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POSITION DU CAVALIER A CHEVAL

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POSITION DU CAVALIER A CHEVAL

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(FIG. 15.)

S’asseoir bien d’aplomb et un peu sur le rein, en faisant le plus de poids possible sur le fond de la selle, les fesses portant également sur le siège et chassées le plus avant possible; la cuisse bien descendue et tournée sur son plat (le genou légèrement rentré, autant que la conformation le permet), ne doit s’allonger que par son propre poids et par celui de la jambe, cette dernière tombant naturellement et verticalement le long du corps du cheval.

La pointe du pied, quand on monte sans étriers, doit tomber naturellement. Quand il monte avec étriers, le cavalier doit peser sur le talon (pour faire descendre le genou) et tourner légèrement la pointe du pied en dedans, ce qui rapproche le genou de la selle, l’appui du pied sur l’étrier s’effectuant sur le gros orteil.

On ne saurait être trop exigeant pour la position du pied, dont le tiers seulement sera engagé dans l’étrier; car à sa plus ou moins grande régularité correspond le plus ou moins d’adhérence du genou qui joue un si grand rôle dans la solidité de l’homme à cheval.

Les fesses portant également sur la selle: maintenir le corps bien d’aplomb sur les hanches et légèrement incliné en arrière, tout en conservant beaucoup de flexibilité dans la ceinture et en évitant de creuser le rein, la poitrine ouverte;

Les épaules sur la même ligne également tombantes, la tête droite sans raideur;

Les bras tombant naturellement, les coudes au corps sans être gênés;

Les poignets, légèrement arrondis, seront soutenus à la hauteur de la ceinture (les doigts se faisant face) et séparés d’un espace à peu près égal à l’épaisseur de l’encolure du cheval.

La cravache, placée dans la main droite, sera tenue suivant les indications mentionnées à la page 39.

ÉTANT A CHEVAL, ALLONGER LES ÉTRIERS ET LES RACCOURCIR

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L’une des premières choses qu’on devrait apprendre aux élèves, dès qu’ils sont à cheval, c’est d’allonger et de raccourcir leurs étriers sans le secours de personne. Rien n’est plus grotesque, en effet, que de voir des cavaliers, déjà d’une certaine force en équitation, obligés d’avoir recours à un groom pour mettre leurs étriers au point convenable, ou, ce qui se produit à chaque instant, s’arrêter au milieu d’une route, relâchant les jambes, abandonnant les rênes, et demeurant ainsi à la merci de leur cheval, afin d’avoir les deux mains libres pour une opération pourtant très simple et dont, avec un peu de bonne volonté, on doit venir bien vite à bout, d’une seule main et à toutes les allures.

Je suppose qu’il s’agisse d’allonger l’étrier droit:

Les rênes et la cravache étant placées dans la main gauche

Ne pas déchausser l’étrier (fig. 16);

Introduire l’index de la main droite entre l’étrivière et l’ardillon C (partie p p’ de la figure 16), en faisant glisser de bas en haut le bout de l’étrivière dans la partie de la boucle qui sert de passant (B) d’une quantité suffisante pour que l’ardillon puisse se rabattre librement de gauche à droite et qu’on puisse introduire deux doigts au moins sous la partie p p’ ;

Soulever un peu la pointe du pied pour permettre à l’ardillon de sortir du trou dans lequel il est engagé et appliquer le pouce sur ce trou;

L’ardillon étant rabattu sur l’index, peser avec la pointe du pied sur la grille de l’étrier, pour faire descendre la boucle, et laisser l’étrivière glisser dans la main, en la guidant avec le pouce qui accusera chacun des trous à leur passage; arrêter l’étrivière à celui dans lequel on veut engager l’ardillon; rabattre ce dernier de droite à gauche et l’introduire en l’accompagnant avec l’index; faire remonter la boucle jusqu’au porte-étrivière en tirant, de haut en bas, la partie de l’étrivière qui se trouve la plus rapprochée du quartier de la selle;

Tirer par derrière la cuisse le bout de l’étrivière comme il a été dit page 20, alinéa 3; assurer le genou et ajuster les rênes.

Pour raccourcir l’étrier droit.

Opérer de la même manière, toujours en pesant avec la pointe du pied sur la grille de l’étrier, mais en tirant à soi la partie de l’étrivière maintenue entre le pouce et l’index pour faire remonter là boucle jusqu’au point voulu.

L’étrier gauche s’allonge et se raccourcit par le même procédé, en passant les rênes et la cravache dans la main droite et faisant avec la main gauche ce qui vient d’être indiqué pour la droite, avec cette différence toutefois, qu’il faudra rabattre l’ardillon de droite à gauche pour déboucler l’étrivière et de gauche à droite pour la reboucler.

