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FERRURE DU CHEVAL

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La nature a revêtu l’extrémité des membres qui est en contact continu avec le sol, d’une enveloppe cornée qui se renouvelle continuellement d’elle-même au fur et à mesure de l’usure que la marche sur le sol des prairies, séjour normal du Cheval sauvage, imprime à ce revêtement corné. La corne du pied du Cheval, en un mot, pousse continuellement comme nos ongles, et cette poussée de corne est calculée par la nature de manière à remplacer exactement celle qui s’use par la marche, de sorte que le sabot du Cheval sauvage a toujours la même longueur, comme celle du pied du chevreuil, du cerf, en un mot de tous les animaux à sabots, fendus ou non.

Si le Cheval n’était employé que sur le terrain doux des prairies et si nous ne lui faisions faire en travail que ce qu’il ferait lui-même pour son agrément, ses pieds seraient toujours dans un état d’intégrité parfaite et la ferrure serait parfaitement inutile. Mais depuis que le Cheval est soumis à l’empire de l’homme, il est loin d’en être ainsi, et la nécessité de la ferrure s’est imposée depuis des siècles.

Il est non-seulement intéressant, mais même très-instructif de rechercher l’origine de cette pratique hardie, qui consiste à attacher, au moyen de clous plantés dans le pied du Cheval, un revêtement métallique protecteur; c’est ce que nous avons fait dans un ouvrage spécial sur l’histoire de la Maréchalerie que nous allons résumer dans le chapitre suivant.

Hygiène du cheval : ferrure

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