Читать книгу Manuel théorique et pratique du bibliothécaire - Jules Cousin - Страница 3
PRÉFACE
ОглавлениеCe livre est un simple manuel: c’est là le caractère que nous avons voulu y faire prédominer d’un bout à l’autre. Pénétré de cette pensée que beaucoup peuvent désirer avoir constamment sous la main un guide à la fois complet, clair et précis, nous avons entrepris ce travail dans l’intérêt de tous ceux qui, par leurs fonctions, leurs aspirations ou leurs goûts, ont besoin de connaître les principes de la bibliographie et de la bibliothéconomie. Bien des auteurs ont développé ces matières dans leurs ouvrages, et nous-mêmes avons tiré de leurs travaux le plus grand profit. Mais ce qu’il fallait, avons-nous pensé, c’était trouver réunis dans un volume de médiocre étendue, tous ces renseignements qu’on peut bien rencontrer ailleurs, mais épars et renfermés dans des livres plus ou moins développés et de genres très divers.
C’est donc des principes qui doivent présider à l’organisation et à l’administration des bibliothèques, publiques et privées, que nous voulons nous occuper ici. C’est là une science très complexe et dont il importe avant tout de se faire une juste idée. Aussi, avant d’entrer dans le développement de notre matière, nous allons présenter quelques observations générales, qui nous semblent indispensables.
Le mot Bibliothèque, formé de deux mots grecs (βιξλίον, livre, θήϰη, armoire, cassette, dépôt), est susceptible de plusieurs sens. On appelle ainsi, d’abord, un édifice construit pour recevoir une grande collection de livres, quelquefois aussi une ou plusieurs salles, la partie d’un bâtiment où ces livres sont réunis.
On donne également ce nom au meuble lui-même, armoire munie de rayons ou tablettes, à découvert, à vitraux ou à grillages, où les livres sont placés.
Ces deux premiers sens sont conformes à l’étymologie indiquée ci-dessus. On emploie encore le mot bibliothèque pour désigner la collection même des livres rangés, suivant un certain ordre, sur des rayons ou tablettes. C’est à ce sens, ainsi qu’au premier mentionné plus haut, que Festus, d’après l’abrégé de Paul Diacre, s’était autrefois arrêté : «Bibliotheca, dit-il, et apud Græcos et apud Latinos, tam librorum magnus per se numerus, quam locus ipse in quo libri collocati sunt, appellatur» (De verbor. signif. V. Bibliotheca).
Enfin, le même mot de bibliothèque se prend encore dans le sens d’un choix d’ouvrages, en entier ou par extraits, se rapportant à une même matière ou à des matières ayant ensemble une certaine analogie, de même qu’à des recueils, extraits, catalogues raisonnés d’ouvrages de même nature ou de natures diverses.
Nous nous occuperons plus particulièrement ici de la collection des livres, et de l’ordre et de l’arrangement à leur donner pour les rendre d’un usage utile aux travailleurs. Mais nous ne devrons pas négliger l’édifice ou la partie de l’édifice où ils seront renfermés, ni les armoires où ils seront rangés.
Dans la suite de notre travail, d’ailleurs, nous ne perdrons pas de vue que le but de l’établissement d’une bibliothèque est de faciliter le travail des personnes studieuses. Posséder des livres pour le seul plaisir de les posséder; les transformer en bijoux propres à être soigneusement placés dans leurs écrins, ou pour les montrer à des amis comme on montre des objets d’art; y attacher plus ou moins de valeur suivant qu’ils sont plus ou moins richement reliés: qu’est-ce que cela? Autant vaudrait n’avoir point de livres. Pour nous, les livres ne valent que par ce qu’ils contiennent, et si nous ne dédaignons pas la reliure, si nous la désirons souvent même belle (c’est par une heureuse disposition de la nature, en effet, que nous nous sentons attirés par ce qui est beau, tandis que ce qui est laid nous inspire de la répulsion), nous n’y voyons avant tout qu’un moyen de conservation du livre. C’est donc pour l’usage que la bibliothèque doit être établie; les livres ne sont que des instruments de travail.
