Читать книгу Contes moraux et nouvelles idylles - Salomon Gessner - Страница 5
Les deux Amis de Bourbonne.
ОглавлениеIL y avait ici deux hommes qu’on pourrait appeller les Oreste&Pylade de Bourbonne. L’un se nommait Olivier&l’autre Félix. Ils étaient nés le même jour, dans la même maison&de deux sœurs; ils avaient étés nourris du même lait; car l’une des meres étant morte en couche l’autre se chargea des deux enfans. Ils avaient été élevés ensemble; Ils étaient toujours séparés des autres; ils s’aimaient comme on existe, comme on vit sans s’en douter; ils le sentaient à tout moment,& ils ne se l’étaient peut être jamais dit. Olivier avait une fois sauvé la vie à Félix qui se piquait d’être grand nageur,&qui avait sailli à se noyer. Ils ne s’en souvenaient ni l’un ni l’autre. Cent sois Félix avait tiré Olivier des avantures facheuses où son caractere impétueux l’avait engagé,&jamais celui-ci n’avait songé à l’en remercier; ils s’en retournaient ensemble à la maison sans se parler, ou en se parlant d’autre chose.
Lors qu’on tira pour la milice, le billet fatal étant tombé sur Félix, Olivier dit: L’autre est pour moi. Ils firent leurs temps de service, ils revinrent au pays: Plus chers l’un à l’autre qu’ils ne l’étaient encore auparavant, c’est ce que je ne saurais vous assurer: Car, petit frere, si les bienfaits reciproques cimentent les amitiés réfléchies, peutêtre ne font-ils rien à celles que j’appellerais volontiers des amitiés animales&domestiques. A l’armée, dans une rencontre, Olivier étant menacé d’avoir la tête fendue d’un coup de sabre, Félix se mit machinalement au devant du coup&en resta balafré: On prétend qu’il étoit fier de cette blessure; pour moi je n’en crois rien. A Hastenbeck Olivier avoit retiré Félix d’entre la foule des morts où il étoit demeuré. Quand on les interrogeait, ils parlaient quelque fois des secours qu’ils avaient reçus l’un de l’autre, jamais de ceux qu’ils avaient rendus l’un à l’autre. Olivier disait de Félix, Félix disait d’Olivier; mais ils ne se louaient pas. Au bout de quelque tems de séjour au pays, ils aimerent;&le hazard voulut que ce fût la même fille. Il n’y eut entre eux aucune rivalité; le premier qui s’apperçut de la passion de son ami se retira. Ce fut Félix. Olivier épousa;&Félix, dégouté de la vie sans s’appercevoir pourquoi, se précipita dans toutes fortes de métiers dangereux: Le dernier fut de se faire contrebandier. Vous n’ignoréz pas, petit frere, qu’il y a quatre Tribunaux en France, Caen, Rheims, Valence &Toulouse, où les contrebandiers font jugés;&que le plus severe des quatre c’est celui de Rheims où préside un nommé Talbot, l’ame la plus féroce que la nature ait encore formée. Félix fut pris les armes à la main, conduit devant le terrible Talbot,&condamné à mort, comme cinq-cent autres qui l’avaient précédé. Olivier apprit le fort de Félix. Une nuit il se leve d’à côté de sa femme,&fans lui rien dire il s’en va à Rheims. Il s’adresse au juge Talbot, il se jette à ses pieds,&lui demande la grace de voir&d’embrasser Félix. Talbot te regarde, se tait un moment,&lui fait signe de s’asseoir. Olivier s’assied. Au bout d’une demie heure Talbot tire sa montre&dit à Olivier: Si tu veux voir&embrasser ton ami vivant, dépêche toi; il est en chemin;& si ma montre va bien, avant qu’il soit dix minutes il sera pendu. Olivier transporté de fureur se leve, décharge sur la nuque du col au juge Talbot un énorme coup de bâton, dont il l’étend presque mort; court vers la place, arrive, crie, frappe le bourreau, frappe les gens de la justice, souleve la populace indignée de ces exécutions. Les pierres volent, Félix délivré s’enfuit: Olivier songe a son salut; mais un soldat de maréchaussée lui avait percé les flancs d’un coup de bayonnette, sans qu’il s’en fut apperçu. Il gagna la porte de la ville; mais il ne put aller plus loin: Des voituriers charitables le jetterent sur leur charette,&le déposerent à la porte de sa maison, un moment avant qu’il expirât. Il n’eut que le temps de dire à sa femme: Femme, approche, que je t’embrasse; je me meurs, mais le Balafré est sauvé.
