Читать книгу Comme il vous plaira - Уильям Шекспир, William Szekspir, the Simon Studio - Страница 3
ACTE PREMIER
SCÈNE II
ОглавлениеPlaine devant le palais du duc
ROSALINDE et CÉLIE
CÉLIE. – Je t'en conjure, Rosalinde, ma chère cousine, sois plus gaie.
ROSALINDE. – Chère Célie, je montre bien plus de gaieté que je n'en possède; et tu veux que j'en montre encore davantage? Si tu ne peux m'apprendre à oublier un père banni, renonce à vouloir m'apprendre à me souvenir d'une grande joie.
CÉLIE. – Ah! je vois bien que tu ne m'aimes pas aussi tendrement que je t'aime; car si mon oncle, ton père, au lieu d'être banni, avait au contraire banni ton oncle, le duc mon père, pourvu que tu fusses restée avec moi, mon amitié pour toi m'aurait appris à prendre ton père pour le mien; et tu en ferais autant, si la force de ton amitié égalait celle de la mienne.
ROSALINDE. – Eh bien! je veux tâcher d'oublier ma situation, pour me réjouir de la tienne.
CÉLIE. – Tu sais que mon père n'a que moi d'enfants; il n'y a pas d'apparence qu'il en ait jamais d'autre; et certainement à sa mort tu seras son héritière; tout ce qu'il a enlevé de force à ton père, je te le rendrai par affection; sur mon honneur, je le ferai, et que je devienne un monstre s'il m'arrive d'enfreindre ce serment! Ainsi, ma charmante Rose, ma chère Rose, sois gaie.
ROSALINDE. – Je le serai désormais, cousine; je veux imaginer quelque amusement. Voyons, que penses-tu de faire l'amour?
CÉLIE. – Oh! ma chère, je t'en prie, fais de l'amour un jeu; mais ne va pas aimer sérieusement aucun homme, et même par amusement ne va jamais si loin que tu ne puisses te retirer en honneur et sans rougir.
ROSALINDE. – Eh bien! à quoi donc nous amuserons-nous?
CÉLIE. – Asseyons-nous, et par nos moqueries dérangeons de son rouet cette bonne ménagère, la Fortune, afin qu'à l'avenir ses dons soient plus également partagés2.
ROSALINDE. – Je voudrais que cela fût en notre pouvoir, car ses bienfaits sont souvent bien mal placés, et la bonne aveugle fait surtout de grandes méprises dans les dons qu'elle distribue aux femmes.
CÉLIE. – Oh! cela est bien vrai; car celles qu'elle fait belles, elle les fait rarement vertueuses, et celles qu'elle fait vertueuses, elle les fait en général bien laides.
ROSALINDE. – Mais, cousine, tu passes de l'office de la Fortune à celui de la Nature. La Fortune est la souveraine des dons de ce monde, mais elle ne peut rien sur les traits naturels.
(Entre Touchstone.)
CÉLIE. – Non?.. Lorsque la Nature a formé une belle créature, la Fortune ne peut-elle pas la faire tomber dans le feu? Et, bien que la Nature nous ait donné de l'esprit pour railler la Fortune, cette même fortune envoie cet imbécile pour interrompre notre entretien.
ROSALINDE. – En vérité, la Fortune est trop cruelle envers la Nature, puisque la Fortune envoie l'enfant de la nature pour interrompre l'esprit de la nature.
CÉLIE. – Peut-être n'est-ce pas ici l'ouvrage de la Fortune, mais celui de la Nature elle-même, qui, s'apercevant que notre esprit naturel est trop épais pour raisonner sur de telles déesses, nous envoie cet imbécile pour notre pierre à aiguiser3, car toujours la stupidité d'un sot sert à aiguiser l'esprit. – Eh bien! homme d'esprit, où allez-vous?
TOUCHSTONE. – Maîtresse, il faut que vous veniez trouver votre père.
CÉLIE. – Vous a-t-on fait le messager?