Mais pour que le but proposé puisse être atteint, il ne faut pas seulement une grande quantité de livres, il faut aussi que ces livres soient rangés dans un ordre convenable et méthodique; il faut que leur place soit bien marquée, pour éviter des pertes de temps par des recherches longues et souvent infructueuses; il faut enfin que leur conservation soit bien assurée par un service régulier.
Tous ces soins réclament des connaissances assez étendues, beaucoup d’attention et beaucoup de goût. Celui qui en est chargé, et que l’on nomme bibliothécaire, doit être en même temps bibliophile, tout en s’efforçant de ne point devenir bibliomane . Tous les deux aiment les livres; mais le premier les aime d’un amour raisonné, pour ce qu’ils contiennent et pour l’utilité qu’ils peuvent procurer; le second ne se règle que sur sa passion. Le vrai bibliophile recherche les bons auteurs, les meilleures éditions, et il ne s’arrête pas tant à l’enveloppe matérielle qu’au fond des livres. Ce n’est pas à dire qu’il soit indifférent à la qualité du papier, à la beauté de l’impression, à la largeur des marges, au fini des reliures: il a, au contraire, une grande attention à avoir des livres irréprochables sous le rapport de l’exécution matérielle. Il sait qu’il y a plus de charme à lire ou étudier un livre bien imprimé et correct, en beaux caractères et sur bon papier, comme disaient les anciens règlements, qu’un livre imprimé sur du papier à la chandelle et où les fautes fourmillent, mal relié et sans marges. Mais si, dans ces simples dehors du livre, il ne dédaigne pas le beau, s’il le recherche même, c’est qu’il y voit une incitation plus vive pour l’étude.
Il n’en est pas de même du bibliomane. La bibliomanie est, comme son nom l’indique, la manie des livres. C’est une passion non raisonnée, ou plutôt mal raisonnée des livres; car le bibliomane sait pourquoi il aime tel livre plutôt que tel autre. L’un recherche les éditions principes, un autre celles sorties de telles ou telles presses; un troisième s’attachera aux reliures, aux grandes marges, aux gravures, etc.; mais tous ne voient dans les livres qu’un objet de possession, comme l’avare dans son trésor. «Il a des livres pour les avoir, dit Diderot, pour en repaître sa vue; toute sa science se borne à connaître s’ils sont de la bonne édition, s’ils sont bien reliés; pour les choses qu’ils contiennent, c’est un mystère auquel il ne prétend pas être initié ; cela est bon pour ceux qui ont du temps à perdre.» En un mot, si la bibliophilie est une qualité, la bibliomanie est une maladie, ou tout au moins c’est un travers .
Un bibliothécaire, avons-nous dit, doit être bibliophile, sans être bibliomane. Pour cela, il faut qu’il apprenne à connaître la véritable valeur des livres, qu’il sache les apprécier, et au point de vue matériel et au point de vue du fond. Cette connaissance s’appelle la bibliographie. Elle comprend nécessairement deux parties: la bibliographie matérielle, et la bibliographie littéraire. La première consiste dans la connaissance des livres au point de vue de leurs conditions extérieures: format, impression, papier, reliure, âge, etc.; la seconde se rapporte à la nature des idées qui sont développées dans les livres et au mérite intrinsèque de leur exposition.
La bibliographie matérielle, pour être un peu mécanique, n’en est pas moins très-importante, et elle prête un utile concours à la bibliographie littéraire. Elle est indispensable au libraire: c’est la clef du commerce des livres; elle est également nécessaire au bibliothécaire: sans elle, il marcherait souvent à l’aventure et sans guide.
La bibliographie littéraire est d’une étendue immense: elle embrasse l’universalité des connaissances humaines. Aussi une bibliographie littéraire générale est impossible: on ne peut songer qu’à des bibliographies littéraires spéciales, soit à un pays, soit à une époque, soit à un genre d’ouvrages.
