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LE CHEVAL ÉTUDIÉ : AU POINT DE VUE SOCIAL, MILITAIRE ET ÉCONOMIQUE
ОглавлениеOn entend dire tous les jours, par des observateurs superficiels (oh! combien), que le culte du cheval disparait, et que nos rapports avec celui que Buffon nomme «la plus belle conquête de l’homme», deviennent de plus en plus restreints!
Quelques-uns plus féroces ont même écrit, ces temps derniers, que dans un avenir prochain, nous ne trouve rons à utiliser ce noble animal qu’en le débitant comme viande de boucherie ou sous forme de ronds de saucisson!
Auriez-vous jamais cru que l’amour immodéré de la bicyclette ou de l’automobile pût rendre à ce point hippofage! Pour les fanatiques du pneu et de l’auto, il semble que ce nouveau sport a tout remplacé, qu’il suffit à tous les besoins comme à tous les plaisirs, et qu’à côté de lui, il n’y aura plus dorénavant place pour rien.
Il serait bon de mettre un frein à ces prétentions exagérées; il paraît même tout à fait urgent de ne pas laisser ces idées s’accréditer à dessein par un monde spécial, dont l’intérêt commercial est évidemment l’anéantissement de la race chevaline.
Il est du reste de notre devoir de nous défendre, devoir d’autant plus pressant qu’à l’étranger et notamment en Allemagne, en Autriche et en Russie comme en Angleterre, l’équitation est restée en grand honneur et a gardé la première place parmi tous les sports.
Non, le cheval ne saurait avoir perdu de son ancien prestige, et ce n’est, quoi qu’on dise et quoi qu’on fasse, ni le cyclisme, ni l’automobilisme qui le tueront.
Le nombre de personnes appelées à pratiquer l’équitation se chiffre aujourd’hui par centaine de mille. Avec les conditions de la guerre moderne, avec l’obligation pour tous les officiers d’infanterie, à partir du grade de Capitaine, d’être montés, avec la nécessité d’avoir et d’entretenir sur un bon pied une nombreuse cavalerie de réserve, l’équitation n’est plus seulement un art de luxe, mais un art essentiellement démocratique et d’utilité nationale.
La guerre du Transvaal, dans laquelle la Cavalerie joua un si grand rôle, puisqu’on y a même organisé des corps d’Infanterie montée, ne nous a-t-elle pas prouvé une fois de plus que, si la victoire est favorable aux bons tireurs, elle l’est également aux hardis cavaliers, et qu’un ennemi qui se déplace rapidement est très difficile à battre. Dewet «l’insaisissable» étonna le monde entier par sa mobilité extraordinaire, par la rapidité de ses mouvements, et pourtant il eut comme adversaires d’excellents cavaliers fort bien montés, et les Anglais connaissaient si bien l’importance de la Cavalerie dans ce pays accidenté, qu’ils s’efforçaient, par tous les moyens, d’accaparer les chevaux de l’ennemi.
La question chevaline intéresse donc plus que jamais les masses de tous les pays du monde, et elle les intéressera tant que les nations civilisées entretiendront des armées sur le pied de guerre, c’est-à-dire probablement toujours.
Ce n’est pas à la France de laisser péricliter l’équitation quand elle doit être si fière de la pléiade d’écuyers hors ligne qu’elle a produits de tout temps, des Chefs d’école incontestés comme Pluvinel, de la Guérinière, de Rohan, d’Abzac, d’Auvergne, d’Aure, Rousselet, Duthil, Baucher, Pellier père et fils, et lç capitaine Raabe, digne élève de Baucher, etc., etc... pour ne citer que ceux-là.
L’école de Saumur n’est-elle pas une des gloires de notre beau pays! N’est-ce pas de cet institut hippique incomparable que sortent nos brillants officiers de Cavalerie dont l’éloge n’est plus à faire, et qui sont appelés à devenir, pour la plupart, d’habiles manœuvriers, d’excellents généraux.