TOUCHSTONE. – Non, sur mon honneur; mais on m'a ordonné de venir vous chercher.
ROSALINDE. – Où avez-vous appris ce serment, fou?
TOUCHSTONE. – D'un certain chevalier, qui jurait sur son honneur que les beignets étaient bons, et qui jurait encore sur son honneur que la moutarde ne valait rien: moi, je soutiendrai que les beignets ne valaient rien, et que la moutarde était bonne, et cependant le chevalier ne faisait pas un faux serment.
CÉLIE. – Comment prouverez-vous cela, avec toute la masse de votre science?
ROSALINDE. – Allons, voyons, démuselez votre sagesse.
TOUCHSTONE. – Avancez-vous toutes deux, caressez-vous le menton, et jurez par votre barbe que je suis un fripon4.
CÉLIE. – Par notre barbe, si nous en avions, tu es un fripon.
TOUCHSTONE. – Et moi, je jurerais par ma friponnerie, si j'en avais, que je suis un fripon; mais si vous jurez par ce qui n'est pas, vous ne faites pas de faux serment; aussi le chevalier n'en fit pas davantage, lorsqu'il jura par son honneur, car il n'en eut jamais, ou s'il en avait eu, il l'avait perdu à force de serments, longtemps avant qu'il vît ces beignets ou cette moutarde.
CÉLIE. – Dis-moi, je te prie, de qui tu veux parler?
TOUCHSTONE. – De cet homme que le vieux Frédéric, votre père, aime tant.
CÉLIE. – L'amitié de mon père suffit pour l'honorer: en voilà assez; ne parle plus de lui; tu seras fouetté un de ces jours pour tes moqueries.
TOUCHSTONE, – C'est une grande pitié, que les fous ne puissent dire sagement ce que les sages font follement.
CÉLIE. – Par ma foi, tu dis vrai; car, depuis que le peu d'esprit qu'ont les fous5 a été condamné au silence, le peu de folie des gens sages se montre extraordinairement. – Voici monsieur Le Beau.
(Entre Le Beau.)
ROSALINDE. – Avec la bouche pleine de nouvelles.
CÉLIE. – Qu'il va dégorger sur nous, comme les pigeons donnent à manger à leurs petits.
ROSALINDE. – Alors nous serons farcies de nouvelles.
CÉLIE. – Tant mieux, nous n'en trouverons que plus de chalands. Bonjour, monsieur Le Beau; quelles nouvelles?
LE BEAU. – Belle princesse, vous avez perdu un grand plaisir.
CÉLIE. – Du plaisir! de quelle couleur?
LE BEAU. – De quelle couleur, madame? Que voulez-vous que je vous réponde?
ROSALINDE. – Au gré de votre esprit et du hasard.
TOUCHSTONE. – Ou comme le voudront les décrets de la destinée.
CÉLIE. – Très-bien dit: voilà qui est maçonné avec une truelle6.
TOUCHSTONE. – Ma foi, si je ne garde pas mon rang7…
ROSALINDE. – Tu perds ton ancienne odeur.
LE BEAU. – Vous me troublez, mesdames; je voulais vous faire le récit d'une belle lutte que vous n'avez pas eu le plaisir de voir.
ROSALINDE. – Dites-nous toujours l'histoire de cette lutte.
LE BEAU. – Je vous en dirai le commencement; et si cela plaît à Vos Seigneuries, vous pourrez en voir la fin; car le plus beau est encore à faire, et ils viennent l'exécuter précisément dans l'endroit où vous êtes.
CÉLIE. – Eh bien! le commencement, qui est mort et enterré?
LE BEAU. – Arrive un vieillard avec ses trois fils.
CÉLIE. – Je pourrais trouver ce début-là à un vieux conte.
