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ARMES

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Canons. — Au mois d’octobre 1870, la Société des gens de lettres eut la généreuse pensée d’offrir un canon à la défense nationale. Pour réunir la somme nécessaire, elle fit donner au Théâtre de la Porte-Saint-Martin et à l’Opéra, trois auditions des Châtiments ou les plus beaux morceaux furent lus par les premiers artistes de Paris. Ces trois séances rapportèrent exactement 16.817 fr. 09 et, déduction faite des frais, une somme de 10,600 fr. fut affectée à la fabrication, non pas d’un seul, mais de deux canons, dont l’un fut baptisé du nom de Victor Hugo et l’autre de celui de Châtiment.

Fusil. — Le 1er avril 1868, M. Morisseaux, habile armurier de Liège, envoie à titre d’hommage à Victor Hugo, un magnifique fusil. Sur cette arme se trouve sculpté, par une main habile, le profil du poète. Sur les trois faces en relief, on lit: Hommage à Victor Hugo. Homo fiat vir pro libertate. Sur les cinq autres facettes, en creux et entre les inscriptions principales, sont inscrits les titres de toutes les œuvres du poète. (Supplément au Figaro, 25 août 1883.)

Navire cuirassé. — Dans un article du Journal paru le 14 mars 1901 on lit, sous la rubrique:

MARINE: Augmentation de la flotte française. — Le ministre de la Marine, qui avait préparé tous les détails du programme d’augmentation de la flotte, en vue d’en assurer l’exécution, a pu, dès la promulgation de la loi de finances, donner des ordres aux arsenaux et passer des marchés avec l’industrie privée pour la construction des bâtiments prévus à l’annexe des constructions neuves.

Les mises en chantier ordonnées dans les arsenaux comprennent: à Toulon, un croiseur cuirassé de 12.550 tonneaux et de 22 nœuds de vitesse, qui portera le nom de «Victor Hugo»...

Victor Hugo par le bibelot, le populaire, l'annonce, la chanson

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