Читать книгу The Time Machine / La Machine à explorer le temps - H.G. Wells - Страница 15

Оглавление

28

The Time Machine ~Chapter II

“Of course,” said the Psychologist, and reassured us. “That’s a simple point of psychology. I should have thought of it. It’s plain enough, and helps the paradox delightfully. We cannot see it, nor can we appreciate this machine, any more than we can the spoke of a wheel spinning, or a bullet flying through the air. If it is travelling through time fifty times or a hundred times faster than we are, if it gets through a minute while we get through a second, the impression it creates will of course be only one-fiftieth or one-hundredth of what it would make if it were not travelling in time. That’s plain enough.” He passed his hand through the space in which the machine had been. “You see?” he said, laughing.

We sat and stared at the vacant table for a minute or so. Then the Time Traveller asked us what we thought of it all.

“It sounds plausible enough tonight,” said the Medical Man; “but wait until tomorrow. Wait for the common sense of the morning.”

“Would you like to see the Time Machine itself?” asked the Time Traveller. And therewith, taking the lamp in his hand, he led the way down the long, draughty corridor to his laboratory. I remember vividly the flickering light, his queer, broad head in silhouette, the dance of the shadows, how we all followed him, puzzled but incredulous, and how there in the laboratory we beheld a larger edition of the little mechanism which we had seen vanish from before our eyes. Parts were of nickel, parts of ivory, parts had certainly been filed or sawn out of rock crystal. The thing was generally complete, but the twisted crystalline bars lay unfinished upon the bench beside some sheets of drawings, and I took one up for a better look at it. Quartz it seemed to be.

29

La Machine à explorer le temps ~ Chapitre II

– Certes oui, dit le Psychologue en nous rassurant. C'est là un point très simple de psychologie. J'aurais dû y penser ; c'est assez évident et cela soutient merveilleusement le paradoxe.

« Nous ne pouvons pas plus voir ni apprécier cette machine que nous ne pouvons voir les rayons d'une roue lancée à toute vitesse ou un boulet lancé à travers l'espace. Si elle s'avance dans le Temps cinquante fois ou cent fois plus vite que nous, si elle parcourt une minute pendant que nous parcourons une seconde, l'impression produite sera naturellement un cinquantième ou un centième de ce qu'elle serait si la machine ne voyageait pas dans le Temps. C'est bien évident. »

Il passa sa main à la place où avait été la machine.

« Comprenez-vous ? » demanda-t-il en riant.

Nous restâmes assis, les yeux fixés sur la table vide, jusqu'à ce que notre ami nous eût demandé ce que nous pensions de tout cela.

« Ça me semble assez plausible, ce soir, dit le Docteur ; mais attendons jusqu'à demain, attendons le bon sens matinal.

– Voulez-vous voir la machine elle-même ? » demanda notre ami. En disant cela, il prit une lampe et nous entraîna au long du corridor, exposé aux courants d'air, qui menait à son laboratoire. Je me rappelle très vivement la lumière tremblotante, la silhouette de sa grosse tête étrange, la danse des ombres, notre défilé à sa suite, tous ahuris mais incrédules ; et comment aussi nous aperçûmes dans le laboratoire une machine beaucoup plus grande que le petit mécanisme que nous avions vu disparaître sous nos yeux. Elle comprenait des parties de nickel, d'ivoire ; d'autres avaient été limées ou sciées dans le cristal de roche. L'ensemble était à peu près complet, sauf des barres de cristal torses qui restaient inachevées sur un établi, à côté de quelques

The Time Machine / La Machine à explorer le temps

Подняться наверх