Nous devrions exposer ici les principes généraux de la bibliographie matérielle et de la bibliographie littéraire. Quant à la première, nous aurons, dans le cours de cet ouvrage, l’occasion de donner la plupart des renseignements qui s’y rapportent et qu’il peut être utile à un bibliothécaire de connaître. Nous nous bornerons donc à donner quelques indications succinctes concernant la seconde, en renvoyant, pour les détails, aux auteurs qui en ont traité plus ou moins complètement les différentes parties.
La bibliographie littéraire a évidemment pour objet de guider les recherches des savants et des travailleurs. Elle doit faire connaître, sur telle ou telle partie de la science, les auteurs qui en ont traité, et analyser leurs œuvres d’une manière plus ou moins complète. Elle indique les sources où l’on peut puiser et le profit qu’on en peut tirer.
La bibliographie littéraire est d’origine relativement récente: elle ne date guère de plus de trois siècles: elle eut pour père Conrad Gesner, savant distingué, surnommé le Pline de l’Allemagne, et qui mourut en 1565. Son ouvrage, intituté Bibliotheca, Zurich, 1545, embrassait toutes les contrées, toutes les époques et toutes les sciences. Mais, en raison du nombre toujours croissant des productions de l’esprit, on ne pouvait longtemps marcher sur ses traces. Ainsi que nous l’avons dit ci-dessus, il n’est plus guère possible de songer à une bibliographie littéraire générale; au contraire, on en trouve de spéciales en assez grand nombre. Les bulletins bibliographiques que l’on rencontre dans la plupart des journaux et revues se rattachent à ce genre; de même aussi les analyses littéraires que les professeurs des facultés sont amenés à faire dans leurs cours ou conférences. Il y a seulement ceci à noter, que le choix que font ces derniers pour leurs analyses sont déterminés par les sujets qu’ils traitent, comme ceux des publicistes par la variété des productions de la librairie contemporaine: c’est, en quelque sorte, une bibliographie littéraire doublement spéciale.
Mais, pour en revenir au fond de notre sujet, nous pourrions partager en trois classes les écrits qni se rapportent à la bibliographie littéraire: 1° les bibliographies littéraires spéciales à un pays, ou même a quelque province ou à certaines localités; 2° celles spéciales à une époque; 3° celles spéciales à un genre d’ouvrages.
Il suffit d’indiquer cette division pour qu’on la saisisse: elle nous semble suffisamment nette et précise par elle-même. Nous allons citer quelques ouvrages appartenant à chacune de ces classes.
Dans la première, nous citerons: Bibliothèque des auteurs de la province de Bourgogne, par l’abbé Phil. Papillon, Dijon, 1742, 2 vol. in-folio; — La France littéraire, de Quérard, Paris, 1837-40, 10 vol., avec ses compléments; — le Bibliographer’s Manual, de Lowndes, Londres, 1854, 4 vol.; — les Serie de Testi, de Gamba, 4e éd., Venise, 1859; — la Bibliographie russe, de Sopikoff, Saint-Pétersbourg, 1813-21, 5 vol.; — la Bibliotheca judaïca, de Furst, Leipzig, 1850, 3 vol., etc.
A la seconde classe se rapporte: l’Allgemeines Repertorium der Literatur, d’Erch, Iéna et Weimar, 1795-1809, comprenant toute la littérature des quinze années 1785-1800.
Enfin, on peut citer comme appartenant à la troisième classe, certainement la plus abondante: la Bibliotheca Petrarchesca, de Mansard, Milan, 1826; les Serie degli scritti impressi in dialetto veneziano, de Gamba, Venise, 1822; — la Science des Écritures du blason, de Bernd, Bonn, 1850-41, 4 vol.; — le Manuel de littérature théologique, de Winer, 3e éd., Leipzig, 1857-40, 2 vol.; — le Thesaurus litteraturæ botanicæ, de Pretzel, Leipzig, 1847; — la Bibliographie biographique, d’Œttinger, Leipzig, 1850; — Bibliographie raisonnée du droit civil, par E. Dramard, 1879.
