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CHAPITRE IX.
Problèmes résolus par l'époque citée

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CES propositions étant admises, l'on peut résoudre d'une manière satisfaisante presque toutes les difficultés chronologiques, géographiques et historiques contenues dans le Pentateuque. Et d'abord en considérant que son apparition ou promulgation l'an 18 de Josiah, correspond à l'an 621 avant notre ère, on voit la raison de tous les faits disparates dont ce livre offre les citations. Par exemple, on conçoit que Helquiah écrivant dans Jérusalem, à l'occident et en deçà du Jourdain, a dû dire «que Moïse parla et mourut au delà du Jourdain, du coté du soleil levant;» et il a pu ajouter avec convenance «que personne n'avait connu le lieu de sa sépulture jusqu'à ce jour,» puisque 8 siècles étaient écoulés; et encore, «qu'aucun prophète égal à Moïse ne s'était élevé en Israël:» un tel prononcé a de la dignité et de la modestie dans la bouche d'un grand-prêtre successeur de Moïse.

On conçoit aussi comment Helquiah a pu employer, au temps d'Abraham, les mots Iahouh et Dan, qui ne furent usités que long-temps après; comment il a fait des notes explicatives sur le lit d'Og, roi de Basan, sur les rois qui régnèrent en Edom, avant qu'il y eût des rois en Israël, comment il a cité le livre des Guerres du Seigneur, celui de Moshalim, ou traditions, etc., et employé le terme de nabia pour prophète, au lieu de raï, voyant, qui fut usité jusqu'après David; enfin, comment il a pu dire: «de la terre de Sennar est sorti l'Assyrien qui a bâti Ninive,» événement qui date de l'an 1218, ainsi que nous le prouverons. Cette remarque avait alors de l'intérêt pour les Juifs, à qui 150 ans de guerres avaient fait connaître les Assyriens, tandis qu'auparavant, soit sous Moïse, soit sous David, ils n'avaient aucun rapport avec ce peuple lointain, et ne le connaissaient que vaguement.

Le mérite de cette date tardive du Pentateuque ne se borne pas là. Elle a encore l'avantage d'expliquer plusieurs énigmes de la Genèse et du livre des Nombres, qui sont restées inintelligibles jusqu'à ce jour. Par explique, elle explique les bénédictions supposées que Jacob mourant est censé donner à ses enfants..... Nous disons supposées, parce qu'il est inconcevable qu'il y ait eu là un sténographe pour les recueillir,58 et qu'en les examinant avec critique, l'on y découvre un résumé allégorique de l'historique de chaque tribu, présenté, selon l'usage oriental, sous une forme prophétique.

«Zabulon habitera aux bords de la mer, près des ports, appuyé contre Sidon: Issachar, âne robuste, voyant que sa terre est bonne, baissera59 l'épaule sous le fardeau, et paiera le tribut. Le pain d'Aser est excellent… Je diviserai Siméon et Lévi: je le disperserai en Israël (les lévites n'eurent point de lot spécial…); le sceptre ne sera point ôté de Juda, ni le trône d'entre ses pieds; jusqu'à ce que vienne celui à qui appartient le sceptre et l'obéissance…» Remarquez qu'au temps de Josiah le sceptre avait été ôté d'Israël, c'est-à-dire des tribus, et qu'il restait en Juda, mais avec l'incertitude d'y persister s'il venait un puissant à qui appartînt l'obéissance.

Un second passage énigmatique qui s'explique également bien, est la prophétie de Nohé à ses trois (prétendus) enfants: «Maudit soit Kanaan60; il sera l'esclave des serviteurs de ses frères.» Kanaan, comme on sait, est le peuple phénicien. Ici, les serviteurs de ses frères sont les Hébreux, devenus tributaires des Assyriens, issus de Sem, et même des Mèdes et des Scythes (en 621), issus de Iaphet.

