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1 Prologue

26 Juin 363 de notre ère.

La bataille entre l'armée Romaine et les Perses enflamme. Tout d’un coup le temps semble s'arrêter : un javelot perce l’abdomen de Julien.

« Venez, l’empereur a été blesse ! »

Le jeune souverain vacille sur la selle de son cheval et il tombe. Allongé par terre, il essaye d’enlever la lame, en se blessant les doigts :

« Léonce, enlève cette lance »

« Je ne peux pas, mon seigneur. Vous allez mourir. »

« Je suis déjà mort » le sang sort copieux. « Je demande seulement de terminer mes jour en guerrier : aide-moi à remonter sur le cheval. » Le fidèle garde du corps pour la première fois n'obéit pas : « Faites venir Oribase, vite ! »

Julien comprends que c’est le jour marqué par le destin : « Je n’ai pas voulu écouter les haruspices, mais je savais que cette météore annonçait ma fin ».

Oribase, le médecin personnel, cherche en vain de tamponner l'hémorragie.

Le prince le regarde affable : « Ne t’en fais pas. Les dieux m’attendent… Je suis prêt ».

L’ami médecin le prends sous les bras : « Léonce, aide-moi, on le ramène dans le camp ».

« Non ! » Julien les arrête. « Je vous demande une dernière faveur : ramenez-moi à la rive du Tigre. »

En ce moment arrive Maximus, le guide spirituel de l’empereur philosophe : « C’est Alexandre le Grand qui l’inspire. Il veut se jeter dans le fleuve et laisser son corps s'évanouir dans les déferlements. Quand il aura disparu à jamais, nous raconterons qu’il est monte à l’Olympe sur une calèche de feu. Nous les païens pourrons alors célébrer un nouveau dieu : Julien ! »

Mais une centurie de soldats bloque l'accès au fleuve : « Arrêtez-vous ! Nous les chrétiens, ne le permettrons pas. Personne n’ose, maintenait ni jamais, faire disparaitre le corps de l’Apostat. Nous empêcherons que quelqu’un invente d'être monte au ciel ».

Julien regarde la terre, empeignée de son sang, et tourne les yeux au ciel : « Hélios, je suis là ! »

Je Suis L'Empereur

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