Читать книгу Souvenir de Mme Marguerite François 1885-1914 - Marguerite Barrier François - Страница 4
QUELQUES TÉMOIGNAGES
ОглавлениеD’UNE dame genevoise, Mme J. J. G.:
... cette charmante jeune femme, si aimante, si généreuse, si enthousiaste, débordante de sympathie, brillante d’intelligence...
D’une autre, Mme Ch. Sp.:
Elle était une nature d’élite... Son lumineux accueil, son lumineux regard sont toujours devant mes yeux.
D’une autre, Mme Th. de S.:
... cette femme exquise qui rayonnait pour tous ceux qui l’approchaient.
D’une autre, Mme E. R.:
... la franche et intelligente lumière de son regard, l’affabilité naturelle qui émanait de sa personne, m’avaient absolument conquise... J’admirais cette jeune mère qui s’occupait si tendrement de ses bébés et trouvait le temps de se donner à des œuvres sociales.
D’une autre, Mme F. B.:
La bonté émanait tellement d’elle, de son accueil, que l’on sentait bien heureux tous ceux qui vivaient de son amour.
D’une jeune femme, Mme H. L.:
Je revois les yeux de Marguerite, tout ce qu’on y lisait de tendre, de sérieux, de vibrant et d’ardent, et je me rappelle cette atmosphère de noblesse que l’on respirait autour d’elle.
D’une autre, Mme M. D.:
C’était une nature rayonnante, généreuse et noble à un degré très rare. Jamais on ne la rencontrait, ne fût-ce qu’un instant, sans se sentir meilleure après; elle était si femme dans le sens le plus complet...
... Plus je revis mes courts instants avec elle, plus je réalise tout ce qu’elle était; et en effet, avant tout, par cette sensibilité si délicate qui lui faisait deviner les âmes, elle avait le don de sympathie à un degré inouï.
D’une autre, Mme G. R.:
Marguerite était une personne comme on en rencontre rarement... J’aime repenser aux heures que j’ai passées avec elle, avec cette nature si complète et si ardente... Son amitié était forte et compréhensive, et l’on aimait s’appuyer sur elle.
D’une autre, Mme A. B.:
On se sentait entraîné avec elle par ce souffle d’aspiration qui lui faisait chercher une réalisation plus complète de la vraie personnalité ; et c’était un charme nouveau, chaque fois qu’on la voyait, de mesurer en elle le travail de la vie intérieure.
D’une autre, Mme H. G.:
J’ai si souvent admiré sa belle intelligence si éclairée et en même temps si féminine; je savais aussi les trésors de tendresse qu’elle avait pour ses enfants...
D’une autre, Mme M. Ch.:
J’avais une vraie sympathie pour elle et une profonde admiration pour ce caractère et cette intelligence si remarquables.
D’une autre, Mme J. M.:
Je l’aimais tant, j’avais tout de suite éprouvé une si grande sympathie pour elle. Je ne peux croire que sa vie si rayonnante a disparu pour tous ceux qui l’aimaient...
D’une autre amie genevoise, Mlle B. J.:
Dire qu’elle n’est plus, Marguerite, l’incarnation de la vie, un cœur et une intelligence pareils!
D’une autre, Mlle E. H.:
Je ne puis presque pas croire que ses beaux yeux au regard si profond et pur soient fermés.
De son amie intime, Mme M. L.:
... cette merveilleuse joie dont elle savait illuminer ceux qui l’approchaient, et qui soudain, à son contact, sentaient avec reconnaissance toutes leurs facilités développées, leur force de vie multipliée, leur vision du monde élargie. Nous l’aimions, n’est-ce pas, pour d’innombrables motifs; mais l’espèce de culte que nous avions pour elle, tenait surtout de ce que plus peut-être qu’aucun être que nous connaissions, elle avait le don de créer la vie, une vie intense et complexe et toujours frémissante...
