Читать книгу The Time Machine / La Machine à explorer le temps - H.G. Wells - Страница 28
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The Time Machine ~Chapter IV
“The unpleasant sensations of the start were less poignant now. They merged at last into a kind of hysterical exhilaration. I remarked, indeed, a clumsy swaying of the machine, for which I was unable to account. But my mind was too confused to attend to it, so with a kind of madness growing upon me, I flung myself into futurity. At first I scarce thought of stopping, scarce thought of anything but these new sensations. But presently a fresh series of impressions grew up in my mind—a certain curiosity and therewith a certain dread—until at last they took complete possession of me. What strange developments of humanity, what wonderful advances upon our rudimentary civilisation, I thought, might not appear when I came to look nearly into the dim elusive world that raced and fluctuated before my eyes! I saw great and splendid architecture rising about me, more massive than any buildings of our own time, and yet, as it seemed, built of glimmer and mist. I saw a richer green flow up the hillside, and remain there, without any wintry intermission. Even through the veil of my confusion the earth seemed very fair. And so my mind came round to the business of stopping.
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La Machine à explorer le temps ~ Chapitre IV
« Les sensations désagréables du départ étaient maintenant moins poignantes. Elles se fondirent bientôt en une sorte d'euphorie nerveuse. Je remarquai cependant un balancement lourd de la machine, dont je ne pouvais m'expliquer la cause. Mais mon esprit était trop confus pour y faire grande attention. Si bien que je me lançais dans l'avenir avec une sorte de folie croissante. D'abord, à peine pensai-je à m'arrêter, à peine pensai-je à autre chose qu'à ces sensations nouvelles. Mais bientôt une autre série d'impressions me vint à l'esprit – une certaine curiosité et avec elle une certaine crainte –, jusqu'à ce qu'enfin elles se fussent complètement emparées de moi. Quels étranges développements de l'humanité, quelles merveilleuses avances sur notre civilisation rudimentaire n'allais-je pas apercevoir quand j'en arriverais à regarder de près ce monde vague et illusoire qui se déroulait et ondoyait devant mes yeux ! Je voyais des monuments d'une grande et splendide architecture s'élever autour de moi, plus massifs qu'aucun des édifices de notre époque, et cependant, me semblait-il, bâtis de brume et de faible clarté. Je vis un vert plus riche s'étendre sur la colline et demeurer là sans aucun intervalle d'hiver. Même à travers le voile qui noyait les choses, la terre semblait très belle. C'est alors que l'idée me vint d'arrêter la machine.