«Béni soit le Dieu de Sem, Kanaan sera son esclave.... Dieu dilatera Iaphet61 qui habitera les tentes de Sem...., et Kanaan sera son esclave.»

On n'a jamais compris ce verset; mais dans la géographie hébraïque, Iaphet désigne les races scythiques qui parlent l'idiome sanscrit. Sem désigne les nations arabiques-chaldéennes, et la prophétie eut son accomplissement lorsque les Mèdes, race de Iaphet, eurent envahi Ninive, c'est-à-dire, l'habitation guerrière des Assyriens, race de Sem. Cet événement avait eu lieu 100 ans avant Helquiah, au temps de Sardanapale et d'Arbak; mais l'invasion des Scythes, qui, en 625, s'emparèrent de tous les pays sémitiques, nous paraît être l'application la plus directe et l'objet le plus immédiat de l'oracle: cet article semble nous révéler positivement le secret du rédacteur Helqiah.

Enfin Kanaan, c'est-à-dire les peuples phéniciens se trouvaient alors exactement les esclaves et les tributaires des peuples sémitiques et iaphétiques, puisqu'ils payaient le tribut aux Assyriens et aux Scythes. Aucune explication n'avait, jusqu'à ce jour, rempli toutes les conditions de celle-ci. En cette circonstance nous avons un exemple remarquable de l'observation critique de M. John Bentley, qui, à l'occasion de prophéties semblables insérées dans les livres indiens, soit Pouranas, soit Shastras, nous avertit que, «de l'aveu des plus savants et des plus honnêtes brahmes62, les écrivains Indous (et en général les écrivains asiatiques), à raison de la corruption des mœurs du siècle, ont dès long-temps imaginé de se servir du respect porté aux anciens personnages, et de la croyance établie qu'ils avaient le don de prévoir l'avenir, pour leur attribuer tantôt des leçons de morale, tantôt des avis et prédictions de choses futures que l'on voyait ensuite arriver.» Or, comme les Indous modernes sont en tout point une image vivante de l'esprit et du caractère, des usages et du régime politique de l'ancienne Asie, qu'il ont surtout une grande ressemblance avec les Égyptiens, les Chaldéens et les Hébreux63; l'on conçoit que le grand-prêtre a pu imiter une pratique commune à tout l'ancien monde, surtout lorsque personne ne pouvait le convaincre de supposition.

Une troisième énigme plus obscure, plus compliquée que les précédentes, se résout encore très-bien par la rédaction du Pentateuque à la date de l'an 621 avant J.-C.; c'est l'oracle rendu par le prophète Balaam, que le roi des Moabites appela pour maudire l'armée des Hébreux64; ce morceau est d'autant plus bizarre, que l'on veut expliquer les mystères les plus sacrés par les prédictions d'un devin païen que Moïse fit tuer (Voy. Josuè, chapitre 13, verset 22, et Numeri, chapitre 31, verset 8). Laissons à part son dialogue avec son ânesse, qui est raconté sérieusement, comme une chose crue par la cour du roi Moab et par les Hébreux. Balaam après bien des difficultés, et après des cérémonies de divination, curieuses pour le temps, au lieu de maudire les Hébreux, prononce sur eux des bénédictions.

Or les dernières de ces bénédictions composent les versets suivants: «65Que les tentes d'Israël sont belles! Son roi l'emportera (ou prédominera) sur Agag; et son royaume s'élèvera (de plus en plus.)

«Une étoile sortira de Jacob, un sceptre s'élèvera d'Israël; il démolira les pierres angulaires66 de Moab; il détruira tous les enfants de Seth. L'Idumée sera possédée par lui.—Le mont Séir sera possédé par ses ennemis, et Israël montrera sa force.»

