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« Qu’est-ce que tu fais ? Où sommes-nous— repose moi par terre ! » cria Aurélia, à bout de souffle. Elle se débattait dans les bras de Lucas, l’excitant encore plus et faisant refaire surface à son loup.

Lucas parcourut la tanière et se retrouva dans les escaliers en quelques secondes, la portant à travers les couloirs jusqu’à leur suite, passant devant sa chambre et son salon. Il l’emmena dans sa propre chambre, ralentissant à peine en franchissant le seuil.

Ouvrant la porte d’un coup d’épaule, il la porta à l’intérieur et la jeta sur le lit. Se remettant à genoux en toute hâte, Aurélia regarda autour d’elle.

« C’est ma chambre, expliqua Lucas d’un ton calme. » Ça lui ressemblait bien, tout dans les tons bleu marine et bois foncé, les fenêtres étaient ornées de rideaux sombres pour bloquer efficacement la lumière du soleil. Une grande bibliothèque occupait presque tous les pans de murs et les meubles étaient lourds et anciens. Plusieurs cartes et globes antiques décoraient la pièce.

Aurélia regarda tous ces objets avec des yeux émerveillés. Elle se retourna vers lui, agréablement surprise.

« J’aime beaucoup, dit-elle en lui souriant lentement. Ça me fait penser aux quartiers qu’aurait occupé le capitaine d’un vieux bateau.

— C’est l’idée, oui, » dit-il, s’agenouillant sur le lit à côté d’elle. Aurélia se pencha en arrière, les bras derrière le dos et la poitrine en avant.

Lucas s’approcha, passa ses doigts sur son épaule et descendit le long de son bras. Elle frémit et il recommença, de son épaule, en passant par ses clavicules et jusqu’en bas. Ses doigts soulignèrent le contour de son sein et il les écarta pour pouvoir les soupeser de ses deux mains.

Lourds, pleins et chaud ses seins épousèrent parfaitement ses mains tandis qu’elle se cambra contre lui. Il la regarda, vit ses yeux se fermer et la manière qu’elle eut de se mordre la lèvre sous ses caresses. Son abandon le fit basculer.

Lucas se pencha contre elle et posa ses lèvres sur les siennes. Il baissa sa main pour la rapprocher de lui et savoura ses doux soupirs de plaisir.

Ses lèvres s’écartèrent pour lui et la douce chaleur de son souffle lui fit bouillir le sang. Il se pressa contre elle, grogna et plongea la langue dans sa bouche. Les bras d’Aurélia remontèrent jusqu’à sa nuque et ses doigts s’enfoncèrent dans ses cheveux. Il s’agrippa à ses hanches, passa ses mains sur son dos, désirant plus. Le baiser les enflamma tous les deux et très rapidement ils se trouvèrent à bout de souffle.

Lucas rompit le baiser et se recula pour la regarder. Son visage était rouge et quand elle ouvrit les yeux, ce fut pour poser sur lui un magnifique regard saphir. Son expression semblait l’accuser de lui refuser son plaisir et il en aurait ri s’il n’avait pas été si excité.

« Déshabille-toi, » dit-il, le plus sérieusement du monde.

Elle obéit, se remettant à genoux et se saisissant de l’ourlet de sa robe. La passant par-dessus sa tête, elle se débarrassa de l’étoffe d’un seul mouvement souple. Lucas se débarrassa de sa chemise, déboutonna son jeans mais ne l’enleva pas.

Aurélia était magnifique dans la lingerie qu’il avait choisie pour elle. Deux simples morceaux de soie blanche transparente recouvraient ses seins et entre ses cuisses, de la dentelle vaporeuse dans le style des années cinquante qu’il aimait tant.

La blancheur de sa peau, la cascade cuivrée de ses boucles qui descendait jusqu’à ses hanches, ses lèvres pleines et ses magnifiques yeux bleus, sans parler de l’expression aguicheuse qu’elle avait sur le visage…

« Tu es de loin la meilleure décision que j’aie jamais prise, » lui dit-il en s’avançant vers elle pour faire glisser les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules.