De sa cousine, Mme J. B.:
Elle aimait tant la vie, notre Marguerite, et savait si bien en trouver toutes les beautés... Nous ne pouvons accepter cette séparation suprême, nous tous que réchauffait l’ardente flamme qui brûlait en elle...
D’une amie française, Mme J. O.:
L’âme si noble, si haute de Marguerite, restera un exemple pour tous ceux qui l’ont connue.
D’une autre, Mme A. B.:
Elle était si ardente, si généreuse, si vivante... je ne puis croire que cette flamme se soit éteinte... Sûrement cette belle intelligence, ce cœur si chaud, continueront à vivre et à se développer ailleurs.
D’une autre, Mme A. O.:
... celle qui restera toujours la personnification de la vie et de tous les dons les plus beaux!
De Miss G., directrice du Foyer des Etudiantes à Genève:
... Cette amie si affectueuse, si comprenante, qui était prête à partager ses idées belles et ses pensées avec nous et de tendre la main à des jeunes de toute nationalité.
D’une jeune Suisse-allemande, ancienne élève de l’Université, Mlle E. K.:
Dans mon souvenir, elle a toujours vécu comme une femme rare, elle était quelqu’un... Je n’ai pas eu le bonheur de la connaître de bien près; mais elle avait autour d’elle une atmosphère à elle, un intérieur des plus harmonieux, une façon charmante de vous recevoir, elle venait avec un cœur plein d’affection. Et son regard vous disait quelle était vaillante, énergique, intelligente au plus haut degré. Je la regrette comme j’ai rarement regretté une femme...
D’une note lue par ses amies à une réunion de jeunes femmes, à Morges, en mars 1915:
... Elle était avant tout une vivante au cœur ardent et passionné ; elle avait une intuition de l’âme des autres qui vous rapprochait d’elle tout de suite; elle cherchait à vous comprendre jusque dans les détails. On ne pouvait la rencontrer, ne fût-ce qu’un instant, sans se sentir immédiatement soulevé au contact de sa personnalité...
Cette existence très courte nous laisse d’un côté la douloureuse impression de quelque chose d’inachevé. Elle semblait si indispensable à ses bien-aimés! Et pourtant, en contemplant cette vie, en voyant les témoignages innombrables qui lui sont rendus, toute la plénitude à laquelle elle était parvenue, la beauté très pure qui en rayonne et qui nous enveloppe, on pense à ces mots: «Mourir, ce n’est pas cesser d’être, c’est cesser d’apparaître.»
D’un de ses frères:
Elle était le véritable centre de notre famille, celle qui nous comprenait tous et auprès de qui nous aimions à venir pour demander un conseil et un appui, sûrs d’être éclairés par son grand cœur et son intelligence si précise.
D’un ami français, M. B. L.:
La puissance d’attraction et de vie, de joie et d’exaltation qui se dégageait de sa personne, faisait d’elle une personne unique, supérieure certes à toutes celles que ma mémoire pourrait lui comparer.
D’un autre, M. Et. M.:
Marguerite, l’image de la vie! Elle avait tant de jeunesse, une si belle capacité de joie!... Moi-même, je revois Marguerite depuis ma petite enfance, comme un être d’élection dans ma vie...
Du pasteur L. M., à Lyon:
Je ne pense pas que personne ait eu le privilège de rencontrer sur son chemin, même en passant, celle dont vous êtes maintenant séparé, sans avoir été sous l’impression du rayonnement qui se dégageait d’elle.
D’un professeur français, M. P.-M. M.:
J’avais passé près d’elle quelques moments trop courts, et j’avais. gardé de sa belle jeunesse, de son esprit, de ses grâces si vives, de son entrain plein de charme un souvenir qui ne fait aujourd’hui qu’augmenter ma peine...
