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CHAPITRE XVI.

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1. Le Philosophe a dit: Que les facultés des puissances subtiles du ciel et de la terre sont vastes et profondes!

2. On cherche à les apercevoir, et on ne les voit pas; on cherche à les entendre, et on ne les entend pas; identifiées à la substance des choses, elles ne peuvent en être séparées.

3. Elles font que, dans tout l'univers, les hommes purifient et sanctifient leur cœur, se revêtent de leurs habits de fête pour offrir des sacrifices et des oblations à leurs ancêtres. C'est un océan d'intelligences subtiles! Elles sont partout au-dessus de nous, à notre gauche, à notre droite; elles nous environnent de toutes parts!

4. Le Livre des Vers dit[11]:

«L'arrivée des esprits subtils

Ne peut être déterminée;

A plus forte raison si on les néglige.»

5. Ces esprits cependant, quelque subtils et imperceptibles qu'ils soient, se manifestent dans les formes corporelles des êtres; leur essence étant une essence réelle, vraie, elle ne peut pas ne pas se manifester sous une forme quelconque.

Voilà le seizième chapitre. On ne peut ni voir ni entendre ces esprits subtils; c'est-à-dire qu'ils sont dérobés à nos regards par leur propre nature. Identifiés avec la substance des choses telles qu'elles existent, ils sont donc aussi d'un usage général. Dans les trois chapitres qui précèdent celui-ci, il est parlé de choses d'un usage restreint, particulier; dans les trois chapitres suivants, il est parlé de choses d'un usage général; dans ce chapitre-ci, il est parlé tout à la fois de choses d'un usage général, obscures et abstraites; il comprend le général et le particulier. (TCHOU-HI.)

[11] Livre Ta-ya, ode Y-tchi.

Les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine

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