Aurélia lui sourit timidement, repoussa ses cheveux et mit sa poitrine en avant. Comme une invitation. Il pouvait sentir son regard se poser sur son corps et savait que son torse et ses épaules musclées lui plaisaient.

« J’ai envie de te toucher, » dit-elle et se rapprochant. Elle s’agenouilla devant lui et fit courir ses mains sur ses épaules, ses bras. Ses yeux restaient braqués sur son visage alors qu’elle explorait de plus en plus bas. Il souffla quand elle atteint les hanches et glissa les pouces dans la ceinture de son jean.

Leurs bouches se trouvèrent et il enfouit ses mains dans ses cheveux. Les doigts d’Aurélia glissaient partout sur son corps, laissant derrière eux comme une traînée de feu. Quand ses mains passèrent sur son érection, à travers son pantalon, il fit un mouvement brusque.

Il la repoussa sur le lit et la débarrassa du fin tissu qui couvrait sa poitrine. Se penchant vers elle, il enfouit sa tête entre ses seins, les taquinant de sa barbe. Elle cria, il les prit dans ses mains et attrapa un téton avec sa bouche.

Souffler, lécher, mordiller ses seins, les frotter contre son visage l’excitait tellement que ça en devenait presque douloureux. Descendant plus bas, il lui enleva sa culotte et plaça ses paumes sur ses cuisses.

Il les écarta et se fraya un chemin vers le haut en partant des genoux, en l’embrassant, la léchant et la griffant gentiment de sa barbe naissante. Il s’arrêta pour admirer la chair rose et la trouva déjà toute mouillée, prête pour lui.

« Oh, dit-elle en ondulant les hanches. Oh, oui. »

En grognant, il posa ses doigts et frotta sa tête contre elle. Son goût, si doux, si frais sur sa langue le fit gémir et il se mit à la lécher vigoureusement. Sa langue trouva son clitoris et elle cria.

Aurélia se frottait contre sa bouche alors qu’il faisait tourner sa langue contre son clitoris, la lapait et la suçait fort. Il titilla sa vulve, puis enfonça deux doigts en elle. Il leur fit faire des allers-retours et les incurva jusqu’à atteindre son point le plus sensible. Elle se tendit, frémit et Lucas sut qu’elle y était presque.

« Putain ! » hurla-t-elle. Il aimait qu’elle crie autant et il l’encouragea en la léchant encore plus et en faisant bouger ses doigts sans relâche.

D’un coup elle se contracta et explosa contre lui.

« Lucas ! » cria-t-elle, sa vulve humide s’écrasant sur son visage. Il ralentit alors qu’elle gémissait et se retira quand elle commença à se détendre. Aurélia jeta un bras en travers de son visage, haletante, elle essayait de reprendre sa respiration.

Remontant pour s’allonger à côté d’elle, Lucas repoussa gentiment le bras de son visage et l’embrassa. Ses yeux étaient brillants de plaisir et ses joues colorées d’un beau rose. Elle se redressa à demi, se débarrassa totalement de son soutien-gorge et le jeta par terre.

« Alors ? Comment se passe ta période d’essai, jusque-là ? » demanda-t-il d’un ton neutre.

Aurélia rougit encore un peu plus.

« Eh bien, euh, c’est super. Mais…, toujours un peu essoufflée, elle laissa sa phrase en suspens.

— Mais ? demanda-t-il incrédule, en arquant un sourcil.

— Ce n’est pas un essai, dit-elle. J’avais déjà signé les papiers, avant même de descendre te rejoindre. »

Une vague de chaleur le submergea et il s’allongea pour l’embrasser à nouveau. Elle répondit instantanément, elle n’était pas encore rassasiée. Il sourit contre sa bouche, savourant son désir.

Sa main atteignit ses hanches et elle tira sur la ceinture de son pantalon.

« Enlève ça, ordonna-t-elle.

— Oui maîtresse, » dit-il d’un ton taquin en enlevant son pantalon et en le jetant au bas du lit.

Aurélia le regarda en levant un sourcil.

« Tu n’as rien dessous ? demanda-t-elle.

— Jamais, » répondit-il avec un sourire coquin.

Elle toucha ses hanches encore une fois, admirant sa nudité. Ses doigts caressèrent l’intérieur de ses cuisses et il se contracta.