D’un autre, M. G. R.:
Nous n’avions pas vu beaucoup Mme François, juste assez pour désirer la connaître bien, et pour sentir qu’il était bon de la connaître... Son humeur franche, ses grands yeux clairs, son rire éclatant, l’ardeur de son âme visible dans tout son visage et dans toute sa personne, son esprit de bonté et de charité attiraient, séduisaient...
D’un autre, M. E. T.:
... une personne douée de qualités de cœur et d’esprit aussi rares que Mme François.
D’un professeur à l’Université de Genève, M. A. N.:
Ma femme appréciait très spécialement Mme François, sa prévenance, son ouverture et sa maturité d’esprit, sa joie communicative, son apparence de forte vitalité.
D’un autre, M. F. De C.:
Sa physionomie toute d’intelligence et de charme, et si captivante, s’impose encore toute fraîche et jeune à notre esprit, je dirai même à nos yeux.
D’un autre, M. W. R.:
Je l’ai connue assez pour comprendre l’affection et l’admiration dont elle était entourée de tous.
De M. L. D., directeur d’une revue littéraire:
Lorsque je pense à elle, je retrouve une des personnes les plus vivantes, les plus pleines d’entrain et de charme qu’il m’ait été donné de rencontrer.
D’un ami genevois, le professeur H. R.:
Mme François avait l’âme si chaleureuse, elle possédait une telle richesse de vie intense et généreuse, que sa mort, nous tous qui étions à Bursins le sentions, creusait un vide immense, béant, dans le cœur de chacun.
D’un autre, l’avocat G. W.:
Nous étions de ceux qui pensaient que sa présence à Genève était une joie et une force.
D’un autre, le professeur M. Du P.:
J’ai assez connu celle que vous pleurez pour sentir ce qu’il y avait en elle de bonté, de grâce et d’élévation; il y avait tant de douceur, tant de sincérité dans tout son être!
D’un autre, l’avocat A. P.:
... cette belle et noble nature dont on ne savait oublier l’accueil et le geste et qui savait si bien comprendre et soutenir.
D’un autre, M. Ch. G.:
Tant de dons, si remarquablement réunis en elle, avaient donné à sa vie une ampleur qui frappait du premier coup.
D’un autre, le professeur A. O.:
Elle était si pleine de vie, si intensément jeune de caractère qu’elle redonnait de l’entrain à tous ceux qui avaient la joie de la rencontrer. Je me rappellerai toujours quelques conversations que j’ai eues avec elle, au concert ou chez elle; je n’ai jamais trouvé chez personne un goût plus affiné ni une intelligence plus claire.
D’un autre, le pasteur A. G.:
Nous ne relevons les regards que pour chercher en haut, très haut, la source de lumière dont elle fut ici-bas le reflet bienfaisant et exquis!
D’un autre, le professeur P. B.:
Elle était de ces natures qu’il suffit d’approcher une fois pour en deviner la richesse.
D’un autre, le sculpteur C. A.:
J’avais appris à affectionner sa valeur morale, son intelligence très vive, passionnée de vérité et de vie.
Quelle perte aussi pour ses enfants! Ils avaient une mère unissant à des qualités d’élite un cœur maternel d’une profonde sensibilité.
D’un autre, l’écrivain D. B.-B.:
... cette charmante femme, si bonne, si simple, pour laquelle nous professions tant d’affectueuse admiration!
D’un autre, le docteur L. W.-B.:
... cette belle, grande, sereine âme, si jeune, si vaillante, si amoureuse de la vie, si large, si ardente...
Du pasteur G. B. (temple de Bursins, 8 novembre 1914):
Elle ne connaissait pas ces faciles paix dont se satisfont les esprits superficiels. Elle n’était pas non plus de ceux qui ont le privilège de s’absorber dans un rêve très haut et de n’en jamais descendre. Elle participait aux luttes humaines. Elle voulait être dans la mêlée. Elle faisait partie de la cohorte des combattants qui s’engagent au service de la grande patrie: l’humanité.