Ne serait-ce que par reconnaissance pour cette Ecole qui nous a formés, nous devons lui consacrer ici quelques lignes, d’autant mieux qu’elle a joué un grand rôle et occupé toujours une fort belle place dans l’histoire de notre équitation militaire.
Afin de remplacer aussi dignement que possible l’Ecole de Saint-Germain qui, créée en 1809, fut supprimée en 1814, le Maréchal Soult établit à Saumur, le 23 Décembre de la même année, dans l’ancien quartier occupé jadis par les Carabiniers, dont le manège avait acquis une notoriété méritée, l’Ecole d’Instruction des troupes à cheval. Il en donna le commandement au général Levesque de la Ferrière, glorieux débris de la Grande Armée, qui s’adjoignit comme Directeurs de manège deux hommes de grand mérite ayant des principes absolument opposés et de profondes divergences de vues: le marquis Ducroc de Chabannes et M. Cordier, élève de Versailles, partisan de l’équitation académique. Les idées de ce dernier prévalurent, ce fut une victoire pour les vieilles traditions dont l’Ecole de Versailles avait été jusque là le sanctuaire.
En 1822, à la suite de la conspiration du général Berton, l’Ecole de Saumur fut licenciée. Pour remédier aux effets désastreux de cette suppression, une ordonnance du 5 Novembre 1823 créa à Versailles une Ecole d’application de Cavalerie, qui fut transférée à Saumur le 17 Novembre 1824 et réorganisée par le Général Marquis Oudinot, toujours avec l’aide de M. Cordier, nommé écuyer en chef. C’est presque à cette époque, c’est-à-dire en 1826, qu’on vit, grâce au général Oudinot, arriver à l’Ecole de Saumur une première remonte de 25 chevaux Irlandais destinés au travail de carrière; chevaux magnifiques, aux allures franches et rapides, dont la race s’est perpétuée dans cette école et qui en sont toujours une des gloires.
Le 20 Juin 1828, l’Ecole de Saumur donna, en l’honneur de la Duchesse de Berry, un carrousel dont on parla beaucoup et longtemps. Cette princesse, aussi jolie qu’élégante, y fut très acclamée par notre jeunesse militaire à l’esprit enthousiaste et chevaleresque.
La Révolution de 1830, comme celle de 1793, eut une influence fâcheuse sur l’équitation.
Le 2 Septembre 1838, l’illustre auteur de «Souvenirs. d’avant-postes de Cavalerie légère», le général de Br-ack, prit le commandement de l’Ecole de Cavalerie, où il a laissé le souvenir le plus brillant.
Le 24 Novembre 1838, l’Ecole recevait la visite du célèbre comte d’Aure, qui, plus tard, devait y venir comme Ecuyer en chef. On fit à l’éminent homme de cheval une ovation des plus chaleureuses.
En 1842, le fameux Baucher, dont la méthode était tout l’opposé de celle du comte d’Aure, et qu’il résumait en ces termes: «Détruire les forces instinctives et les remplacer par les forces transmises», fut invité à expérimenter son système de dressage à Saumur, sur les chevaux de l’armée, mais il faut bien dire que, malgré sa réputation déjà fort solidement établie et l’enthousiasme créé en sa faveur, le Maître n’y remporta pas un grand succès; les uns disent qu’il ne fut pas compris, d’autres que sa morgue extraordinaire à l’égard des gens compétents, sa façon un peu trop raide de se poser en homme de progrès et de vouloir imposer à tous et ses idées, et ses principes, lui firent beaucoup de tort et refroidirent bien des gens que son talent avait tout d’abord attirés vers lui. La véritable raison de son insuccès auprès des écuyers militaires est que la méthode Baucher, que nous voudrions pouvoir exposer ici tout au long, parut inapplicable aux chevaux de l’armée. Le système du Maître consistant en effet à annuler, par une série d’assouplissements très compliqués, toutes les forces naturelles du cheval, et à les remplacer par ce qu’il nomme lui-même des effets d’ensemble, poussant surtout très loin l’assouplissement de la mâchoire et de l’encolure, au moyen de flexions isolées et combinées de chacune de ces parties. Ce système ne pouvait guère convenir qu’à des chevaux uniquement destinés à la haute école, disons le mot «à des chevaux de cirque», et il était fort difficile de le mettre en pratique sur des chevaux de guerre, généralement lourds et moins maniables que des chevaux de manège. C’est, d’ailleurs, une arme dangereuse pour qui en connaît mal le maniement, et Baucher l’a parfaitement définie lui-même en disant: «C’est un rasoir entre les mains d’un singe».
