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AVERTISSEMENT.

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Table des matières

CE Mémoire sera trouvé long, je le crains; cependant je dois observer qu’y ayant de nombreuses difficultés dans l’opération que je propose au Gouvernement, il fallait, pour le déterminer à l’entreprendre, les lever les unes après les autres avec détail. L’étendue de terrain que cette opération doit embrasser, les longues années qu’elle demande, les avances considérables où elle engagerait le Gouvernement, le temps plus considérable encore qu’exigerait l’amortissement de ses avances, tout m’imposait l’obligation, non-seulement de démontrer la nécessité de reboiser les montagnes du département des Basses-Alpes, mais encore de bien développer tous les moyens qui me paraissent devoir être indispensablement employés pour y réussir. Or, le pouvais-je sans détails Sans eux pouvais-je convaincre? pouvais-je espérer que jamais on mettrait la main à une si grande entreprise! Non; et voilà mon excuse pour les longueurs dont ce travail est plein.

Je m’y suis encore laissé entraîner par un autre motif, celui d’être utile à d’autres départemens, dont la position géologique se rapproche plus ou moins de celui des Basses-Alpes. Je me suis dit que, si quelque chose de ce projet pouvait s’appliquer à toute autre opération, le temps que j y mettais ne serait pas entièrement perdu, et cette pensée ma encouragé. J’ai compté d’ailleurs sur l’indulgence de ces hommes dont l’utilité publique est la constante occupation, et par qui les imperfections d’un travail sont inaperçues, dès qu’ils y découvrent une vue qui se rattache à ce bien public, objet de toutes leurs méditations.

Déjà j’ai eu la satisfaction de voir ce projet favorablement accueilli par le Conseil d’agriculture. Sur le rapport fait dans son sein, en présence du Ministre de l’intérieur, Son Excellence a décidé qu’il serait imprimé aux frais de son ministère, et envoyé à MM. les Conseillers d’état, les Préfets, les Ingénieurs en chef des départemens, les Membres correspondans du Conseil, et aux Sociétés d’agriculture. Une décision si flatteuse n’emporte point, je le sais, l’approbation de mon travail, puisqu’elle n’a pour but que de provoquer les observations dont il doit être susceptible, afin de les soumettre à la discussion du Conseil d’agriculture; néanmoins elle est un préjugé en sa faveur, qui me laisse espérer que sa faiblesse sera couverte par l’indulgence des personnes qui le liront.

J’ai fait précéder ce mémoire d’une table très-détaillée, qui seule suffirait pour en donner une idée: elle n’est autre chose que le relevé des analyses des paragraphes dont il se compose.

Projet de boisement des Basses-Alpes

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