’Étranger dans le ressort de la beauté. D’ailleurs, en conformité de ses mœurs, pour satisfaire à ses aises, un si noble pays ne pouvait manquer d’acquérir quand même sa personnalité au contact de l’inspiration d’autrui. Instinctivement, déjà, la forme se modèle sur l’individu, de même que la pensée, à travers la langue différente, revêt une caractéristique propre.
Pareillement, l’harmonie d’un ciel réfléchit ses accords dans l’âme d’un peuple, et la vision, de ce dernier est grise ou colorée, comme son geste est large ou court, suivant l’ardeur de ce ciel, sa tendresse ou sa mélancolie. A cette suggestion naturelle répond le décor vivant ou bien celui que les hommes construisent. Il en résulte donc, au point de vue esthétique, d’après la beauté vue ou subie, une déformation, une empreinte, qui suffisent à l’originalité.
Souvent aussi, le climat crée cette originalité : la palette anglaise n’emprunte pas à l’harmonie de l’Italie et de la Hollande; le brouillard britannique semble expliquer la réaction des couleurs, rudes et voyantes, particulières à ses peintres. Non moins typiques sont les jardins anglais avec leur gazon de velours que la brume et l’humidité entretiennent. Et, le choix des arbres et arbustes qui composent ces jardins, en harmonie avec les fleurs, dans un désordre charmant, relèvent d’un goût libre, symbolique chez un peuple qui n’a ni écoles ni traditions d’art lointain.
Fig. 2. — CATHÉDRALE DE LINCOLN
Certes, le jardin anglais, avec ses eaux courantes et ses bouquets de verdure, avec l’asymétrie seulement apparente de son terrain vallonné, avec ses habiles échappées perspectives, ne méconnut point l’exemple des «jardins paysagers» que les Chinois plantèrent de toute antiquité ; mais avec quel goût il se l’appropria! Nul ne pourra, en tout cas, lui disputer la qualité de ses pelouses, aussi douces au toucher qu’à la vue. Conséquemment presque, à l’absence d’un passé artistique très catégorique, nous aurons l’occasion d’admirer l’originalité du cottage, cette délicieuse construction rustique, à peine inspirée de la Hollande et inséparable de l’architecture anglaise, originale précisément parce qu’elle ne procède presque de nulle part. L’originalité, certaines fois, pourrait bien résulter d’une rupture de tradition: cela représente une manière de consolation.
On remarque qu’en général les philosophes anglais, peu habiles à composer un livre artistement, excellent en revanche, à exposer, à convaincre et à amener les effets utiles.
Cette ordonnance de l’effet utile dominant la qualité d’art, se rattache à ce souci pratique qui s’inscrit à la base du génie anglais. «Time is money» ; la maxime est anglaise et justifie l’amour d’un peuple, son idéal objectif d’un commerce et d’une industrie supérieurement productifs. La fondation du British Museum ne date que de l’année 1755. Auparavant, l’Angleterre ne s’était pas préoccupée, à rencontre des autres pays, de réunir ses collections d’art dans un lieu particulier.
Reynolds fut proclamé le premier et le plus cher portraitiste de l’Angleterre. Les peintres anglais célèbres affichaient leurs tarifs à la porte de leur atelier, alors que les admirables artistes de la Renaissance italienne ne signaient pas leurs œuvres par humilité. Le prix de Lawrence pour peindre une tête était de deux cents guinées; il en prenait quatre cents pour un buste... avec les bras, et sept cents pour l’ensemble du corps!
Fig. 3. — STYLE GOTHIQUE, PREMIÈRE PÉRIODE, dessin de M. H. Bartle Cox.
«Pope, dit H. Spencer, fut six ans à traduire l’Iliade, qui lui rapporta 150.000 francs. L’Odyssée lui prit moins de temps et lui rapporta davantage.»
Étranges appréciations, inséparables pratiquement de cette encombrante publicité, de toute cette lèpre d’inscriptions marchandes qui enlaidirent la ville anglaise avant que la contagion ne gagnât le continent... Comme on demandait à Newton ce qu’il pensait de la poésie: «C’est une sorte d’ingénieux non-sens,» répondit-il. «Qu’est-ce que cela prouve?» disait un autre illustre citoyen anglais.
«Le beau ne saurait être compris par le raisonnement, qui n’en saisit jamais qu’un côté ; celui-ci reste dans le fini, l’exclusif et le faux, l’autre est de sa nature infini et libre.» L’écueil des artistes de l’Allemagne ancienne, et particulièrement de ses peintres, c’est l’abus de la réflexion. Et Mme de Staël, à ce propos, jugeait que: «C’est un grand inconvénient, surtout pour les arts où tout est sensation. Ils sont analysés avant d’être sentis, et l’on a beau dire après qu’il faut renoncer à l’analyse, l’on a goûté du fruit de l’arbre de la science et l’innocence du talent est perdue.»