LE BEAU. – Trois jeunes gens de belle taille et de bonne mine…
ROSALINDE. – Avec des écriteaux à leur cou8 portant: «On fait à savoir par ces présentes, à tous ceux à qui il appartiendra…»
LE BEAU. – L'aîné des trois a lutté contre Charles, le lutteur du duc: Charles, en un instant, l'a renversé, et lui a cassé trois côtes; de sorte qu'il n'y a guère d'espérance qu'il survive. Il a traité le second de même, et le troisième aussi. Ils sont étendus ici près; le pauvre vieillard, leur père, fait de si tristes lamentations à côté d'eux, que tous les spectateurs le plaignent en pleurant.
ROSALINDE. – Hélas!
TOUCHSTONE. – Mais, monsieur, quel est donc l'amusement que les dames ont perdu?
LE BEAU. – Hé! celui dont je parle.
TOUCHSTONE. – Voilà donc comme les hommes deviennent plus sages de jour en jour! C'est la première fois de ma vie que j'aie jamais entendu dire que de voir briser des côtes était un amusement pour les dames.
CÉLIE. – Et moi aussi, je te le proteste.
ROSALINDE. – Mais y en a-t-il encore d'autres qui brûlent d'envie de voir déranger ainsi l'harmonie de leurs côtes? Y en a-t-il un autre qui se passionne pour le jeu de brise-côte9. – Verrons-nous cette lutte, cousine?
LE BEAU. – Il le faudra bien, mesdames, si vous restez où vous êtes; car c'est ici l'arène que l'on a choisie pour la lutte, et ils sont prêts à l'engager.
CÉLIE. – Ce sont sûrement eux qui viennent là-bas: restons donc, et voyons-la.
(Fanfares. – Entrent le duc Frédéric, les seigneurs de sa cour, Orlando, Charles et suite.)
FRÉDÉRIC. – Avancez: puisque le jeune homme ne veut pas se laisser dissuader, qu'il soit téméraire à ses risques et périls.
ROSALINDE. – Est-ce là l'homme?
LE BEAU. – Lui-même, madame.
CÉLIE. – Hélas! il est trop jeune; il a cependant l'air de devoir remporter la victoire.
FRÉDÉRIC. – Quoi! vous voilà, ma fille, et vous aussi ma nièce? Vous êtes-vous glissées ici pour voir la lutte?
ROSALINDE. – Oui, monseigneur, si vous voulez nous le permettre.
FRÉDÉRIC, – Vous n'y prendrez pas beaucoup de plaisir, je vous assure: il y a une si grande inégalité de forces entre les deux hommes! Par pitié pour la jeunesse de l'agresseur, je voudrais le dissuader; mais il ne veut pas écouter mes instances. Parlez-lui, mesdames; voyez si vous pourrez le toucher.
CÉLIE. – Faites-le venir ici, mon cher monsieur Le Beau.
FRÉDÉRIC. – Oui, appelez-le; je ne veux pas être présent.
(Il se retire à l'écart.)
LE BEAU. – Monsieur l'agresseur, les princesses voudraient vous parler.
ORLANDO. – Je vais leur présenter l'hommage de mon obéissance et de mon respect.
ROSALINDE. – Jeune homme, avez-vous défié Charles le lutteur?
ORLANDO. – Non, belle princesse; il est l'agresseur général: je ne fais que venir comme les autres, pour essayer avec lui la force de ma jeunesse.
CÉLIE. – Monsieur, vous êtes trop hardi pour votre âge: vous avez vu de cruelles preuves de la force de cet homme. Si vous pouviez vous voir avec vos yeux, ou vous connaître avec votre jugement, la crainte du malheur où vous vous exposez vous conseillerait de chercher des entreprises moins inégales. Nous vous prions, pour l'amour de vous-même, de songer à votre sûreté, et de renoncer à cette tentative.
ROSALINDE. – Rendez-vous, monsieur, votre réputation n'en sera nullement lésée: nous nous chargeons d'obtenir du duc que la lutte n'aille pas plus loin.
