Les enfants du Platzspitz
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Franziska K. Müller. Les enfants du Platzspitz
Afin de protéger les droits personnels des personnes physiques et juridiques, certains noms et lieux ont été changés
Table
À propos du livre
À propos de l’auteur
Prologue
Dimanche soir
Un début sans fin
Les premières années fatidiques
La suite
Le père de Michelle
Sternenbühl – la colline des étoiles
Des témoins silencieux
Seule
Une terrible certitude
Adieu
Le professeur de Michelle
Enfant démon
Un nouvel univers
L’amie de Michelle
Le prince charmant
« Music Star »
Une vie heureuse
Une enfance perdue – Interview. Peter Burkhard est le directeur général de l’association pour la thérapie globale de la dépendance « Die Alternative » à Ottenbach. Il a eu une influence significative sur le travail de l’association. Depuis plus de quarante ans, il s’est engagé à aider les personnes dépendantes et leurs enfants, et a transmis ses connaissances en tant qu’expert, au sein de différents comités de la Confédération et du canton de Zurich. Monsieur Burkhard, vous travaillez depuis de nombreuses années avec des parents toxicomanes et leurs enfants. Comment vous souvenez-vous des débuts ?
Est-ce qu’on pensait à tous ces enfants qui vivaient avec leurs parents dans la rue ?
Le drame des enfants non pris en charge par des parents toxicomanes a été négligé, banalisé et n’a pas été pris en compte par les milieux professionnels concernés jusqu’à ce jour : peut-on parler de scandale ?
Néanmoins, pourquoi ces enfants ne reçoivent-ils aucune aide ou une aide insuffisante, alors qu’il existe en Suisse des dizaines d’organismes d’aide et d’institutions qui pourraient les prendre en charge ?
Le groupe cible a changé radicalement, mais pas l’attitude du système d’aide professionnelle ?
Avez-vous une réponse ?
Que se passe-t-il sinon ?
Pour quelles raisons ces questions n’ont-elles pas été posées ?
Peut-on faire une généralité pour tous les parents toxicomanes ?
Dans le cas contraire, les enfants seraient systématiquement retirés aux parents toxicomanes ?
Aujourd’hui, vous êtes l’une des rares institutions en Suisse à proposer une thérapie à deux générations. À qui s’adresse-t-elle et comment fonctionne-t-elle ?
Mais pour que les parents toxicomanes puissent s’occuper de leurs enfants, ne peut-on pas appliquer un concept moral ?
Les femmes toxicomanes ont-elles vraiment une image précise de la mère dans leur esprit ?
Les parents toxicomanes aiment-ils moins leurs enfants que les autres ?
Est-il également possible dans la pratique d’établir que la misère se transmet de génération en génération ?
Y a-t-il une place pour les enfants plus âgés dans ce concept de thérapie ?
Les contrôles dans les programmes de méthadone doivent-ils être renforcés pour que les mères et les pères toxicomanes puissent se retrouver plus tôt sous la surveillance des autorités ?
Si les parents toxicomanes sont officiellement enregistrés, il est possible de retirer la garde ou de prendre d’autres mesures pour protéger l’enfant. Pourquoi ne sont-elles pas utilisées plus souvent ?
En Suisse, au moins quatre mille enfants vivent dans des familles ayant des problèmes de drogue. Qu’en pensez-vous ?
À quels risques sont-ils exposés ?
À long terme, quelles sont les conséquences à craindre ?
Est-ce par indifférence ou par manque de courage que les institutions et le système d’aide professionnelle, mais aussi les autorités et les médecins, à qui la situation des enfants ne peut pas échapper, restent inactifs ?
Dans ce cas, peut-on parler de négligence grave ou de défaut d’assistance ?
En attendant, souhaiteriez-vous parfois un peu plus de courage civil de la part des autorités et des personnes concernées ?
Pourquoi les enfants de parents toxicomanes n’ont-ils toujours pas derrière eux des personnes qui défendent leurs droits ?
D’une part, l’enfant doit être protégé par la mère ou le père toxicomane, d’autre part, tout enfant a droit à ses parents. La protection de l’enfance et les droits de l’enfant se gênent-ils mutuellement ?
Dans le cas de Michelle Halbheer, les autorités de tutelle ont été impliquées ; le conseil, le bureau de protection de la jeunesse, mais aussi des experts extérieurs ont été témoins du martyre d’une manière ou d’une autre. Il y avait donc bien des responsables qui auraient dû s’occuper du bien-être de la jeune fille
Pouvez-vous donner un exemple ?
L’ancienne autorité de tutelle est appelée Autorités de protection de l’enfant et de l’adulte APEA depuis le 1er janvier 2013. Une amélioration de la situation des enfants dans les familles sujettes à la toxicomanie est-elle en vue ?
Les experts en toxicomanie se plaignent depuis longtemps que la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant, que la Suisse a ratifiée il y a seize ans, n’est toujours pas appliquée dans le domaine des enfants vivant dans des familles marginalisées et sujettes à la toxicomanie. Qu’en dites-vous ?
Quelles mesures proposez-vous ?
Les experts s’arrachent déjà les cheveux, surtout lorsqu’il s’agit de normes minimales. De quoi un enfant a-t-il besoin et à quoi peut-il faire face en cas d’urgence ? Avez-vous une réponse ?
Épilogue
Отрывок из книги
En mémoire des très chers amis de mon enfance
et des enfants encore oubliés aujourd’hui.
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Le professeur de Michelle
Enfant démon
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