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INTRODUCTION.

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Table des matières

Monsieur Benjamin Delessert, dont la mort inattendue a jeté le deuil dans notre nombreuse famille, et auquel j’avais adressé quelques détails sur la colonie de la Nouvelle-Hollande, a été assez bienveillant pour trouver quelque intérêt à mes observations. Par bonté pour moi, et aussi pour pouvoir faire connaître à nos parents et amis l’emploi de mon temps, il voulut faire imprimer mon journal que j’ai toujours eu le soin de tenir exactement pendant le cours de mes voyages. Je n’avais pu lui adresser cependant que la première partie de mes notes sur Sydney, parce que je savais lui être agréable en lui communiquant de suite quelques détails sur les heureux résultats obtenus en peu de temps dans cette colonie, et ce qui me détermine aujourd’hui à les publier toutes, c’est que je me crois obligé de suivre ses intentions, et c’est à lui, qui n’est plus, que je me recommande encore pour obtenir l’indulgence avec laquelle il accueillait les moindres travaux entrepris dans un but utile.

Vers la fin de 1839, je partis pour le Brésil, où je fis un assez. long séjour; de là je passai aux États-Unis, où m’appelaient mes affaires, et, après avoir visité ce pays de liberté et de progrès, j’étais de retour à Rio-Janeiro à la fin de décembre de l’année suivante. Quelque temps après, ma santé se trouvant altérée par la fatigue et les chaleurs continuelles, je me décidai à rentrer en France, où j’arrivai en juillet 1841.

Trois ans plus tard, encouragé par mon père, qui lui-même a fait de longs voyages aux Indes, je quittai une seconde fois le Havre, au mois d’août 1844, pour me rendre à la Nouvelle-Hollande. Je visitai une partie de l’Océanie, les îles de la Société, Java, les Philippines, la Chine et les Indes-Orientales. Après trois ans d’absence, je revins en France par la mer Rouge, l’Égypte et la Méditerranée.

Je crois avoir rapporté de tous les pays que j’ai visités des collections importantes d’objets d’art et d’histoire naturelle; mais, comme l’a déjà dit M. Benjamin Delessert, mon livre n’est point une relation de voyage, il est publié comme simple souvenir et n’a pas d’autre prétention.

Voyages dans les deux océans Atlantique et Pacifique, 1844 à 1847

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