Читать книгу Règles sur la profession d'avocat explicatives - François-Étienne Mollot - Страница 35
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ОглавлениеLa dignité de l’homme esta lui, la dignité de l’avocat appartient à l’Ordre; voilà pourquoi, si la vie privée de l’avocat est un sanctuaire impénétrable, la discipline a le droit de lui demander compte de ses actes extérieurs, lorsqu’ils ont une notoriété fâcheuse qui peut compromettre l’honneur et la dignité de l’Ordre.
Ainsi (j’offrirai seulement quelques exemples):
L’avocat n’est pas soumis au pouvoir disciplinaire, parce qu’il a des créanciers plus ou moins nombreux; mais il peut l’encourir, il compromet la dignité de son caractère, si leurs poursuites amènent un débat scandaleux, en révélant dans la dette une cause honteuse ou incompatible avec la profession; s’il prétend leur résister, en employant des fraudes ou de mauvaises chicanes, des simulations d’actes, des nullités de procédures, des prescriptions odieuses, etc. .
Ainsi, on ne lui permet pas de venir, dans des écrits ou des discours, bien qu’étrangers à sa profession, publier hautement des maximes attentatoires aux lois, à la morale publique et religieuse, au gouvernement établi: maximes que la loi elle-même condamne.
Ainsi encore, une vie pleine de désordres publics, des habitudes notoirement basses ou dégradantes ne sont pas tolérées.