Inéluctablement l’art ne se révèle qu’au pur sentiment. Il est distinct de la science et de l’industrie où l’âme anglaise, avec ses qualités de pondération, d’ordre et de résolution, trouve sa communion la plus harmonieuse. «Nous sommes plus idéalistes (que les Anglais), estime judicieusement M. Hugues le Roux, ils sont plus pratiques. Nous attachons plus d’importance au sentiment, eux au fait. Nous avons des vertus d’abeilles, ils ont des qualités de fourmis.» Le sentiment même échapperait à l’âme anglaise; du moins s’en garde-t-elle. On ne doit point en manifester dans les affaires (en cela, d’ailleurs, les hommes d’affaires français, mais à l’exemple magistral anglais, s’accordent sur la maxime business is business), et l’art, notamment, constitue une démonstration de laquelle les fils d’Albion se défendent comme d’une défaillance. Mais sans doute n’est-ce là qu’une feinte, à en juger par tant de leurs tableautins et gravures où perce une sentimentalité, un humour purement britannique; l’humour, cette vision si particulière du travers ou du ridicule humain, spirituellement mais froidement stigmatisé.
Fig. 4. — STYLE GOTHIQUE, DEUXIÈME PÉRIODE, dessin de M. H. Bartle Cox.
Toujours est-il que le masque de l’homme d’affaires ne cèle rien des battements de son cœur, et que l’Anglais s’avère principalement un homme d’affaires à quoi il sacrifie tout.
Chez lui, la conception du dock précède l’érection du monument, et c’est plutôt dans l’architecture que nous verrons l’Angleterre lutter dans les arts, en raison directe du principe de l’utilité réalisée par la science et l’industrie, au besoin sans le secours de l’art.
Tout monument d’architecture, certes, obéit premièrement à l’utilité dont il portera franchement l’empreinte, mais il ne saurait se réclamer de l’art si sa silhouette d’ensemble, si les formes des parties qui le composent ne présentent point avec goût et harmonie ses qualités matérielles et scientifiques.
Or, l’art de l’ingénieur suffit à sa tâche: un pont peut parfaitement remplir son office sans être beau; d’où certaine satisfaction positive.
Pareillement, dans le meuble, monument en réduction, la réussite du confort pourrait-elle tenir lieu de qualité esthétique, et le mobilier du bureau anglais répond à tous égards à cette suggestion objective.
L’Angleterre, a-t-on dit, brille par le génie des affaires et par les vertus qui l’accompagnent: le sang-froid, l’économie, la précision, la méthode, la persévérance. Le lot de la France est bien plutôt le génie du goût et des arts, avec l’ardeur, l’abandon, la légèreté prodigue au moins de temps et de paroles, la mobilité d’humeur et l’irrégularité d’habitudes, qui distinguent les artistes. D’un côté, la raison avec sa marche sûre et sa sécheresse, le bon sens avec son terre-à-terre; de l’autre, l’imagination avec son éclatante audace, mais aussi avec son ignorance de la pratique et des faits, ses écarts et ses faux pas... Chez nos voisins, l’orgueil calculateur et ambitieux; orgueil d’homme d’État et de marchand qui ne se repaît que de puissance et de richesse..., chez nous, l’orgueil vaniteux mais immatériel qui savoure d’idéales jouissances...
Fig. 5. — STYLE GOTHIQUE, TROISIÈME PÉRIODE, dessin de M. H. Bartle Cox.
Un contemporain, d’autre part, note: «Les Anglais sont riches, actifs, industrieux; ils peuvent forger le fer, dompter la vapeur, tordre la matière en tout sens, inventer des machines d’une puissance effrayante, ils peuvent être de grands poètes; mais l’art, à proprement parler, leur fera toujours défaut, la forme en elle-même leur échappe. Ils le sentent et s’en irritent; ils ne sont que des barbares vernis (sic)...»
Sans nous arrêter à cette qualification sans aménité non plus qu’à celle de «nation de boutiquiers», chère à Napoléon Ier, nous inclinerons vers ce soupçon intéressé qui a fait dire au Français de Diderot qu’ «au moment où l’artiste pense à l’argent il perd le sentiment du beau».
Mais, en revanche, a-t-on observé, n’est-ce point à ce que là civilisation anglaise offre de prosaïque et de mercantile qu’il faut attribuer l’essor prodigieux, l’audace excentrique, la sublimité que déploient souvent les poètes anglais, une fois brisée l’enveloppe étroite qui les emprisonne en naissant?
Fig. 6. — STYLE GOTHIQUE DE TRANSITION.
