Читать книгу L'amateur d'équitation - L. Peyremol - Страница 5
ОглавлениеLE MONTOIR
Monter à cheval.
Se placer à l’épaule gauche du cheval, après s’être assuré que ce dernier est bien bridé et bien sellé et avoir ajusté provisoirement les étriers;
Prendre à pleine main la rêne gauche du filet avec la main gauche , le dos de la main en dessus;
Prendre avec la main droite la rêne droite du filet et la placer (sur la rêne gauche) dans la main gauche tournée les ongles en dessus;
Placer la cravache par-dessus les rênes dans la main gauche, la pointe en bas;
Saisir avec la main droite et au-dessus de la gauche une poignée de crins le plus près possible de la racine et la passer dans la main gauche, leur extrémité sortant du côté du petit doigt;
Faire un à-droite; introduire la pointé du pied gauche (le tiers du pied environ) dans l’étrier gauche qu’on aura préalablement fait basculer sur sa branche externe afin que, l’homme une fois à cheval, l’étrivière se trouve sur son plat; peser sur l’étrier et appuyer le genou gauche à la selle;
S’enlever sur l’étrier en tirant les crins à soi, en chassant vigoureusement du pied droit, et surtout en évitant de toucher le ventre du cheval avec la pointe du pied gauche; placer la main droite sur le troussequin; réunir les talons, en maintenant le corps droit, et marquer un temps d’arrêt;
Passer la jambe droite tendue par-dessus la croupe sans la toucher; placer la main droite sur l’avance droite de la selle pour empêcher celle-ci de tourner, et se mettre légèrement en selle;
Tirer l’extrémité de chaque étrivière par derrière la cuisse; chausser l’étrier droit , prendre la cravache de la main droite , la pointe en l’air, et ajuster les rênes.
Sauter à cheval.
Quand le cavalier monte sans étriers, il doit se mettre à cheval de la manière suivante:
Prendre les rênes, la cravache et les crins comme il a été dit page 19.
S’enlever sur les poignets par une vigoureuse détente des jarrets; marquer un temps d’arrêt; passer la jambe droite sans toucher la croupe et se mettre légèrement en selle.
METTRE PIED A TERRE
Avec l’étrier.
Les rênes étant placées dans la main gauche, comme pour monter à cheval :
Passer la cravache dans la main gauche la pointe en bas;
Prendre avec la droite une poignée de crins le plus près possible de la racine et les passer dans la main gauche, leur extrémité sortant du côté du petit doigt;
Déchausser l’étrier droit; car, si le pied droit, restant engagé dans l’étrier, entraînait avec lui ce dernier au moment de passer la jambe droite par-dessus la croupe, le cavalier qui n’y prendrait pas garde tomberait infailliblement sur le dos.
La main droite étant placée sur l’avance droite de la selle, le pouce en dessous, le cavalier s’enlèvera sur cette main et sur l’étrier gauche; puis il passera la jambe droite tendue par-dessus la croupe sans la toucher, réunira les talons et marquera un temps d’arrêt, le corps droit .
Aussitôt, la main droite, quittant l’avance droite, saisira le troussequin .
Pivotant alors sur l’étrier gauche, il posera doucement la pointe du pied droit à terre (à hauteur du, pied antérieur gauche du cheval). Enfin, il ne déchaussera l’étrier gauche et ne lâchera le troussequin que lorsque le pied droit sera bien asssuré sur le sol.
Avec un cheval impatient, ce qu’il y a de mieux à faire, c’est de sauter à terre en voltige.
SAUTER A TERRE
Après avoir déchaussé les étriers.
S’enlever sur les poignets placés comme il a été dit pour sauter à cheval , passer la jambe droite et sauter légèrement à terre auprès de l’épaule gauche du cheval, en se recevant sur la pointe des pieds et fléchissant les genoux.
Relever les étriers.
Après avoir mis pied à terre.
Une bonne habitude à prendre, en mettant pied à terre, est de remonter les étriers jusqu’au porte-étrivière, pour éviter les ballottements occasionnés par le mouvement du cheval en marche.
Sans cette précaution, l’un des étriers peut accrocher une porte ou tout autre objet résistant et le désordre qui s’ensuivrait suffirait à effrayer l’animal au point de le rendre, dans la suite, susceptible et même parfois dangereux au moment de rentrer à l’écurie.
Certains cavaliers relèvent machinalement leurs étriers, parce qu’ils l’ont vu faire; mais sans se rendre compte des avantages ou des inconvénients qui peuvent en résulter.
Les uns les font glisser le long de la partie de l’étrivière la plus rapprochée de la selle (fig. 7 a), exagérant ainsi les conséquences de l’inconvénient signalé plus haut, puisque les étrivières se trouvent écartées du corps du cheval.
D’autres, mieux avisés, remontent les étriers le long de la partie la plus éloignée de la selle fig. 7 a’), ce qui présente au moins l’avantage d’éviter le ballottement dont nous venons de parler.
Ces deux procédés sont néanmoins défectueux; car, pour peu que l’étrivière joue librement dans l’œil de l’étrier, ce dernier peut redescendre de lui-même.
La meilleure manière de parer à ces inconvénients est de remonter complètement l’étrier le long de la partie a (fig. 7.) et de passer ensuite les deux doubles a et a’ dans l’étrier qui, ne pouvant plus retomber, maintient l’étrivière le long du quartier de la selle.