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ACTE PREMIER
SCENE I

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JOLLIVET, GENERAL KISSOFF, AIDES DE CAMP, OFFICIERS, INVITES CIVILS, ETC.

(Ces divers personnages, groupés à droite, près de la porte du salon, regardent danser. On entend l'orchestre du bal.)

L'AIDE DE CAMP.

Les salons peuvent à peine contenir la foule des invités!

LE GENERAL. Oui, et les groupes de danseurs finiront par refluer jusque dans cette galerie… C'est magnifique!

JOLLIVET.

Quel est donc le voyageur qui a osé parler des froids de la

Russie, général?

LE GENERAL.

La Russie de juillet n'est pas la Russie de janvier, monsieur

Jollivet.

JOLLIVET. Non, certes, mais on croirait que monsieur le gouverneur a pour cette nuit transporté Moscou sous les tropiques! Ce jardin d'hiver, qui relie les appartements privés de Son Excellence avec les grands salons de réception, est vraiment merveilleux!

LE GENERAL.

Que pensez-vous de cette fête, monsieur le reporter?

JOLLIVET, montrant son carnet.

Voici ce que je viens de télégraphier, général:

Fête que gouverneur de Moscou donne en honneur de Sa MajestéEmpereur de toutes Russies, splendide!

LE GENERAL. A merveille! Les journaux français parleront de nous en bons termes. Il en sera de même des journaux anglais, je pense, grâce à M. Blount, votre confrère.

JOLLIVET. L'orgueilleux et irascible M. Blount, qui prétend que l'Angleterre, cette reine de l'univers, comme il l'appelle, et le Morning-Post, ce roi des journaux, comme il le nomme aussi, doivent toujours être informés les premiers de tout ce qui se passe sur le globe terrestre!

LE GENERAL.

Ah! tenez, le voici.

Michel Strogoff

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