Nous ne pouvions citer ici que quelques noms dans chacune de ces grandes classes. Mais, dans ces divisions principales, on peut marquer encore des subdivisions plus ou moins nombreuses, suivant que les recueils seront plus ou moins complets dans leur spécialité. Ainsi, une bibliographie spéciale à un pays peut ne comprendre que telle ou telle époque, tel ou tel genre d’ouvrages, ou même, en poussant encore plus loin, ne se rapporter qu’à tel genre d’ouvrages parus à une époque déterminée et dans tel pays. On peut également ne s’attacher qu’à des choix d’ouvrages d’une manière plus ou moins générale, ou bien à des collections déterminées. Donnons seulement ici les quelques exemples suivants: Dictionnaire bibliographique, historique et critique des livres rares, singuliers, curieux, estimés et recherchés, soit imprimés, soit manuscrits; par l’abbé Duclos, avec supplément par Brunet, 1790-1802, 4 vol. in-8° ; — Bibliographie historique de la France, par le P. Lelong, augmentée et publiée par Fevret de Fontette, Paris, 1768, 5 vol. in-fol.; — Essai historique sur les éditions des Elzeviers, par Bérard; — la Bibliothèque orientale du Vatican, par Assemani (en latin); — la Bibliothèque arabe de l’Escurial, par Casiri; — Bibliographie générale des Gaules, par Ch. Emile Ruelle, en cours de publication.
Nous ne pousserons pas plus loin ces développements. Nous croyons avoir donné une idée suffisante des principes généraux de la bibliographie, comme aussi du but qu’on doit se proposer dans l’organisation et l’administration des bibliothèques. Nous appuyons seulement sur ce point que la science de la bibliographie est celle qui doit être la plus familière à un bibliothécaire. Il est nécessaire qu’il s’y applique assidûment, et qu’il s’efforce d’en pénétrer le plus possible tous les secrets. Tout ce qui regarde l’administration et le gouvernement d’une bibliothèque ne doit point non plus lui être étranger: d’une bibliothèque bien ordonnée les personnes studieuses tireront tous les secours qu’elle est susceptible de fournir. Enfin, il est bon qu’il soit initié aux principes généraux qui concernent l’établissement et l’organisation des bibliothèques, car c’est là un point important pour le bon fonctionnement de l’institution.
Mais tous ces points demandent des études sérieuses et une longue pratique. Toutefois, ne voulant faire de notre livre, comme nous l’avons déjà dit, qu’un simple manuel, nous en avons écarté tous les longs développements historiques, toutes les savantes digressions; nous avons essayé de dire le plus simplement et le plus clairement possible tout ce qu’il peut être utile à un bibliothécaire de savoir: pour toutes les questions d’érudition proprement dite, et pour tout ce qu’on pourrait appeler le luxe de la science, assez d’autres auteurs en ont parlé plus savamment et mieux que nous n’aurions pu le faire. Nous croirons, au contraire, n’avoir pas perdu notre peine, si ceux qui nous liront s’éprennent du désir d’étudier les travaux de ces maîtres en bibliographie qui ont noms: de Bure, Gab. Naudé, Peignot, Callot, Nodier et autres. Désireux, avant tout, de coopérer, dans la mesure de nos forces, au développement de la science, nous n’avons rien négligé pour rendre notre travail utile, et nous accueillerons avec empressement et reconnaissance toutes les communications que sa lecture pourra suggérer.
Il nous reste maintenant à indiquer brièvement la marche que nous avons suivie dans ce travail.
Prenant le mot bibliothèque dans le sens d’une collection de livres logiquement ordonnée et distribuée, nous devions nous préoccuper d’abord de la manière de la former et de l’organiser, et ensuite des meilleurs moyens à employer pour pourvoir à sa conservation et à son développement, et en même temps pour en rendre l’usage aussi facile et aussi utile qu’il se pourrait. Comprenant ainsi notre tâche, et voulant avant tout rester constamment sur le terrain de la pratique, nous avons cru qu’il y avait lieu de diviser cet ouvrage en deux grandes parties:
1° De l’établissement et de l’organisation de la bibliothèque;
2° De son entretien, de sa conservation et de son usage.