Un soir que nous allions à la promenade selon notre usage, nous vimes au devant d’une chaumiere une grande femme debout avec quatre petits enfans à ses pieds; sa contenance triste&ferme attira notre attention,¬re attention fixa la sienne. Après un moment de silence elle nous dit: Voilà quatre petits enfans; je suis leur mere &je n’ai plus de mari. Cette maniere haute de solliciter la commisération était bien faite pour nous toucher. Nous lui offrimes nos secours qu’elle accepta avec honnêteté. C’est à cette occasion que nous avons appris l’histoire de son mari Olivier&de Félix son ami. Nous avons parlé d’elle,&j’espere que notre recommandation ne lui aura pas été inutile. Vous voyez petit frere, que la grandeur d’ame&les hautes qualités sont de toutes les conditions&de tous les pays; que tel meurt obscur, à qui il n’a manqué qu’un autre théatre,&qu’on peut trouver deux amis, ou dans une chaumiere ou chéz les Troquois.
Vous avez desiré, petit frere, de savoir ce qu’est devenu Félix; c’est une curiosité si simple&le motif en est si louable que nous nous sommes un peu reproché de ne l’avoir pas eue. Pour reparer cette faute, nous avons pensé d’abord à Mr. Papin, Docteur en Théologie&curé de Sainte Marie à Bourbonne: Mais maman s’est ravisée,& nous avons donné la préférence au Subdélégué Aubert, qui est un bon homme, bien rond,&qui nous a envoyé le recit suivant sur la vérité duquel vous pouvez compter.
„ Le nommé Félix vit encore. Echapé des mains de la justice de Rheims, il se jetta dans les forêts de la province, dont il avait appris à connaitre les tours&les détours pendant qu’il faisait la contrebande, cherchant à s’approcher peu à peu de la demeure d’Olivier dont il ignorait le sort.
„ Il y avait au fond d’un bois où vous vous êtes promenée quelquefois, un charbonnier dont la cabane servait d’asyle à ces fortes des gens; c’était aussi l’entrepôt de leurs marchandises&de leurs armes: Ce fut la que Félix se rendit, non sans avoir couru le danger de tomber dans les embuches de la Maréchausfée qui le suivait à la piste. Quelques uns de ses associés y avaient apporté la nouvelle de son emprisonnement à Rheims;&le charbonnier&la charbonniere le croyaient justicié, lors qu’il leur àpparut.
„ Je vais vous raconter la choie comme je la tiens de la charbonniere qui est décédée il n’y a pas longtemps.
„ Ce surent ses enfans, en rodant autour de la cabane, qui le virent les premiers. Tandis qu’il s’arrêtait à caresser le plus jeune dont il était le parein, les autres entrerent dans la cabane, en criant Félix! Félix! Le pere&la mere sortirent, en répétant le même cri de joie: Mais ce misérable était si harrassé de fatigue&de besoin, qu’il n’eut pas la force de répondre,&qu’il tomba presque défaillant entre leurs bras.
„ Ces bonnes gens le secoururent de ce qu’ils avaient; lui donnerent du pain, du vin, quelques legumes: Il mangea&s’endormit.
