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LOUIS BLANC

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Londres, 4 septembre 1862.

Mon cher Confrère,

Merci pour votre bienveillante citation de mon livre et pour les lignes amies qui la précèdent. Il faut que l’expression de ma pensée ait trahi ma pensée, pour que vous ayez vu dans ma conclusion un jugement trop rigoureux de cette Révolution qui a mon culte comme elle a le vôtre. C’est précisément parce que j’aime la Révolution, que je me suis étudié à déjouer la tactique favorite de ses ennemis, tactique qui a toujours consisté à définir la Révolution par la Terreur.

Quoi qu’il en soit, votre observation ne sera Pas perdue pour moi. Elle vient d’un homme qui connaît à fond l’époque Révolutionnaire et qui possède de longue main le secret de parler au public. C’est ce dont je compte bien me souvenir dans la prochaine édition de mon livre.

Tout à vous,

L. BLANC.

Londres, le 18 juillet 1865.

Mon cher Peyrat,

Voulez-vous me faire le plaisir de remettre la lettre ci-incluse à M. Frédéric Morin, dont j’ignore l’adresse? Vous avez inséré de lui des articles marqués au coin d’une grande bienveillance en ce qui me concerne. Vous avez aussi ouvert les colonnes de votre journal à un compte rendu où George Sand me tend la main, du haut de son génie. Recevez pour tout cela mes remerciements les plus affectueux.

Votre bien dévoué,

LOUIS BLANC.

P.-S. — Vous devez être content des articles de Charles. Je ne sais si ma tendresse fraternelle m’abuse, mais je les trouve admirables.

Paris, 8 février 1878.

Mon cher Ami,

Quelques-uns de nos collègues et confrères se réunissent chez moi, dimanche à 2 h. 1/2, pour aviser à ce qu’on ne sépare point, dans le centenaire, deux grands hommes qui sont inséparables . Nous serions heureux que vous fussiez des nôtres.

A vous de cœur,

LOUIS BLANC.

14 juin 1878.

Mon cher Peyrat,

Pouvez-vous venir à une réunion qui doit avoir lieu chez moi lundi prochain à 8 h. 1/2 du soir, pour régler les mesures à prendre relativement à la célébration du centenaire de Rousseau; et si, dans le cas où vous ne pourriez venir, vous n’avez pas d’objection à faire partie du Comité, voulez-vous me le faire savoir?

A vous de cœur,

LOUIS BLANC.

Alphonse Peyrat répondit à cette invitation en ces termes:

15 juin 1878.

Mon cher Louis Blanc,

Je ne crois pas à l’utilité d’une manifestation après celle du 30 mai, et je ne partage pas votre opinion sur J.-J. Rousseau.

Il est donc inutile que j’aille à votre réunion et impossible que je fasse partie de votre comité.

Je le regrette bien sincèrement, n’en doutez pas, et malgré toutes les dissidences, croyez à mes invariables amitiés.

A. PEYRAT.

Quelques lettres à Alphonse Peyrat

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