« Elle est si grosse, » dit-elle en lui caressant le gland du pouce. Il jura alors qu’une grosse goûte de liquide pré séminal se mettait à couler, attestant de son désir intense de la pénétrer.

« Aurélia, la prévint-il, ne me cherche pas. Je t’ai attendue bien trop longtemps. »

Ses doigts s’enroulèrent autour de sa queue et il ferma les yeux. Le plaisir qu’il tira de ce simple contact était tellement intense qu’il aurait pu jouir dans ses mains.

Il lui attrapa les poignets et l’arrêta.

« Laisse-moi te baiser, tout de suite, » lui dit-il en la regardant dans les yeux. Il ne suppliait jamais personne, merde, mais là il avait vraiment besoin de posséder cette femelle.

« Oui, » murmura-t-elle, l’attirant sur elle.

Lucas se positionna entre ses cuisses, frottant sa queue contre son clitoris et pressant son gland sur l’entrée de son vagin.

« Maintenant ! cria Aurélia et d’un coup, Lucas s’enfonça profondément en elle.

— Oh putain ! » cria-t-il. Si chaude et si mouillée, il la sentait s’élargir pour s’adapter à lui.

Il se retira, replongea, se retira.

« Je suis désolé, je ne peux plus attendre, » murmura-t-il, la voix cassée.

Aurélia le gratifia d’un sourire satisfait et commença à onduler les hanches sous lui, donnant le rythme. Il s’accrocha à ses hanches et commença à la pilonner, serrant les dents pour maîtriser le plaisir qui menaçait de lui faire perdre le contrôle. Ses gémissements sexy le rendirent fou, tout autant que la façon dont ses seins tressautaient à chaque coup de boutoir.

« Aurélia, » dit-il, jurant, alors qu’il la sentait se contracter autour de son sexe. Elle avait les yeux fermés, le visage tendu et elle haletait en accompagnant chacune de ses poussées, le baisant elle aussi, autant qu’il la baisait.

Soudain elle se tendit, palpita, puis cria de plaisir.

Sa jouissance fit perdre le peu de contrôle qui restait à Lucas et à son tour, il cria son nom. La pénétrant de toutes ses forces, il déchargea de longues giclées de sperme en elle. Encore et encore, jusqu’à ce qu’il ait l’impression qu’il allait perdre connaissance.

Retombant sur le lit, il attira Aurélia à ses côtés et resta allongé, essoufflé. Elle se blottit contre lui et quelques instants plus tard il l’entendit pleurer doucement.

Il se redressa et lui jeta un regard étonné.

« Que se passe-t-il ? Je t’ai fait mal ? demanda-t-il, sentant la colère monter en lui, son loup dressa les oreilles, se demandant quel était le danger.

— Non, répondit-elle. Non, je veux dire, tu ne m’as pas… »

Elle laissa sa phrase en suspend pour renifler et secoua la tête.

« Dis-moi ! dit-il, commençant à se redresser.

— Non, c’est rien, c’est juste que je me sens vraiment bien, dit-elle.

— Mais tu pleures, répondit-il, les sourcils froncés.

— c’est pas ça… je viens seulement de réaliser que je ne m’étais pas sentie en sécurité depuis tellement longtemps, dit-elle.

— Oh, » dit-il, ses sourcils se fronçant un peu plus. Ce n’était certainement pas ce qu’il avait envie d’entendre.

« Je veux dire, que je me sens en sécurité, là, maintenant.

— Oh, répéta-t-il. Je vois. Tu peux, nous allons bien prendre soin de toi ici, Aurélia. »

Elle lui sourit et il revit un instant, la douce étudiante qu’elle avait un jour été et qu’il avait pu découvrir à travers les photos de son dossier.

Lucas pensa qu’elle était encore plus incroyable en personne.

« Merci, » murmura Aurélia en se blottissant contre lui.

Lucas lui embrassa le front et sourit.

Contrat ou pas, il sentait que c’était la bonne chose à faire. Et ils finirent par s’endormir, dans les bras l’un de l’autre, plus apaisés que jamais.

Choisie par le mâle Alpha Coffret

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