Jusqu'ici le style oraculaire est intelligible et présente des faits liés entre eux. Le premier roi d'Israël vainquit Agag, roi des Amalékites, et la royauté naissante des Hébreux fut affermie… David succéda, et se montra comme une étoile fortunée; il écrasa dans une bataille toute la nation moabite, dont il fit tuer, après l'action, tous les chefs, qui sont les pierres angulaires, les soutiens d'une nation, et tous les mâles qui pouvaient porter les armes: il fut le premier qui subjugua Séir (l'Idumée); jamais les Hébreux ne furent plus forts. Le verset qui suit se comprend encore.

«Amaleq est le commencement (c'est-à-dire le plus ancien, ou le chef des peuples), sa fin sera la perte.» David réduisit aussi ce peuple aux abois: ici nous entrons dans l'obscurité.

«Pour toi! ô peuple Qinéen, ton habitation (montueuse) est très-forte; tu as placé ton nid sur un rocher (destiné) à te brûler du soleil, ô Qinéen! jusqu'à ce que l'Assyrien (Assur) t'emmène captif. Malheur à qui verra ces choses! des vaisseaux viendront de Ketim; ils dévasteront l'Assyrien, ils dévasteront l'Hébreu, et lui aussi sera détruit67

Le petit peuple Qinéen, ou la tribu de Qin, était parent des Juifs, comme étant issu d'une famille madianite, alliée de Moïse. Ce peuple vivait troglodyte dans des rochers arides au sud-est de la mer Morte, dans le district des Amalékites68: on ignore le temps où il fut conquis; mais puisque ce fut par les Assyriens, ce dut être par Sennacherib ou par Téglatphalasar, qui enleva les tribus d'Israël fixées à l'est du Jourdain et contiguës au pays d'Amaleq et de Qin.

Quant aux vaisseaux venant de Ketim, la Vulgate traduit venant de l'Italie, par conséquent, elle désigne les Romains: ceci supposerait une interpolation postérieure au règne d'Antiochus-le-Grand69. Il faudrait alors supposer que la grande Synagogue a eu le crédit et l'autorité d'introduire ce verset dans la version grecque faite sous Ptolomée, environ 280 ans avant notre ère et dans le texte samaritain: cela n'est pas absolument impossible, mais cela est très-difficile à concevoir.

D'autres versions veulent que Ketim désigne la Macédoine, et ils s'appuient du livre des Machabées, qui dit qu'Alexandre vint de Ketim; ce serait donc lui qui aurait dévasté ou assiégé l'Assyrien et l'Hébreu; cela lui conviendrait assez à raison de l'addition, et lui aussi périra. Alors ce passage aurait été interpolé peu après ce prince, et il serait naturel de le trouver dans le texte grec; mais comment s'est-il introduit dans le samaritain?

Une troisième explication nous paraît plus convenable de toutes manières. L'historien Josèphe, qui en général a eu des idées saines sur l'ancienne géographie des Hébreux, c'est-à-dire, sur le chapitre 10 de la Genèse, observe que le nom pluriel, Ketim, doit s'entendre des insulaires de Cypre, ainsi nommés du peuple de Kitium, antique capitale de cette île: voilà pourquoi dans la Genèse on trouve les Ketim à côté des Rodanim70 ou Rhodiens. Il paraît que les Juifs, aussi ignorants en géographie que les Druses, étendirent par la suite ce nom aux côtes de la Cilicie71 et en général aux grandes îles ou pays72 de l'ouest: l'auteur tardif des Machabées en serait une preuve, sans devenir une autorité contre Josèphe. Or, en prenant les Ketim de Balaam pour les peuples ou pays de Cypre, le règne de Josiah nous fournit un fait analogue et convenable. Hérodote73 rapporte que le roi égyptien Nekos (qui régna en 616), «ayant tourné toutes ses pensées du côté des expéditions militaires, fit construire une flotte de trirèmes sur la Méditerranée, et que cette flotte lui servit dans l'occasion»; et aussitôt il parle de la bataille de Magdol ou périt Josiah.

