Читать книгу Costumes poitevins - Henri Gelin - Страница 10

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C’est assurément un spectacle fort curieux que celui de la multiplicité de formes des coiffes féminines dans certaines provinces, la Bretagne et le Poitou, par exemple.

En présence de cette infinie variété des bonnets et béguins blancs qui émaillent la foule d’une de nos grandes foires de printemps ou d’un rendez-vous de pèlerinage, l’observateur serait tenté, tout d’abord, d’attribuer à la libre fantaisie individuelle tant de formes de coiffes, qui paraissent n’avoir entre elles que de lointaines affinités.

Si, toutefois, séduit par le charme d’un tel sujet, ce même observateur pousse un peu plus loin ses investigations, il aura vite remarqué que les paysannes qui se promènent côte à côte, ou forment groupe pour causer entre elles, sont généralement costumées de façon identique et portent des coiffes semblables. S’il les eût observées dès le matin, il eût constaté facilement que toutes celles arrivées à pied par la même route, ou débarquées au même train sur le quai de la gare, offrent entre elles la plus grande parenté de vêtement et de coiffure.