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Mme la marquise Arconati-Visconti, née Marie Peyrat, a distrait de la volumineuse correspondance de son père quelques lettres, à lui adressées, qui sont de nature à intéresser les amateurs de curiosités littéraires et politiques.

Peyrat était le plus consciencieux des critiques. Le mot que me dit un jour ce spirituel et frivole Edmond About: «Ne lisez pas les livres dont vous rendez compte; cela vous influencerait...», ne serait jamais tombé de ses lèvres. Il savait, étant lui-même historien et philosophe, ce qu’un livre de philosophie ou d’histoire représente d’efforts et de Peines.

Il était plutôt sévère, avec un effort continu vers l’impartialité. Les auteurs, et les plus illustres, recherchaient son suffrage, attendaient avec impatience son article. S’il fit quelques concessions à l’amitié, il n’en fit pas (sciemment) aux animosités politiques ou personnelles. Quand il ne se sentait ni le courage de blâmer ni celui, plus difficile, de louer l’œuvre mal venue d’un ami, il se taisait.

Nous avons reproduit les principaux passages des articles d’Alphonse Peyrat, auxquels il est fait allusion dans ces lettres.

JOSEPH REINACH.

Quelques lettres à Alphonse Peyrat

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