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VI

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Lili propose à Lucien d’augmenter le nombre des voyageurs; elle aime beaucoup ses poupées, et elle voudrait bien les emmener avec elle. Il n’y en a que sept, grandes et petites. Lucien convient que Mesdames les poupées ajouteraient beaucoup aux agréments du voyage; mais il fait comprendre à sa cousine que l’utilité doit passer avant l’agrément, et qu’à tant faire que de porter quelque chose, il vaut mieux que ce soit quelque chose à manger et à boire.

— Si tu emportais ton mouton?

— Mon mouton n’est pas à manger, s’écrie Mademoiselle Lili —et d’ailleurs il est en carton.

— En voyage, répond Monsieur Lucien, on mange tout — et un mouton de carton vaut encore mieux que rien. — C’est peut-être très bon — tu n’en a jamais mangé, tu ne peux pas savoir.

— Je sais, je sais, répond Mademoiselle Lili, que si j’emporte mon Robin — ça ne sera pas pour le faire cuire — on ne peut pas faire cuire un mouton qu’on aime — on ne mange jamais les moutons qu’on connaît. Les moutons qu’on mange, c’est toujours les moutons qu’on ne connaît pas, les moutons des autres; promets-moi que tu ne mangeras pas Robin, Lucien!

— Si Robin ne peut pas être des vivres, dit Lucien, ça n’est pas la peine de l’emporter...

— Si, si, je veux l’emporter, et que tu ne le manges pas!

Monsieur Lucien s’engage à ne pas manger le Robin de Mademoiselle Lili. Il espère qu’ils en rencontreront des autres, ou des gibiers encore meilleurs.

LILI AIME BEAUCOUP SES POUPÉES, ET ELLE VOUDRAIT BIEN LES EMMENER AVEC ELLE.


Voyages et découvertes de Mademoiselle Lili et de son cousin Lucien

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