ORLANDO. – Je vous supplie, mesdames, de ne pas me punir par une opinion désavantageuse: j'avoue que je suis très-coupable de refuser quelque chose à d'aussi généreuses dames; mais accordez-moi que vos beaux yeux et vos bons souhaits me suivent dans l'essai que je vais faire. Si je suis vaincu, la honte n'atteindra qu'un homme qui n'eut jamais aucune gloire: si je suis tué, il n'y aura de mort que moi, qui en serais bien aise: je ne ferai aucun tort à mes amis, car je n'en ai point pour me pleurer; ma mort ne sera d'aucun préjudice au monde, car je n'y possède rien; je n'y occupe qu'une place, qui pourra être mieux remplie, quand je l'aurai laissée vacante.
ROSALINDE. – Je voudrais que le peu de force que j'ai fût réunie à la vôtre.
CÉLIE. – Et la mienne aussi pour augmenter la sienne.
ROSALINDE. – Portez-vous bien! fasse le ciel que je sois trompée dans mes craintes pour vous!
ORLANDO. – Puissiez-vous voir exaucer tous les désirs de votre coeur!
CHARLES. – Allons, où est ce jeune galant, qui est si jaloux de coucher avec sa mère la terre?
ORLANDO. – Le voici tout prêt, monsieur; mais il est plus modeste dans ses voeux que vous ne dites.
FRÉDÉRIC. – Vous n'essayerez qu'une seule chute?
CHARLES. – Non, monseigneur, je vous le garantis; si vous avez fait tous vos efforts pour le détourner de tenter la première, vous n'aurez pas à le prier d'en risquer une seconde.
ORLANDO. – Vous comptez bien vous moquer de moi après la lutte; vous ne devriez pas vous en moquer avant; mais voyons; avancez.
ROSALINDE. – O jeune homme, qu'Hercule te seconde!
CÉLIE. – Je voudrais être invisible, pour saisir ce robuste adversaire par la jambe.
(Charles et Orlando luttent.)
ROSALINDE. – O excellent jeune homme!
CÉLIE. – Si j'avais la foudre dans mes yeux, je sais bien qui des deux serait terrassé.
FRÉDÉRIC. – Assez, assez.
(Charles est renversé, acclamations.)
ORLANDO. – Encore, je vous en supplie, monseigneur; je ne suis pas encore en haleine.
FRÉDÉRIC. – Comment te trouves-tu, Charles?
LE BEAU. – Il ne saurait parler, monseigneur.
FRÉDÉRIC. – Emportez-le. (A Orlando.) Quel est ton nom, jeune homme?
ORLANDO. – Orlando, monseigneur, le plus jeune des fils du chevalier Rowland des Bois.
FRÉDÉRIC. – Je voudrais que tu fusses le fils de tout autre homme: le monde tenait ton père pour un homme honorable, mais il fut toujours mon ennemi: cet exploit que tu viens de faire m'aurait plu bien davantage, si tu descendais d'une autre maison. Mais, porte-toi bien, tu es un brave jeune homme; je voudrais que tu te fusses dit d'un autre père!
(Frédéric sort avec sa suite et Le Beau.)
CÉLIE. – Si j'étais mon père, cousine, en agirais-je ainsi?
ORLANDO. – Je suis plus fier d'être le fils du chevalier Rowland, le plus jeune de ses fils, et je ne changerais pas ce nom pour devenir l'héritier adoptif de Frédéric.
ROSALINDE. – Mon père aimait le chevalier Rowland comme sa propre âme, et tout le monde avait pour lui les sentiments de mon père: si j'avais su plus tôt que ce jeune homme était son fils, je l'aurais conjuré en pleurant plutôt que de le laisser s'exposer ainsi.
CÉLIE. – Allons, aimable cousine, allons le remercier et l'encourager. Mon coeur souffre de la dureté et de la jalousie de mon père. – Monsieur, vous méritez des applaudissements universels; si vous tenez aussi bien vos promesses en amour que vous venez de dépasser ce que vous aviez promis, votre maîtresse sera heureuse.
ROSALINDE, lui donnant la chaîne qu'elle avait à son cou. – Monsieur, portez ceci en souvenir de moi, d'une jeune fille disgraciée de la fortune, et qui vous donnerait davantage, si sa main avait des dons à offrir. – Nous retirons-nous, cousine?