„ A son réveil son premier mot fut Olivier! Enfans, ne savez vous rien d’Olivier? Non, lui repondirent-ils. l leur racconta l’avanture de Rheims; il passa la nuit &le jour suivant avec eux. Il soupirait, il prononçait le nom d’Olivier; il le croyait dans les prisons de Rheims; il voulait y aller; il voulait aller mourir avec lui;&ce ne fut pas fans peine que le charbonnier&la charbonniere le détournerent de ce dessein.
„ Sur le milieu de la seconde nuit il prit un fusil, il mit un sabre sous son bras,&s’adressant à voix basse au charbonnier.... Charbonnier!–Felix!–Prends ta cognée&marchons.–Où?–Belle demande! chez Olivier.–Ils vont. Mais tout en sortant de la forêt, les voilà enveloppés d’un détachement de maréchaussée.
„ Je m’en rapporte à ce que m’en a dit la charbonniere, mais il est inoui. Que deux hommes à pied aient pu tenir contre une vingtaine d’hommes à cheval: Apparemment que ceux-ci étaient épars,&qu’ils voulaient se saisir de leur proie en vie. Quoi qu’il en soit l’action fut très chaude; il y eut cinq chevaux d’estropiés &sept cavaliers de hachés ou sabrés. Le pauvre charbonnier resta mort sur la place d’un coup de feu à la tempe; Félix regagna la forêt,&comme il est d’une agilité incroyable, il courait d’un endroit à l’autre; en courant il chargeait son fusil, tirait, donnait un coup de sifflet. Ces coups de sifflet, ces coups de fusils donnés, tirés à dissérens intervalles&de différens côtés, firent craindre aux cavaliers de Maréchaussée qu’il n’y eut là une horde de contrebandiers,&il se retirerent en diligence.
„ Lorsque Félix les vit éloignés, il revint sur le champ de bataille; il mit le cadavre du charbonnier sur ses épaules,&reprit le chemin de la cabane où la charbonniere&ses enfans dormaient encore. Il s’arrête à la porte, il étend le cadavre à ses pieds,&s’assied le dos appuyé contre un arbre&le visage tourné vers l’entrée de la cabane. Voilà le spectacle qui attendait la charbonniere au sortir de sa baraque.
„ Elle s’éveille, elle ne trouve point son mari à côté d’elle; elle cherche des yeux Félix; point de Félix. Elle se leve, elle sort, elle voit, elle crie, elle tombe à la renverse. Ses enfans accourent, ils voient, ils crient; ils se roulent sur leur pere, ils se roulent sur leur mere. La charbonniere, rappellée à elle-même par le tumulte &les cris de ses enfans, s’arrache les cheveux, se déchire les joues; Félix immobile au pied de son arbre, les yeux fermés, la tête renversée en arriere, leur disait d’une voix éteinte: Tuez-moi. Il se faisait un moment de silence; ensuite la douleur&les cris reprenaient,& Félix leur redisait: Tuez-moi; enfans par pitié tuez-moi.
„ Ils passerent ainsi trois jours&trois nuits à se désoler; la quatrieme Félix dit à la charbonniere; Femme, prends ton bissac, mets-y du pain,&suis moi. Après un long circuit à travers nos montagnes&nos forêts ils arriveront à la maison d’Olivier qui est située, comme vous savez, à l’extrêmité du bourg, à l’endroit ou la voie se partage en deux routes, dont l’une conduit en Franche-Comté&l’autre en Lorraine.