Quoiqu’il en soit, Baucher fut un homme de grande valeur, un écuyer de haute école absolument hors ligne, jouissant d’une finesse, d’un tact et d’un sentiment du cheval tout à fait exceptionnels. Il a obtenu des résultats de dressage vraiment surprenants sur des chevaux tels que Capitaine, Topaze, Robert de Normandie, Partisan, Neptune et Buridan, dont les noms sont passés à la postérité.
L’école de Baucher et celle du comte d’Aure ont longtemps divisé les hommes de cheval, et elles les divisent encore de nos jours. Cependant, il faut reconnaître que c’est la méthode enseignée par le Comte d’Aure qui a prévalu, comme étant mieux appropriée aux besoins de l’équitation moderne en France.
Le second Empire fut très favorable à la Cavalerie qui en accueillit le rétablissement avec enthousiasme: c’est ce qui fit dire à Victor Hugo, dans son histoire d’un crime: «La Cavalerie avait eu du poulet, l’Infanterie n’avait reçu que du veau!» L’Empereur contribua plus que personne à développer le goût des beaux chevaux, bien soignés et bien harnachés; ses écuries ont été citées comme des merveilles de bonne tenue, aussi eut-il l’Ecole de Saumur en grande sympathie.
Après 1852, nous voyons à Saumur le général de Rochefort, une de nos gloires hippiques militaires, commandant l’Ecole et un éminent professeur, digne successeur du Commandant Rousselet, le Comte de Montigny, ancien élève du Vicomte d’Aure, ami personnel de Baucher et auteur de nombreux ouvrages très connus sur l’équitation.
En Novembre 1854, se passa à Saumur un fait qui mérite d’être relaté, car il fit beaucoup de bruit: Une écuyère ayant alors de nombreuses influences, et surtout très désireuse de voir sa méthode expérimentée et adoptée par l’Armée, Mme Marie Isabelle, vint à Saumur pour y démontrer ses principes de dressage. Ses cours, commencés le 14 Novembre 1854, se terminèrent par un fiasco complet en Avril 1855. Comme Baucher, cette écuyère se prétendit victime incomprise de préjugés surannés et d’une opposition malveillante.
Ne pouvant nous étendre davantage ici sur cette histoire, pourtant si intéressante de l’Ecole de Saumur, pour quiconque aime le cheval et l’équitation Française, nous arrivons immédiatement, après un bond énorme, à l’époque contemporaine où nous voyons briller à la tête de cette Ecole, lès généraux Thornton, de Galiffet, L’Hotte, de Lignières, habilement secondés par des écuyers en chef tels que MM. Duthil, Piétu, de Belle-garde, de Piolant et de Canisy, ayant eux-mêmes sous leur direction des écuyers et sous-écuyers aussi hardis cavaliers qu’éminents professeurs comme MM. de Néxon, de Sesmaisons, de Vaulogé, de Cahouet, de Lur Saluces, Sieyès, Mallet, de Gontaut-Biron, Le Moine des Mares, Charlerie de la Masselière, Jochaud du Plessis, Doynel de Quincey, de Contades, devenu lui-même écuyer en chef, et tant d’autres qu’il serait trop long de nommer ici.
