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DICÉOPOLIS.

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Mais il est tout venin!

On empoigne le sycophante, on le roule, on le ficelle comme un ballot, et le Béotien l'emporte.

Imaginez tout cela en action: quelle fantaisie divertissante! quel mouvement! quel entrain! quelle verve!

Croyez-vous qu'une scène semblable n'aurait pas, encore aujourd'hui, quelque succès autre part qu'à Athènes?

Je ne veux pas dire pour cela qu'il faille imiter cette scène. Il faut étudier, et non imiter; et, après qu'on a étudié les livres, il faut étudier les hommes et les femmes et les enfants. Les imitations et les pastiches sont choses mortes et inanimées; aussi bien les pastiches de comédies que les pastiches de tragédies; aussi bien les pastiches de temples grecs que les pastiches de cathédrales gothiques; mais, aujourd'hui que l'invention manque, parce qu'on ne croit plus chaudement à rien, on ne fait plus guère, en toutes choses, que des pastiches.

* * * * *

Ensuite, le poëte, dans une série de scènes à tiroir courtes et vives, achève ce qu'on appelle en rhétorique la démonstration par les contraires.

Etudes sur Aristophane

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