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The Time Machine ~Chapter IV
“Already I saw other vast shapes—huge buildings with intricate parapets and tall columns, with a wooded hillside dimly creeping in upon me through the lessening storm. I was seized with a panic fear. I turned frantically to the Time Machine, and strove hard to readjust it. As I did so the shafts of the sun smote through the thunderstorm. The grey downpour was swept aside and vanished like the trailing garments of a ghost. Above me, in the intense blue of the summer sky, some faint brown shreds of cloud whirled into nothingness. The great buildings about me stood out clear and distinct, shining with the wet of the thunderstorm, and picked out in white by the unmelted hailstones piled along their courses. I felt naked in a strange world. I felt as perhaps a bird may feel in the clear air, knowing the hawk wings above and will swoop. My fear grew to frenzy. I took a breathing space, set my teeth, and again grappled fiercely, wrist and knee, with the machine. It gave under my desperate onset and turned over. It struck my chin violently. One hand on the saddle, the other on the lever, I stood panting heavily in attitude to mount again.
“But with this recovery of a prompt retreat my courage recovered. I looked more curiously and less fearfully at this world of the remote future. In a circular opening, high up in the wall of the nearer house, I saw a group of figures clad in rich soft robes. They had seen me, and their faces were directed towards me.
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La Machine à explorer le temps ~ Chapitre IV
« Déjà j'apercevais d'autres vastes formes, d'immenses édifices avec des parapets compliqués et de hautes colonnes, au flanc d'une colline boisée qui descendait doucement jusqu'à moi à travers l'orage apaisé. Je fus saisi d'une terreur panique. Je courus éperdument jusqu'à la machine et fis de violents efforts pour la remettre debout. Pendant ce temps, les rayons du soleil percèrent l'amoncellement des nuages. La pluie torrentielle passa et s'évanouit comme le vêtement traînant d'un fantôme. Au-dessus de moi, dans le bleu intense du ciel d'été, quelques légers et sombres lambeaux de nuages tourbillonnaient en se désagrégeant. Les grands édifices qui m'entouraient s'élevaient clairs et distincts, brillant sous l'éclat de l'averse récente, et ressortant en blanc avec des grêlons non fondus, amoncelés au long de leurs assises. Je me sentais comme nu dans un monde étrange. J'éprouvais ce que, peut-être, ressent l'oiseau dans l'air clair, lorsqu'il sait que le vautour plane et va s'abattre sur lui. Ma peur devenait de la frénésie. Je respirai fortement, serrai les dents, et en vint aux prises, furieusement, des poignets et des genoux, avec la machine : à mon effort désespéré, elle céda et se redressa, en venant me frapper violemment au menton. Une main sur la selle, l'autre sur le levier, je restai là, haletant sourdement, prêt à repartir.
« Mais avec l'espoir d'une prompte retraite, le courage me revint. Je considérai plus curieusement, et avec moins de crainte, ce monde d'un avenir éloigné. Dans une fenêtre ronde, très haut dans le mur du plus proche édifice, je vis un groupe d'êtres revêtus de riches et souples robes. Ils m'avaient vu, car leurs visages étaient tournés vers moi.