Grâce aux efforts constants de ces illustres officiers généraux, puissamment aidés par cette belle pléiade d’écuyers habiles, l’Ecole de Saumur a constamment marché dans la voie du progrès; c’est à l’initiative des généraux Thornton et de Lignières que nous devons l’introduction au manège du cheval de pur sang, qui en avait été jusqu’alors systématiquement exclu.
M. de Lignières fut un sportsman fanatique en même temps qu’un écuyer de grand talent. C’est à lui personnellement que nous devons le rétablissement des courses militaires, si peu encouragées dans les dernières années du second Empire; il eut, non seulement le mérite de donner à la Cavalerie la vigueur qui lui manquait, mais aussi celui d’être le premier à prouver que le cheval de pur sang est un merveilleux instrument, qui ne demande qu’à vibrer, pourvu qu’il soit bien manié et finement monté. Donnant lui-même l’exemple à ses officiers, il ne se ménagea pas, paya souvent de sa personne, bravant les dangers du steeple-chase à un âge où la prudence conseille de ne plus courir.
Sous l’habile impulsion donnée par tous ces écuyers de grand mérite, l’Ecole de Saumur est restée une académie d’équitation dont on ne trouve l’équivalent en aucun pays du monde, et sa brillante réputation est devenue Européenne. Elle a su remettre en honneur les vieilles traditions équestres de l’Ecole de Versailles, en adoptant toutefois insensiblement une nouvelle méthode, plus moderne et aussi plus pratique, et en se gardant bien des exagérations de l’Anglomanie dont elle a néanmoins accueilli intelligemment ce qu’elle avait de bon. C’est le temple du cheval par excellence, et voilà pourquoi nous avons cru utile d’en parler aussi longuement.
Quels que soient les goûts et la mode du jour, la Cavalerie apparaîtra toujours au Pays comme une chose indispensable, comme une élite, avec des traditions spéciales, dans les rangs de laquelle vient toujours servir la fleur de la nation.
Nous lisons dans la Revue de Cavalerie:
«Au cours des manœuvres annuelles, des expériences
«concluantes ont été faites. Le dressage et l’entraînement
«des chevaux, l’instruction théorique et pratique
«des chefs et de la troupe ont été grandement perfec-
«tionnés. On a reconnu la possibilité de parcourir, aux
«allures vives, des distances beaucoup plus considé-
«rables que par le passé ; on a appris à connaître le
«terrain et à utiliser judicieusement ses formes et ses
«couverts, dans la marche d’approche qui précède
«l’attaque; on a augmenté enfin, dans une large
«mesure, la puissance offensive et défensive de la Cava-
«lerie, et on l’a mise, du même coup, en mesure d’agir
«en toutes circonstances, d’une manière indépendante,
«en la dotant d’une arme à feu à grande portée, et en
«adjoignant, en permanence, à ses grandes unités, de
«l’Artillerie à cheval.
«Grâce à ces perfectionnements, la Cavalerie n’a rien
«perdu de sa valeur ancienne comme arme combat-
«tante. La cause, à cet égard, paraît entendue, et tous
«ceux qui ont étudié la question de près, et sans parti
«pris, ont été amenés à conclure que, malgré les effets
«du feu des autres armes, la Cavalerie prendra encore,
«dans les batailles de l’avenir, une part qui, dans
«certains cas, ainsi que le dit le général Hohenlohe,
«pourra être décisive.
«Il est admis aujourd’hui, en Allemagne comme en
«France, que la Cavalerie entrera, pour une forte
«proportion, dans la composition des troupes chargées
«immédiatement, après la déclaration de guerre (et
«peut-être avant) d’observer la frontière, de couvrir et
«de protéger les opérations de mobilisation et de
«concentration des armées. Ce sera du moins le rôle
«des corps de Cavalerie qui, stationnés en temps de
«paix à proximité de la frontière, et constamment
«maintenus à un effectif très voisin de celui du pied
«de guerre, peuvent être mobilisés en quelques heures,
«et sont tout désignés pour remplir une mission de
«ce genre.»