„ C’est là que Félix va apprendre la mort d’Olivier &se trouver entre les veuves de deux hommes massacrés à son sujet. Il entre&dit brusquement à la femme Olivier: Où est Olivier? Au silence de cette femme, à son vêtement, à ses pleurs, il comprit qu’Olivier n’était plus. Il se trouva mal; il tomba& se fendit la tête contre la huche à pétrir le pain. Les deux veuves le relevent; son sang coulait sur elles, &, tandis qu’elles s’occupaient à l’étancher avec leurs tabliers, il leur disait: Et vous êtes leurs femmes, &vous me secourez! Puis il défaillait, puis il revenait&disait en soupirant: Que ne me laissait-il? Pourquoi s’en venir à Rheims? Pourquoi l’y laisser venir?– Puis sa tête se perdait; il entrait en fureur, il se roulait a terre&déchirait ses vêtemens. Dans un de ces accès il tira son sabre,&il allait s’en frapper; mais les deux femmes se jetterent sur lui, crierent au secours; les voisins accoururent: On le lia avec des cordes,& il fut saigné sept à huit sois, sa fureur tomba avec l’épuisement de ses forces,&il resta comme mort pendant trois ou quatre jours, au bout desquels la raison lui revint. Dans le premier moment il tourna ses yeux autour de lui, comme un homme qui sort d’un profond sommeil,&il dit: Où suis-je? Femmes, qui êtes vous? La charbonniere lui repondit: je suis la charbonniere. Il reprit: Ah! Oui la charbonniere..... Et vous?.... La femme d’Olivier se tut. Alors il se mit à pleurer; il se tourna du côté de la muraille,&dit en sanglotant: je suis chez Olivier.... Ce lit est celui d’Olivier..... Et cette femme qui est là, c’était la sienne! Ah!
„ Ces deux femmes en eurent tant de soin; elles lui inspirerent tant de pitié, elles le prierent si instamment de vivre, elles lui remontrerent d’une maniere si touchante qu’il était leur unique ressource, qu’il se lassa persuader.
Pendant tout le temps qu’il resta dans cette maison, il ne se coucha plus. Il sortait la nuit, il errait dans les champs, il se roulait sur la terre, il appellait Olivier; une des femmes le suivait&le ramenait au point du jour.
„ Plusieurs personnes le savaient dans la maison d’Olivier;&parmi ces personnes il y en avait de mal intenionnées. Les deux veuves l’avertirent du péril qu’il courait. C’était un après midi; il était assis sur un banc, son sabre sur ses genoux, les coudes appuyés sur une table,&ses deux poings sur ses deux yeux. D’abord il ne répondit rien. La femme Olivier avait un garçon de dix-sept à dix-huit ans, la charbonniere une fille, de quinze. Tout-à-coup il dit à la charbonniere: La charbonniere va chercher ta fille,&amene-la ici. Il avait quelques fauchées de prés; il les vendit. La charbonniere revint avec la fille; le fils d’Olivier l’épousa: Félix leur donna l’argent de ses prés, les embrassa, leur demanda pardon en pleurant;&ils allerent s’établir dans la cabane où ils sont encore,&où ils servent de pere &de mere aux autres enfans. Les deux veuves demeurerent ensemble;&les enfans d’Olivier eurent un pere &deux meres.
„ Il y a à peu près un an&demi que la charbonniere est morte; la femme d’Olivier la pleure encore tous les jours.
„ Un soir qu’elles épiaient Félix (car il y en avait une des deux qui le gardait toujours à vue) elles le virent qui sondait en larmes; il tournait en silence ses bras vers la porte qui le séparait d’elles,&il se remettait ensuite à faire son sac. Elles ne lui dirent rien; car elles comprenaient de reste combien son départ était nécessaire. Ils souperent tous les trois sans parler. La nuit il se leva; les femmes ne dormaient point; il s’avança vers la porte sur la pointe des pieds. Là il s’arrêta, regarda vers le lit des deux femmes, essuya ses yeux de ses mains &sortit. Les deux femmes se serrerent dans les bras l’une de lautre,&passerent le reste de la nuit à pleurer. On ignore où il se refugia; mais il n’a guere eu de semaines où il ne leur ait envoyé quelques secours.