Et notre quidam conclut plaisamment: «On assure que c’est chez les nègres qu’il y a le plus d’albinos et c’est là qu’il faut les étudier...»
D’ailleurs, avant d’aborder la littérature anglaise où l’on trouve des poètes parmi les plus illustres, il importe équitablement d’apprécier les éléments d’une originalité native, moins éclatante sans doute, mais qui, dans l’ordre artistique vaut précisément par des défauts compensateurs.
C’est ainsi que nous verrons, aux chapitres spéciaux de l’architecture et du meuble combien les Anglais, avec leurs vertus essentiellement pratiques, se sont affirmés aujourd’hui nos maîtres au point de vue hygiène et confort, déterminant aussi certain progrès architectural moderne dans la destination et la conception inédite des aises adaptées au mobilier,
On raconte qu’en 1823 George IV voulut habiter le château de Windsor, mais qu’il renonça à ce désir parce qu’il jugea que la noble antiquité du manoir était beaucoup trop riche en témoignages ennemis du confortable... Et voilà pourquoi le monarque aurait entrepris la restauration de la somptueuse habitation des souverains. Si l’on ajoute aux questions de caractère et de tempérament l’influence religieuse, on constate d’autre part que les croyances anglaises entachées de puritanisme, de pudibonderie, ont singulièrement desservi la liberté de leur art.
Il apparaît encore, que la situation géographique de l’Angleterre n’est point étrangère à la prééminence de son génie commercial. Une île commande nécessairement à la mer; elle ne peut vivre que de trafic. L’idéal d’un peuple, de la sorte, se subordonne à sa fonction dominante qui devient toute sa foi.
Fig. 7. — PLAN DU DOUBLE TRANSEPT DE LA CATHÉDRALE DE SALISBURY.
La personnalité des expressions esthétiques anglaises n’a pas été moins atteinte par ses habitudes d’émigration. Chez l’Anglais, les voyages sont un besoin national, et une vision trop érudite de la création comme de la pensée d’autrui, ne saurait en principe favoriser l’émanation intime. Il en est de même du foyer anglais vis-à-vis du nôtre, le premier inexistant pour ainsi dire, en raison de la dispersion de la famille. Dispersion profitable aux affaires, mais combien préjudiciable à la fécondité quiète de l’esprit, à l’enfantement de l’œuvre d’art!
La théorie du foyer anglais s’abrite pratiquement derrière le respect exemplaire de l’idée de famille, tandis que le foyer français, par amour de l’enfant, se garde jalousement de son exode.
Chacun de ces concepts, certes, comporte sa critique, mais, en ce qui concerne strictement notre objet, notre avantage semble flagrant, du moins vis-à-vis de la majesté d’un art traditionnel, car nous verrons le foyer anglais nous démentir singulièrement dans l’expression de l’intimité.
Le jeune artiste anglais, à défaut d’un art nationalement patronné, fuit vers le continent pour étudier, et lorsqu’il possède la technique de son art, il réintègre le pays natal. Comment dès lors, s’est-il assimilé cet art étranger? N’a-t-il point forcé sa nature ou bien faussé son tempérament? A chaque fruit la saveur de son sol. Que vaut le fruit d’un arbre transplanté ? Un pommier ne saurait donner que des pommes, et notre artiste anglais produira des fruits qui n’auront point le goût de chez lui.
Que devient le principe d’originalité créatrice à travers tant de suggestions? Et combien s’avère la logique d’un art d’assimilation, de compilation, de désinvolture là où le passé n’impose presque aucune expérience de beauté !
C’est ainsi que souvent les voyages déforment la jeunesse, au contraire du dicton.
D’une impression hâtivement digérée, désorientée à travers trop d’exemples, résulte le désordre créateur.
La Renaissance française, née du contact italien, s’exprime néanmoins originalement parce que son esprit, sa grâce, d’essence latine, correspondaient directement à notre goût national, à notre tempérament.
Fig. 8 — ABBAYE DE WESTMINSTER.
La preuve en est, de cette concordante originalité, que les Renaissances italienne et française furent plutôt défigurées par ailleurs.
Mais aussi, combien dans le «désordre créateur» l’originalité a beau jeu, surtout lorsqu’elle naît de ce manque d’esprit de suite, de cet illogisme anglais si curieux à opposer à son instinct matériel et pratique, vis-à-vis d’hier! L’architecture anglaise nous en fournira la preuve dans l’expression pittoresque.