Donc, le rôle de la Cavalerie en campagne n’a point perdu de son importance, bien au contraire; on le sait fort bien, au grand Etat-Major allemand; aussi lisons-nous dans le Rappel, l’entrefilet suivant:
L’ARMÉE ALLEMANDE
La conférence que le Général Bernhardi, Chef de section au grand Etat-Major, vient de faire à la Société militaire de Berlin est considérée comme indiquant un vaste pro jet de réorganisation militaire que le Gouvernement Allemand a dessein de présenter au Reichstag. Il s’agirait d’une transformation aussi radicale que coûteuse de l’armée. Une des premières conséquences en serait l’augmentation formidable de la Cavalerie, et une mise au point moderne du service du Train.
Voilà qui devrait faire ouvrir les yeux à ceux qui ont la rage de copier les Allemands dans les détails les plus infimes, et surtout à ceux qui s’obstinent à combattre aveuglément, chez nous la loi de trois ans, seule capable de redonner à notre Cavalerie la valeur qu’elle avait naguère.
Nous ne reviendrons pas sur cette question pour laquelle des flots d’encre ont déjà coulé, mais nous tenons à déclarer ici, énergiquement, que deux années sont très insuffisantes pour former un cavalier digne de ce nom. On en fera, tout au plus, un apprenti incapable, à certains moments, de maîtriser sa monture, mais surtout incapable de la dresser, de l’assouplir, de la ménager et de lui demander ce qu’on peut et doit exiger d’un cheval d’armes en campagne.
Nous ne parlerons que pour mémoire de nos effectifs actuels si réduits et si disproportionnés par rapport à ceux de la Cavalerie Allemande.
Pour prouver notre infériorité notoire de ce côté, il suffit d’aligner des chiffres, ce qui est à la portée de tous.
Dans son remarquable ouvrage sur la «Renaissance physique», M. Philippe Daryl dit: «Nous voudrions
«une Cavalerie idéale, en hommes et en chevaux. Pour
«approcher seulement de cet idéal, il serait indispen-
«sable que le goût du cheval se démocratisât chez nous,
«et se propageât à toutes les classes de la société. L’édu-
«cation publique devrait aider à cette évolution».
On peut affirmer, sans crainte d’être démenti, que, de nos jours, les progrès de la science ont rendu plus intéressantes encore les études d’hippologie et d’équitation. Personne, en effet, ne contestera que la photographie instantanée, voire même la cinématographie, ont fourni, sur la locomotion du cheval, des renseignements aussi nouveaux que surpenants, et ont révélé des attitudes si invraisemblables qu’elles ont été, sinon discutées, du moins tournées en ridicule.
Devant les résultats obtenus avec tant de succès, il y a quelques années, à l’Ecole de Cavalerie, par M. le Commandant Picard, alors Capitaine instructeur, en collaboration avec le Docteur Bouchard, de Saumur, il n’y a qu’à s’incliner, qu’à reconnaître que toute interprétation personnelle a dû s’évanouir, et que l’instrument scientifique a rectifié l’œil à ce point, qu’avec un peu d’expérience, on arrive aujourd’hui à voir le cheval au galop tel que la science a montré qu’il galopait réellement. Une simple expérience photographique a ainsi ruiné en un instant des opinions formulées pendant plus de 3.000 ans et considérées comme indiscutables.
MM. Picard et Bouchard ont fait défiler devant l’objectif les plus beaux sujets des écuries de l’Ecole; ils nous les ont montrés à toutes les allures; ils nous ont présenté les chevaux de carrière, décomposant le saut en trois parties bien distinctes. Ces planches en photogravure sont fort curieuses; on y voit le cheval prenant sa battue, planant sur l’obstacle et se recevant après le saut. C’est une étude vraiment intéressante pour tout homme de cheval.
Donc, nous le répétons, la science, en facilitant l’étude de l’hippologie, lui a prêté un intérêt qu’elle n’avait pas autrefois, et nous devons nous en réjouir.