CÉLIE. – Oui. – Adieu, beau gentilhomme.
ORLANDO. – Ne puis-je donc dire: je vous remercie! Tout ce qu'il y avait de mieux en moi est renversé, ce qui reste devant vous n'est qu'une quintaine10, un bloc sans vie.
ROSALINDE. – Il nous rappelle: mon orgueil est tombé avec ma fortune. Je vais lui demander ce qu'il veut. – Avez-vous appellé, monsieur? monsieur, vous avez lutté à merveille, et vous avez vaincu plus que vos ennemis.
CÉLIE. – Voulez-vous venir, cousine?
ROSALINDE. – Allons, du courage. Portez-vous bien.
(Rosalinde et Célie sortent.)
ORLANDO. – Quelle passion appesantit donc ma langue? Je ne peux lui parler, et cependant elle provoquait l'entretien. (Le Beau rentre.) Pauvre Orlando, tu as renversé un Charles et quelque être plus faible te maîtrise.
LE BEAU. – Mon bon monsieur, je vous conseille, en ami, de quitter ces lieux. Quoique vous ayez mérité de grands éloges, les applaudissements sincères et l'amitié de tout le monde, cependant telles sont maintenant les dispositions du duc qu'il interprète contre vous tout ce que vous avez fait: le duc est capricieux; enfin, il vous convient mieux à vous de juger ce qu'il est, qu'à moi de vous l'expliquer.
ORLANDO. – Je vous remercie, monsieur; mais, dites-moi, je vous prie, laquelle de ces deux dames, qui assistaient ici à la lutte, était la fille du duc?
LE BEAU. – Ni l'une ni l'autre, si nous les jugeons par le caractère: cependant la plus petite est vraiment sa fille, et l'autre est la fille du duc banni, détenue ici par son oncle l'usurpateur, pour tenir compagnie à sa fille; elles s'aiment, l'une et l'autre, plus que deux soeurs ne peuvent s'aimer. Mais je vous dirai que, depuis peu, ce duc a pris sa charmante nièce en aversion, sans aucune autre raison, que parce que le peuple fait l'éloge de ses vertus, et la plaint par amour pour son bon père. Sur ma vie, l'aversion du duc contre cette jeune dame éclatera tout à coup. – Monsieur, portez-vous bien; par la suite, dans un monde meilleur que celui-ci, je serai charmé de lier une plus étroite connaissance avec vous, et d'obtenir votre amitié.
ORLANDO. – Je vous suis très-redevable: portez-vous bien. (Le Beau sort.) Il faut donc que je tombe de la fumée dans le feu11. Je quitte un duc tyran pour rentrer sous un frère tyran: mais, ô divine Rosalinde!..
(Il sort.)
2
Nous avons déjà vu, dans Antoine et Cléopâtre, que Shakspeare donne un rouet à la Fortune et en fait une ménagère.
3
Célie et Rosalinde jouent sur le sens du mot Touchstone, qui veut dire pierre à aiguiser ou pierre de touche. Les clowns du théâtre anglais sont des bouffons, des graciosi; il ne faut pas les confondre avec les fous en titre.
4
On trouve une phrase équivalente dans Gargantua.
5
Tôt ou tard la vérité devait déplaire à la cour, même dans la bouche des fous.
6
Grossièrement, expression proverbiale.
7
Rank, rang et rance, équivoque.
8
Bill, pertuisane, billet, écriteau. L'équivoque roule sur la double signification du mot.
9
Côtes rompues, musique rompue, analogie entre la flûte inégale de Pan, et la disposition anatomique des côtes.
10
Quintaine, poteau fiché en plaine auquel on suspendait un bouclier qui servait de but aux javelots, ou aux lances, dans les joutes:
Lasse enfin de servir au peuple de quintaine.
11
From the smoke into the smother, de la fumée dans l'étouffoir.