Dans ce cadre ainsi distribué, il nous a semblé facile de faire rentrer tous les développements que nous avions à fournir. Dans la première partie, en effet, nous pouvions exposer lès principes généraux concernant l’emplacement et la construction de la bibliothèque, ceux relatifs à ses dispositions intérieures et à son ameublement; ensuite tout ce qui regarde les livres, soit au point de vue de leur acquisition, soit au point de vue de leur arrangement et de la confection des catalogues; enfin tout ce qui se réfère au personnel y trouverait également place.
Dans la seconde partie, il nous restait à traiter d’abord des soins à donner au local et au mobilier; ensuite de ceux à donner aux livres, qui forment l’objet principal de la bibliothèque (soins préventifs, soins restauratifs, soins administratifs). La comptabilité devait aussi former un chapitre spécial de cette partie, et un autre chapitre devait être consacre à l’usage de la bibliothèque et aux règlements.
En écrivant ce livre, nous ayons eu en vue toute espèce de bibliothèques: bibliothèques publiques en général et bibliothèques privées. Toutefois l’institution récente des bibliothèques universitaires nous faisait un devoir d’appeler plus particulièrement l’attention sur ce point. C’est pour cela que nous avons pris, autant que possible, pour base de nos développements, les règlements spéciaux dont ces bibliothèques ont été l’objet, tout en nous efforçant de ne pas nous écarter du plan que nous nous étions tracé dans l’exposé des principes généraux de la matière.
A côté des bibliothèques universitaires, et pour leur servir, en quelque sorte de prolongement, ont été établies des bibliothèques circulantes aux chefs-lieux académiques. Cette nouvelle institution a pour but de venir en aide aux jeunes professeurs des collèges communaux, éloignés des facultés et candidats à la licence. Nous avons cru que notre travail ne serait pas complet, si nous négligions ce point, et nous nous sommes efforcé de faire ressortir, avec toute la clarté possible, les particularités dont les bibliothèques circulantes pouvaient être l’objet.
Pour achever de rendre aussi pratique que possible notre travail, nous n’avons pas hésité à entrer quelquefois dans des détails qu’on pourra regarder comme minutieux, de même que nous avons présenté sur différents points de nombreux modèles. Nous avons dû cependant nous borner, pour ne point remplir trop de pages. Les renseignements que nous avons donnés suffiront néanmoins, croyons-nous, aux esprits judicieux pour se déterminer utilement.
En outre, et toujours dans le même but, nous avons pensé qu’il serait avantageux d’ajouter à notre traité, sous forme d’appendice, l’ensemble des arrêtés, règlements, circulaires et instructions ministérielles concernant les bibliothèques universitaires et les bibliothèques circulantes, avec quelques renseignements sur les bibliothèques populaires. Tous ceux qui, d’une manière plus ou moins directe, ont part à l’administration de ces diverses bibliothèques, trouveront ainsi, réunis dans un petit nombre de pages, tous les renseignements qu’il peut leur être utile de consulter de temps à autre. En même temps, les aspirants aux fonctions de bibliothécaire auront également sous la main une sorte de code manuel, qui leur permettra de s’initier peu à peu à la connaissance des règlements, qu’ils seront appelés à appliquer plus tard.
Enfin, pour permettre à chacun de consulter facilement notre livre, et de trouver rapidement le renseignement dont il peut avoir besoin à un moment donné, nous avons ajouté à la fin du volume plusieurs tables très complètes, savoir: 1° une table alphabétique détaillée des divers points traités dans l’ouvrage; 2° une table alphabétique des documents reproduits dans l’appendice; 3° une table générale méthodique des principales divisions adoptées; 4° une table chronologique des documents contenus dans l’appendice.
Ce complément de renseignements nous semblait, en effet, indispensable; car, nous le répétons, nous avons voulu avant tout faire un ouvrage pratique.
Aux lecteurs maintenant à juger si nous avons réussi dans la tâche que nous nous étions imposée. Quant à nous, nous n’avons eu qu’une pensée en le composant: simple ouvrier d’un jour, apporter notre modeste pierre à l’édifice de la science contemporaine, en aidant, dans la mesure de nos forces, à de plus vaillants à s’élever à des hauteurs qu’un petit nombre seulement peuvent atteindre.
J. C.