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CHAPITRE IV
LES ROUMAINS DU SUD

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Nous les désignerons ainsi,–car ils se nomment eux-mêmes Roumains ou Aromâni, la phonétique de leur dialecte latin comportant l'emploi de la voyelle A devant le R initial,–et non sous les sobriquets plus ou moins malveillants de Tzintzari et de Koutzo-Valaques15, que leur attribuent les peuples voisins.

Les Roumains de Turquie ont peu fait parler d'eux jusqu'ici dans les sphères diplomatiques et dans la presse occidentale, et si même ils ont attiré l'attention au cours de ces dernières années, c'est à cause de la question des réformes. Ils sont pourtant dignes de toute la sympathie de l'Europe, tant par leur origine, leur passé, leurs incontestables qualités morales et intellectuelles, que par leur attitude sérieuse et calme au milieu de tous les événements dont l'Orient est le théâtre.

Nous avons déclaré plus haut que nous ne discuterions pas les controverses historiques susceptibles de nous entraîner hors du cadre de cette étude politique, dont une solution aussi équitable que possible du problème oriental est l'unique objet. Toutefois, nous croyons utile de rappeler à larges traits comment cet élément latin s'est établi et a subsisté dans la péninsule balkanique.

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Koutzo-Valaques, d'après l'étymologie turque, signifierait d'ailleurs, non Valaques boiteux, mais Petits-Valaques (Kiuciuk-Vlah) ou Roumains de l'Épire, par opposition aux Grands-Valaques de Thessalie.

Une Confédération Orientale comme solution de la Question d'Orient

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