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DÉFINIR ET GÉNÉRER LE SOMMEIL

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La dilatation du temps et ce que nous avons appris d'un bébé en 1952

Que se passe-t-il lorsque nous dormons ? Premièrement, il y a une perte externe de conscience. Vous n'êtes plus conscient de votre environnement, ni des émissions des informations envoyées par vos organes sensoriels extérieurs. Deuxièmement, une impression de distorsion du temps se produit. Vous perdez la notion du temps. Alors que la notion du temps est perdue, le cerveau continue à l’enregistrer avec une précision incroyable. Réfléchissez-y : Combien de fois vous êtes-vous réveillé avant que votre réveil ne sonne ? Le cerveau est conscient que vous devez vous réveiller à une certaine heure et, comme il suit les heures, même en dormant, il est capable de vous ‘donner un petit coup de coude’ avant l’heure.

Cela dit, le temps avance très différemment dans nos rêves. Vous remarquerez que les rêves se déroulent soit trop lentement, soit trop rapidement. Mais souvent il est allongé. Lorsque vous vous rendormez pendant cinq minutes après que votre réveil ait sonné, si vous recommencez à rêver, il vous semblera que votre rêve a duré une heure. Cela est dû au ralentissement du temps neuronal, la raison pour laquelle le rêve semble beaucoup plus long.

DEUX TYPES DE SOMMEIL

La vérification du sommeil nécessite l'enregistrement de signaux provenant de trois endroits différents : l'activité des ondes cérébrales, l'activité des mouvements oculaires et l'activité musculaire.

Il a été observé qu’en dormant, les yeux d’un nourrisson bougent rapidement d’un côté à l’autre, l’action est souvent accompagnée des ondes cérébrales actives. Cette activité est comparable à un cerveau éveillé. Durant cette période, les yeux font des pauses. Ces phases de sommeil se répètent de manière régulière, plusieurs fois, durant toute la nuit.

Grâce à cela, les chercheurs ont découvert que les humains traversaient différents types de sommeil. Ces étapes sont : le sommeil lent et le sommeil paradoxal.

Une explication simple : une ‘lutte’ se produit entre le sommeil lent et le sommeil paradoxal, qui est gagnée et perdue toutes les 90 minutes. Aucun consensus scientifique n’a pu expliquer les raisons pour lesquelles ce cycle se produit et pourquoi il se répète de manière inégale.

Il est important de savoir que perdre deux heures de sommeil des huit heures nécessaires, signifie une perte de 60 à 90% de votre sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal survient à l'approche du matin et constitue l'état de sommeil le plus profond et également le plus bénéfique. Si vous ‘affamez’ constamment votre corps de cette étape de sommeil, les conséquences pourraient être graves et affecter votre santé mentale et physique. Pour beaucoup, la concentration et le niveau d’énergie en seront affectés.

COMMENT LE CERVEAU GÉNÈRE LE SOMMEIL

FAIT : Différentes parties de votre cerveau éveillé traitent différentes informations – le bruit, la vue, les odeurs, les sentiments, les émotions – à différents moments et de différentes manières. Saviez-vous que cela se produit également durant votre sommeil ? Difficile à se l’imaginer, mais c'est une réalité.

Pour mieux comprendre cela, examinons plus profondément les différentes étapes du sommeil.

Le sommeil lent comprend les étapes 1 et 2, puis s’enfonce plus profondément dans les étapes 3 et 4, également appelés ‘sommeil à ondes lentes’. Durant cette période, le rythme et l'activité des ondes cérébrales, ascendants et descendants, ralentissent. Les ondes cérébrales fortes, produites par ce sommeil profond, protègent en fait le cerveau des bruits extérieurs.

Chaque onde lente individuelle du sommeil lent sert de messager, transmet des paquets d'informations entre les centres du cerveau. Elle déplace également les mémoires d'un stockage à court terme à un stockage plus permanent, plus sûr et à long terme.

Le sommeil paradoxal est l’étape où le cerveau semble réveillé, mais le corps endormi. L’activité cérébrale à ce stade n’est vraiment pas très différente de l’étape vécue par notre cerveau à notre réveil. Cependant, il existe des examens IRM montrant que les différentes parties du cerveau sont en réalité plus actives pendant le sommeil paradoxal que lorsque nous sommes réveillés.

Durant le sommeil paradoxal, différents signaux d'émotions, de sentiments et de souvenirs sont diffusés à l'intérieur du cerveau. C’est là que les rêves les plus vifs se produisent, lorsque vous pouvez vraiment ‘sentir’ ce qui vous entoure.

Pour différencier les trois étapes en termes de traitement de l’information, gardez cela à l’esprit : l'état de veille est la réception, le sommeil lent est le reflet et le sommeil paradoxal est l'intégration de toutes ces informations.

La différence entre le sommeil paradoxal et le réveil réside dans les muscles. En étant réveillé, les muscles sont sous tension. Lorsque vous passez au sommeil lent, une partie de votre tension musculaire disparaît. Avant que la phase de rêve ne commence, au moment du sommeil paradoxal, vous devenez complètement paralysé. Seuls vos muscles involontaires, ceux qui contrôlent les fonctions automatiques, comme la respiration, restent fonctionnelles. En éliminant l'activité musculaire, votre propre corps vous empêche de mettre à exécution votre expérience de rêve. Le cerveau paralyse votre corps pour que l'esprit puisse rêver en toute sécurité.

Résumé De 'Pourquoi Nous Dormons : Libérer Le Pouvoir Du Sommeil Et Des Rêves De Matthew Walker

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