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PLACART DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE GÉNÉRAL AMHERST[6]

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Par Son Excellence JEFFERY AMHERST, Ecuyer, marechal de camp, Commandant en chef Les troupes et forces de Sa Majesté le Roy de la grande Bretagne dans L'amérique Septentrionale, et son Gouverneur Général pour la Province de Virginie, &c., &c., &c.

Sçavoir faisons, que nous avons constitué et établi Monsieur Gage, Brigadier des armés du Roy, Gouverneur de la ville de Montréal et de ses dépendances: et que nous avons pareillement étably Monsieur Burton, Colonel des troupes de Sa Majesté, Gouverneur des trois Rivières et de ses Dépendances.

Que tous les habitants du Gouvernement des trois-Rivières qui n'ont pas encore rendu les armes ayent à les rendre aux Endroits nommés par Monsieur Burton.

Que pour D'autant mieux maintenir Le bon ordre et La police dans Chaque paroisse ou District, il Sera rendu aux officiers de milice leurs armes; et si par La suite il y avoit quelques-uns des habitants qui Désireroient en avoir, ils devront en demander la permission au Gouverneur, signée par le dit Gouverneur ou ses subdélégués, afin que L'officier des troupes, commandant au District ou ces habitants seront résidens, puisse sçavoir qu'ils ont Droit de porter les armes.

Que par nos instructions les gouverneurs sont autorisés de nommer à tous employs vacans dans la milice, et de débuter par signer des commissions en faveur de Ceux qui en ont dernièrement joui sous Sa Majesté très-Chrétienne.

Que pour terminer autant qu'il sera possible tous differens qui pourroient survenir entre les habitants à l'amiable, les dits Gouverneurs sont enjoints D'autoriser l'officier de milice Commandant dans chaque paroisse, ou District, d'écouter toutes plaintes, et si elles sont de nature qu'il puisse les terminer, qu'il ait à le faire avec toute La droiture et Justice qu'il convient; S'il n'en peut prononcer pour lors il doit renvoyer les parties devant l'officier des troupes Commandant dans son district, qui sera pareillement autorisé de décider entre eux, si le cas n'est pas assés grave pour exiger qu'il soit remis devant le gouverneur même, qui, dans ce Cas, comme en tout autre, fera rendre Justice où elle est due.

Que les troupes, tant dans les villes que dans leurs Cantonnemens sont nourries par le Roy en nature, et qu'il leur est ordonné expressément de payer tout ce qu'elles achetent de l'habitant en argent Comptant et espèces sonnantes.

Que tout propriétaire des Chevaux, de Charettes, ou autres voitures qui seront employés, soit par les troupes, ou autres, seront également payés en Espèces sonnantes pour Chaque Voyage, ou par Journée qu'ils auront été ainsy employés, et Cela suivant Le tarif et sur le pied de dix schellings argent de la nouvelle York, par jour, pour chaque Charette ou traineau portant un millier pezant; et une Journée de Cheval à raison de trois schellings D'york.

Les Maitres des postes auront attention de ne louer ny fournir, a qui que ce soit, sans un ordre par Ecrit de nous, ou des Gouverneurs Gage, Murray, et Burton, ny chevaux, ny calèches appartenantes aux Bureaux des dites postes, et Ceux à qui il en sera fournis comme ci-dessus, payeront pour un cheval a raison de 17 sols, argent de la nouvelle york, par chaque trois milles angloises ou lieue de France; Ceux qui prendront cheval et calèche payeront le double, mais il leur sera permis d'y aller à deux personnes.

Que le peu de secours que le Canada a reçu de la France depuis deux années, l'ayant épuisé de Bien de rafraichissement et de nécessaire, Nous avons pour le bien commun des troupes et de l'habitant recommandé par nos lettres aux differens gouverneurs des Colonies angloises les plus proximes du Canada d'afficher et publier des avis à leurs Colons pour se transporter icy avec toutes sortes de denrées et de rafrachissemens, et nous nous flattons qu'on ne tardera pas de voir remplir ce Projet; et, lorsqu'il Le sera, un chacun en sera instruit pour qu'il puisse y participer au prix courant et sans impots.

Le Commerce sera Libre et sans impots a un chacun, mais les Commerçants seront tenus de prendre des passeports des gouverneurs, qui leur seront expédié gratis.

Comme il est expressément enjoint aux troupes de vivre avec l'habitant en bonne harmonie et intelligence, nous recommandons pareillement à l'habitant de recevoir et de traiter les troupes en frères et Concitoyens. Il leur est encore enjoint d'écouter et d'obéir tout ce qui Leur sera ordonné tant par nous que par leurs Gouverneurs, et Ceux ayant droit de nous et de Luy; et tant que les dits habitants obéiront et se conformeront aux dits ordres, ils jouiront des mesmes privileges que les enciens sujets du Roy, et ils peuvent Compter sur notre protection.

Voulons Et entendons que notre présent ordonnance soit luë, publiée et affichée ès lieux accoutumés.

Fait à Montréal, le 22 7bre. 1760, Signée de notre main et scellée du sceau de nos armes.

(Signé),JEFFERY AMHERST.

[6]Immediately after the capitulation of Montreal General Amherst took measures for the establishment of a provisional military government, with summary courts of justice, until the ultimate fate of the country should be determined.The French Division of the Province into three administrative Districts of Quebec, Three Rivers, and Montreal, was retained. In a despatch to Pitt, dated Quebec, October 4th, 1760, (A. and W. I., vol. 99) Amherst detailed his proceedings, from the day following the capitulation of Montreal. Though most of the measures reported were purely military, yet we have the following items as to civil administration. "15th * * * sent Officers with Detachments to the several Villages, to take in the Arms, and to administer the Oath of Allegiance.""16th I appointed Col: Burton Governor of Trois Rivieres,""19th * * * I gave an Order for the Militia of the Town and Suburbs to give up their Arms and take the Oath of Allegiance to morrow, as soon as Monsieur de Vaudreuil is embarked.""22d I appointed Br General Gage Governor of Montreal."On the 22nd he also issued the proclamation or ordinance given above, which is not however enclosed in the despatch but is taken from "Mémoires de la Société Historique de Montréal," 1870, Part V, vol. I, p. 150. A similar proclamation was issued by Amherst in September for use in the District of Montreal. It is dated September, 1760, A. and W. I., vol. 94. Towards the close of the despatch to Pitt he thus refers to the measures taken: "I have fixed the form of Government that I judged would be easiest and best till "the King's Pleasure is known, and if it meets with His Majesty's Approbation, I shall be very happy." See also note to the next document.
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