Pour reparler de l’influence des religions sur l’art, il faut reconnaître que, précisément, plus elles confinent à la vérité plus elles s’éloignent de l’idéal. La religion catholique, peut-être moins vraisemblable et moins humaine que le protestantisme, est la poésie même: une religion d’art. L’art, unanimement, a jailli du dogme catholique parce qu’il exalta luxueusement l’imagination des prêtres de la beauté. Nous n’allons point, néanmoins, jusqu’à dire, avec Chateaubriand, que «le protestantisme est une religion mortelle pour les arts», et nous nous refusons, pareillement, à partager cette opinion que l’artiste ne saurait être que païen ou catholique. Cependant, sans le catholicisme, sans ses impénétrables mystères et miracles, la cathédrale n’existerait pas. Sans le catholicisme, les chefs-d’œuvre de la statuaire et de la musique, du vitrail et de la tapisserie, du mobilier et de l’orfèvrerie, n’eussent point atteint au sublime.
En rejetant les images et les pieuses légendes, la Réforme déflora l’idéal dont s’animaient les grands maîtres; c’est pour cette raison que ni la peinture ni la statuaire monumentales n’existent en Angleterre. «Le culte protestant, écrit René Ménard, n’admettant pas la pratique de ces arts dans les églises, les tendances vers le grand style religieux sont incapables d’y prendre un développement quelconque. Ajoutez à cela que le puritanisme anglican s’accommoderait assez mal de sujets empruntés à la mythologie, et que les traditions classiques, en art comme en littérature, n’ont jamais réussi à s’acclimater dans un pays aussi jaloux de sa personnalité.»
Fig. 9. — CATHÉDRALE D’EXETER (Cliché «Stereoscopic Company, Ltd.», Londres.)
L’architecture britannique n’a pas moins pâti, en son originalité, à cause de la confrérie contrariée des francs-maçons qui, dès le huitième siècle, furent contraints de voyager en Europe où ils construisirent les premières basiliques: «... Songeons, écrit Hope, qu’au temps de Henri VI leurs privilèges exclusifs leur furent enlevés, comme dérogatoires à la puissance des rois et nuisibles aux intérêts des sujets anglais...» Et l’auteur conclut de cette interdiction que l’on devait compter, parmi les ouvriers subalternes de l’architecte anglais, un plus grand nombre d’étrangers que partout ailleurs.
Schelling a parfaitement dit que «l’art, représentation des idées, est une révélation de Dieu dans l’esprit humain» — mais il avait compté sans le veto des monarques ombrageux, et c’est à la foi catholique que nous devons indiscutablement (et en dehors de toute confession) cette révélation la plus géniale, la plus poignante. En Angleterre, les églises, anciennes ou modernes, vouées au culte catholique romain sont, au point de vue architecture, décoration, costume liturgique, musique, etc. plus artistiques certainement que les temples protestants et anglicans, C’est un fait, et, d’autre part on ne peut nier les variations originales apportées par les rites différents, à l’inspiration monumentale et ancestrale catholique,
Fig. 10. — ÉGLISE DE NEWARK, période «decorated», dessin de M. D. R. Lyne.
Le plan ogival, par exemple, transposé du modèle français dans le goût anglais, offre une curiosité constructive inédite. Les chapelles notamment, qui accompagnent les bas côtés de la cathédrale française, à l’exception d’une «Lady chapel» située à l’extrémité où elle fait saillie (comparer les plans des cathédrales d’Amiens et de Salisbury (fig. 7), ont disparu.
Ces modifications cultuelles sont à rapprocher des déformations ethniques et, à défaut d’une personnalité évidente, elles s’inscrivent à l’actif d’une caractéristique.
Nous avons parlé de la transformation intuitive, de l’originalité latente, et voici que, contradictoirement à la qualité sédentaire, nous apprécierons essentiellement l’originalité des Anglais, at home!
Malgré donc que nos voisins voyagent plus que tout autre peuple, en dépit de leur foyer épars, l’art de l’intimité a été développé supérieurement chez eux.
Nous n’avons point eu la prétention, dans cet exposé, de pénétrer la mentalité anglaise en sa subtilité complexe. Cela dépasse d’ailleurs notre but et, pour nous borner à notre étude, nous n’envisageâmes que des généralités.
Les chefs-d’œuvre d’un peuple parlent pour lui; mais, fatalement on aime à les identifier avec leurs auteurs, afin d’en unifier le parfum. La glorieuse patrie de William Shakespeare (qui a vu naître aussi J. Reynolds, J. Constable, John Ruskin, et à qui reviennent les progrès sinon la maîtrise, de la peinture à l’aquarelle, grâce notamment à Bonington), malgré des réserves qui sacrent son génie commercial dominant et plutôt contradictoire, mérite par son réel intérêt esthétique: c’est ce que nous nous attacherons à dégager.
LA MEUTE A L’AUBERGE, estampe en couleur, très réduite, de M. Cecil Aldin (Richard Wyman et Cie, éditeurs, Londres).
Fig. 12. — CLOITRE DE LA CATHÉDRALE DE GLOUGESTER (cliché «Storeoscopic Company, Ltd.», Londres).