TENUE DES RÊNES

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A l’anglaise, à la française, à l’allemande.

Celle qui me paraît devoir être adoptée de préférence par les débutants est la tenue des rênes à l’anglaise des deux mains, la plupart des élèves ayant l’habitude de refuser l’épaule droite quand ils tiennent les rênes d’une seule main (la gauche).

Tenue des rênes à l’anglaise.


Tenue des rênes à la française.

D’une seule main, la gauche.

L’extrémité des rênes du mors étant tenue de la main droite, les séparer avec le petit doigt de la main gauche en les maintenant à plat entre le pouce et l’index de la même main, leur extrémité retombant à droite de l’encolure par-dessus l’index;

La main droite, lâchant l’extrémité des rênes du mors, saisira les rênes du filet en les maintenant également à plat, la droite en dessus, et les passera dans la main gauche par-dessus celles du mors, leur extrémité retombant à gauche de l’encolure, du côté du petit doigt.

Lâcher les rênes de filet de la main droite

Maintenir les quatres rênes ensemble, avec le pouce gauche.

Tenue des rênes à l’allemande.

D’une seule main, la gauche.

Passer les rênes du mors dans celle du filet, et les maintenir sur l’index comme il vient d’être dit pour la tenue à la française, mais en les séparant par l’annulaire.

Prendre à pleine main, par le milieu, les rênes de filet (par-dessus celles du mors), la rêne droite retombant du côté de l’index, la gauche du côté du petit doigt.

Je crois devoir ajouter à cette énumération la tenue des rênes adoptée par l’armée dans ces dernières années et qui consiste à prendre les quatre rênes à plat par-devant et à pleine main (avec la main gauche), celles du filet séparées par le médius, celles du mors séparées par le petit doigt, leurs extrémités retombant en avant, entre le pouce et l’index, celles du mors par-dessus.

Les maintenir avec le pouce.

Quand le cavalier conduira d’une seule main, quelle que soit d’ailleurs la tenue des rênes adoptée par lui, la main, pour se porter à droite ou à gauche, devra être tournée les ongles en dessus et le mouvement ne partir que de l’avant-bras et surtout du poignet (mais jamais de l’épaule), de manière à ne pas écarter le coude.

ALLONGER LES RÊNES ET LES RACCOURCIR

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Pour allonger ou raccourcir une rêne quelconque, le cavalier saisira son extrémité avec la main opposée à celle qui tient cette rêne et fera glisser cette dernière main de la quantité nécessaire.

Il replacera aussitôt les poignets comme il a été prescrit (p. 28, alinéa 3).

Tout ce qui vient d’être dit des rênes, qui entrent pour une si large part dans la conduite du cheval, n’a trait qu’à leur maniement considéré au point de vue de la position de l’homme à cheval et comme un complément indispensable de la gymnastique équestre à laquelle tout débutant doit être soumis .

Nous traiterons de leur emploi au chapitre des aides , mais ces dernières devant agir aussi bien sur une région isolée que sur toute la masse du corps de l’animal, il importe de délimiter chacune de ces régions, afin de bien déterminer le rôle que les aides peuvent être appelées à y jouer.

LES DIFFÉRENTES PARTIES DU CORPS DU CHEVAL

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(FIG. 18.)

Cette division fictive du corps du cheval comprend trois parties: avant-main, corps, arrière-main.

1° L’avant-main est tout ce qui se trouve en avant de la section AB.

2° Le corps (dans lequel se trouvent le centre de gravité G et la ligne du passage des sangles P S) est la partie comprise entre les deux sections AB et CD.

3° L’arrière-main comprend tout ce qui se trouve en arrière de la section CD.

Le but que doit se proposer le cavalier étant d’établir la plus grande harmonie possible entre ces différentes parties, et ce résultat ne pouvant s’obtenir que par l’accord des aides, c’est vers ce point capital que je ferai converger tous les développements théoriques renfermés dans ce travail.

Mais auparavant, puisqu’il a été question du centre de gravité , je vais essayer d’en donner une définition très sommaire qui servira de prélude aux divers sujets dont il sera traité ultérieurement (rassembler, équilibre du cheval, etc.).

LE CENTRE DE GRAVITÉ

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Il est très difficile de déterminer le point exact du corps du cheval auquel correspond le centre de gravité, car la place de ce dernier varie suivant la conformation, les attitudes, le poids porté par l’animal, etc.,

C’est pourquoi, dans le cours de cet ouvrage, nous le supposerons situé comme il doit l’être chez un cheval bien conformé et placé d’aplomb, c’est à-dire en un point G de la ligne MN (fig. 18), menée à la hauteur du mollet du cavalier, perpendiculairement au plan vertical qui, passant par l’axe du cheval, diviserait l’animal en deux parties égales dans le sens de la longueur.

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