D'autre part nous apprenons par Bérose et par Jérémie, que cet armement fut destiné à agir contre la Syrie, soumise aux Assyriens de Babylone; en sorte que tandis que Nekos conduisit par terre une armée qui battit les Juifs et Josiah, sa flotte conduisit par mer une autre armée qui dut le seconder sur l'Euphrate. Cette flotte, dut nécessairement prendre un appui en Cypre, et put agir de concert avec les Kitiens; alors ces vaisseaux seront réellement venus de Ketim, ils auront tourmenté l'Assyrien et l'Hébreu. Ce dernier, dans cette même guerre, reçut le terrible échec de Magdolum, où périt Josiah, échec qui fut suivi de la prise de Jérusalem: or, comme Nekos finit par être battu et chassé en l'an 604, l'oracle, lui-même aussi périra, se trouve accompli. Il y a l'objection que cet événement est postérieur de 17 ans à la publication du Pentateuque; mais Helqiah pouvait vivre74 encore; et comme il resta maître de son manuscrit, toujours unique, il put y faire lui-même cette addition: les mots, malheur à qui vivra alors, conviennent singulièrement à la douleur que durent lui laisser la mort de son pupille Josiah et la prise de Jérusalem.

Cette solution, qui sauve l'interpolation trop tardive du temps des Romains et même d'Alexandre, a aussi le mérite d'expliquer l'existence du Pentateuque samaritain, plus naturellement que ne le fait l'hypothèse qui rend Ezdras auteur du Pentateuque: en effet, si Ezdras eût composé ou publié ce livre75, c'eût été en lettres chaldaïques, qui sont notre hébreu actuel, dont l'usage prévalut chez les Juifs à leur retour de Babylone, et alors on ne conçoit pas comment une secte schismatique, usant de l'ancien et véritable caractère hébreu, mal à propos nommé samaritain, aurait accepté un tel livre, et l'aurait transcrit, à l'exclusion de tous les autres qu'elle rejette; au lieu, qu'à l'époque de Helquiah, tous les Juifs usaient encore de leur écriture nationale, qu'ils tenaient des Phéniciens, et avec laquelle furent composés tous leurs livres, depuis Moïse jusqu'à Jérémie. Ce ne fut qu'au retour de Babylone, que les émigrés, nourris dans les sciences et dans les lettres chaldéennes, voulurent avoir les livres nationaux transcrits dans le caractère auquel ils étaient habitués. Comme ils étaient la haute classe de la nation, leur système acquit l'ascendant; mais ce ne dut pas être subitement, et il resta un autre parti, conservateur du système ancien, qui traitant celui-ci d'innovation, continua d'écrire la loi avec les caractères dits samaritains; de là s'est formée cette double branche de manuscrits perpétuée jusqu'à nos jours: et parce que les Juifs du pays de Samarie, dès long-temps séparés de ceux de Jérusalem, n'ont en aucun temps voulu se plier à leur autorité ecclésiastique, ni admettre leur genre d'écriture, le parti novateur des chaldaïsants finit par confondre avec eux la branche ou secte réellement orthodoxe des hébraïsants qui ont continué d'écrire comme les Samaritains. Par la suite, sous le régime des Asmonéens, un sanhédrin suprême et despotique s'étant formé, son autorité, semblable à celle des conciles, introduisit des changements qui composent les différences actuelles du texte hébreu avec le samaritain et même avec la version grecque.