„ La forêt où la fille de la charbonniere vit avec le fils d’Olivier, appartient à un M. le Clerc de Rançonnieres, homme fort riche&Seigneur d’un autre village de ces cantons, appellé Courcelles. Un jour que M. de Rançonnieres ou de Courcelles, comme il vous plaira, faifait une chasse dans sa forêt, il arriva à la cabane du fils d’Olivier; il y entra, il se mit à jouer avec les enfans qui sont jolis; il les questionna; la figure de la femme qui n’est pas mal lui revint, le ton ferme du mari qui tient beaucoup de son pere l’interessa; il apprit l’avanture de leurs parens, il promit de solliciter la grace de Félix; il la sollicita&l’obtint.
„ Félix passa au service de M. de Rançonnieres, qui lui donna une place de Garde-Chasse.
„ Il y avait environ deux ans qu’il vivait dans le château de Rançonnieres, envoyant aux veuves une bonne partie de ses gages, lorsque rattachement à son maitre &la fierté de son caractere l’impliquerent dans une affaire qui n’était rien dans son origine, mais qui eut les fuites les plus fâcheuses.
„ M. de Rançonnieres avait pour voisin à Courcelles un M. Fourmont, Conseiller au Présidial de Lh.... Les deux maisons n’étaient séparées que par une borne. Cette borne gênait la porte de M. de Rançonnieres,& en rendait l’entrée difficile aux voitures. M. de Rançonnieres la fit reculer de quelques pieds du côté de M. Fourmont; celui-ci renvoya la borne d’autant sur M. de Rançonnieres;&puis voilà de la haine, des insultes, un procès entre les deux voisins. Le procès de la borne en suscita deux ou trois autres plus considérables. Les choses en étaient là, lors qu’un soir M. de Rançonnieres revenant de la chasse, accompagné de son Garde Félix, fit rencontre sur le grand chemin de M. Fourmont le magistrat,&de son frere le militaire. Celui-ci dit à son frere: Mon frere, si l’on coupait le visage à ce vieux boug–là, qu’en pensez-vous? Ce propos ne fut pas entendu de M. de Rançonnieres; mais il le fut malheureusement de Félix, qui s’adressant fiérement au jeune homme, lui dit: Mon Officier, seriez vous assez brave pour vous mettre seulement en devoir de faire ce que vous avez dit? Au même instant il porte son fusil à terre,&met la main sur la garde de son sabre; car il n’allait jamais sans son sabre. Le jeune militaire tire son épée, s’avance sur Félix; M. de Rançonnieres accourt, s’interpose, saisit son garde. Cependant le militaire s’empare du fusil qui était à terre, tire sur Félix, le manque; celui-ci riposte d’un M coup de sabre, fait tomber l’épée de la main au jeune homme&avec l’épée la moitié du bras: Et voila un procès criminel en fus de trois ou quatre procès civils: Félix confiné dans les prisons; une procédure effrayante; &a la fuite de cette procédure un magistrat dépouillé de son état&presque déshonoré, un militaire exclus de son corps, M. de Rançonnieres mort de chagrin, &Félix, dont la détention durait toujours, exposé à tout le ressentiment des Fourmonts. Sa fin eût été malheureuse, si l’amour ne l’eut secouru. La fille du géolier prit de la passion pour lui&facilita son évasion: Si cela n’est pas vrai, c’est du moins l’opinion publique. Il s’est en allé en Prusse, où il sert aujourdhui dans le Régiment des Gardes. On dit qu’il y est aimé de ses came rades,& même connu du Roi. Son nom de guerre est LE TRISTE. La veuve Olivier m’a dit qu’il continuait à la soulager.
„ Voilà, Madame, tout ce que j’ai pu recueillir de l’histoire de Félix. Je joins à mon récit une Lettre de M. Papin notre curé. Je ne sais ce qu’elle contient; mais je crains bien que le pauvre Prêtre, qui a la tête un peu étroite&le cœur assez mal tourné, ne vous parle d’Olivier&de Félix d’après ses préventions. Je vous conjure, Madame, de vous en tenir aux faits sur la vérité desquels vous pouvez compter,&à la bonté de votre cœur, qui vous conseillera mieux que le premier Casuiste de Sorbonne, qui n’est pas M. Papin.