LA COUR DE LOUIS XIV
Imbert de Saint-Amand
INTRODUCTION
I
Rien n'est beau que le vrai, le vrai seul est aimable.
II
III
Être admiré n'est rien, l'affaire est d'être aimé.
Pour être plus qu'un roi, te crois-tu quelque chose?
Thérèse seule a pu vaincre par ses regards Ce superbe vainqueur qui triomphe de Mars. Victorem Martis praeda, spoliisque superbum Vincere quae posset, sola Theresa fuit.
IV
Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours, et jamais ne me lasse.
V
VI
VII
VIII
Du séjour bienheureux de la Divinité, Je descends dans ce lieu par la grâce habité; L'Innocence s'y plaît, ma compagne éternelle, Et n'a point sous les cieux d'asile plus fidèle. Ici, loin du tumulte, aux devoirs les plus saints Tout un peuple naissant est formé par mes mains. Je nourris dans son coeur la semence féconde Des vertus dont il doit sanctifier le monde. Un roi qui me protège, un roi victorieux A commis à mes soins ce dépôt précieux. C'est lui qui rassembla ces colombes timides, Éparses en cent lieux, sans secours et sans guides; Pour elles, à sa porte élevant ce palais, Il leur y fit trouver l'abondance et la paix...
IX
X
XI
Ah! pour sauver ton peuple et pour venger la foi, Ce que tu viens de faire est au-dessus de l'homme. De quelques grands noms qu'on te nomme, On t'abaisse; il n'est plus d'assez grands noms pour toi.
XII
XIII
XIV
XV