Que si le verset de Balaam, relatif aux vaisseaux de Ketim, désigne la venue d'Alexandre, il faudra attribuer cette interpolation au grand sanhédrin; et alors il faudra admettre qu'il a eu le crédit d'engager ou de contraindre les manuscrits grecs et samaritains à l'admettre, ce qui n'est pas impossible, mais ce qui néanmoins est peu naturel. Il est d'ailleurs singulier et remarquable que par un devoir traditionnel, les copistes ne manquent jamais de laisser à certains endroits des manuscrits hébreux, des places vides ou blanches…, comme si elles eussent primitivement été destinées à recevoir des interpolations du genre de la prophétie que le grand-prêtre Iaddus montra à Alexandre. Au demeurant, lorsque l'on examine tous les détails de l'anecdote de Balaam, on est porté à croire qu'elle est un épisode tiré, quant aux faits, d'un livre tel que celui des Guerres du Seigneur, écrit par Moïse, ou de son temps; et quant aux prédictions, qu'elles ont été composées par le rédacteur même; car qui a tenu le procès verbal des jongleries de Balaam76?

58

Genèse, ch. 49.

59

Les interprètes traduisent ce mot au passé, mais il n'en porte pas plus le signe dans l'hébreu que les autres traduits au futur. En général ils font arbitrairement l'échange de ces deux temps.

60

Genèse, chap. 9.

61

C'est un jeu de mots, car Iaphet signifie dilaté, vaste, comme le continent des races scythiques. Ham, le pays chaud, brûlé.

62

Asiatick researches, tome IV.

63

Mégasthènes fait une remarque expresse de cette ressemblance entre les Indiens et les Juifs pour les opinions théologiques (Eusèbe nous dit, Præpar. Evang., lib. IX, cap. 6), Megasthenis..... clarissimus hic locus est libro suo de Indicis tertio: «Quidquid ab antiquis de naturâ dictum est, eorum etiam qui extra Græciam philosophantur, ut brachmanum apud Indos, et Judæorum in Syriâ sermone celebratur». Un passage de Josèphe, dans son livre Ier contre Appion, est encore remarquable, § XXII: «Cléarque, disciple d'Aristote, en son livre du Sommeil, parlant d'Hyperochides, philosophe juif, observe que les Juifs tirent leur origine des Indiens. Chez les Indiens, dit-il, les philosophes se nomment Kalani, et chez les Syriens, Judæi, à raison du nom de la contrée qu'ils habitent».

64

Le livre des Nombres, chap. 22, dit que Balaam vint du pays des Ammonites. Le livre du Deutéronome dit, chap. 23, v. 4, qu'il vint de la Mésopotamie (Aramnahrim).

65

Numeri, chap. 24, v. 5 à 7 et 17 à 20.

66

Voilà encore une phrase de Jérémie.

67

Dans la Polyglotte de Walton, pas une des sept traductions grecque, syriaque, arabe, vulgate, chaldaïque, etc., ne ressemble à l'autre; ce qui démontre l'incertitude des auteurs: nous avons suivi le sens le plus littéral et le plus plausible.

68

Sam., lib. I, cap. 15, v. 6.

69

Environ 180 ans avant J.-C.

70

Le texte hébreu porte Dodanim, par confusion de l'R avec le D, qui en hébreu lui ressemble; mais le samaritain, qui n'est pas susceptible de cette confusion, porte Rodanim, et c'est la vraie leçon.

71

Voyez Isaïe, chap. 23.

72

En hébreu, tout pays au-delà de la mer s'appelle Ile: Ai. La même chose a lieu en sanscrit.

73

Hérodote, liv. II, § CLIX.

74

Supposez qu'en 638, 1re année de Josiah, Helqiah eût 40 ans, il en aura eu 74 en 604.

75

Sous le règne d'Artaxercès, vers l'an 452 avant J.-C.

76

Le livre célèbre intitulé, Tractatus theologico-politicus, publié en 1670, est le premier qui ait traité tout ce qui concerne les livres hébreux avec la liberté d'esprit convenable pour y porter la lumière..... Le lecteur y trouvera beaucoup de détails intéressants sur le sujet que nous traitons; mais son auteur, qui a cru qu'Ezdras composa le Pentateuque, nous paraît s'être trompé dans plusieurs de ses raisonnements; son grand mérite est d'avoir ouvert une route où presque personne n'avait osé mettre le pied avant lui.

Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome I

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