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Table des matières

ABRAHAM (HONDIUS), voyez HONDIUS (Abraham).

ABRAHAM (PRIM), voyez PRIM (Abraham).

ABREU (les frères), sculpteurs en bois d’Évora, avant 1750 et jusqu’à cette année. On voit de leurs ouvrages dans la Chartreuse et au couvent de Saint-Joseph. (Lettres, p. 442.)

ABREV GORJAÕ̃ (JEAN DE), peintre, pourrait bien être Abreu (Jean-Nunes de) dont il est parlé ci-après. Le Patriarche dans sa Liste des artistes, rubrique Peintres, cite de lui un dessin qui se trouve dans les mémoires de Malte, et qui porte la date de 1734.

ABREU (JEAN-NUNES DE), peintre, appelé vulgairement do Castello, était un peintre quasi-universel; mais la partie dans laquelle il excellait était l’architecture et les ornemens. Il a peint les plafonds de Menino Deos et de l’entrée de l’église da Graça. Il a fait aussi les figures dans cette dernière église. José Bernardes et Serra ont fait les fleurs. Il était le maître de Félicien Narciso; il mourut en 1738. (Cyrillo, p. 183.)

Academ. R. da Histor. Portug. (Histor. da), voyez PATRIARCHE.

Academia R. das Sciencias de Lisboa (Memorias de Litteratura da), voyez PATRIARCHE.

ACOSTA (GAÉTAN) sculpteur, né en Portugal en 1710. Arrivé à Séville avec de faibles notions de son art. Il se mit à travailler pour son propre compte, en cherchant à imiter les extravagances de Cornejo et de Barbas. Il mourut en 1780. (Bermudez, t. 1, p. 2.)

Bermudez cite plusieurs ouvrages de Gaétan, et les critique sévèrement. Il prodigue à leur auteur le reproche de mauvais goût et d’ignorance. Il appelle ces ouvrages des monstruosités. Il dit que les statues de Gaétan sont comiques et qu’elles jouent la pantomime.

Adolescencia (Prendas de), voyez PATRIARCHE.

ADRIEN BALBI, voyez BALBI (Adrien).

ADRIEN VAN NIULANT, voyez NIULANT (Adrien van).

AFFONSO, voyez ALPHONSE.

Agiologio Lusitano (par GEORGE CARDOSO), voyez PATRIARCHE.

AGUIAR (JEAN-JOSEPH), sculpteur, né à Bellas, étudia le dessin à l’école du château de Lisbonne. Il se rendit à Rome en 1785 avec Joachim Fortunato de Novaes et avec Joseph Alves de Oliveira, pensionnés comme lui par l’Intendance. Il suivit, dans cette ville, les leçons de Labruzzi, professeur de dessin, et celles de Joseph Angeli, sculpteur. Ce dernier ayant été atteint d’aliénation mentale, Aguiar devint élève de Canova. Il rentra ensuite dans sa patrie où, après la mort de François Antoine, sculpteur de la fonderie, il fut admis à lui succéder. Il exécuta dans ce même atelier quelques siéges de chœur en bronze ouvragé, destinés pour Mafra. En 1805, il remplaça Joachim Machado et fut préféré à François Leal, qui occupait déjà cette place. Il est auteur de la statue du Roi, qui se trouve à l’Arsenal dans la salle des Moules. Il fait actuellement (1825) les sculptures du palais d’Ajuda. (Cyrillo, p. 276.)

AGUILAR (EMMANUEL MARQUES D’), voyez MARQUES D’AGUILAR (Emmanuel).

AGUILAR (DOM JOSEPH VEREA ET), voyez VEREA ET AGUILAR (Dom Joseph).

AIALA OU AYALA (JOSEFA D’), nom de Josefa d’Obidos, voyez OBIDOS (Josefa d’).

ALA (JEAN DOS SANTOS), peintre, voyez GONSALVES (André). Il fut disciple d’André Gonsalves. Il peignit les images du Rosaire qu’on portait dans les processions de l’église de Saint-Dominique, et fil encore les peintures du plafond de l’église das Commendadeiras da Incarnaçaõ, ainsi que deux tableaux de la vie de la Vierge, qui se trouvent à l’église de Jésus; enfin, on connaît de lui divers portraits des vénérables de la Chartreuse, etc. Il imitait son maître avec une grande franchise de touche. (Cyrillo, p. 91.)

ALBERT DÜRER, voyez DÜRER.

ALBERTO (LÉON-BAPTISTE), auteur de l’ouvrage intitulé : Los diez libros de Architectura, voyez SALVA (Vincent).

ALCANTARA. (PIERRE D’), peintre de paysages, voyez MAGINA (Jacques).

ALDOVRANDO, auteur du Musæum metallicum.

ALEXANDRE CESARI, voyez CESARI (Alexandre).

ALEXANDRE GERALDES, voyez GERALDES (Alexandre).

ALEXANDRE GIUSTI, voyez GIUSTI (Alexandre).

ALEXANDRE GOMES, voyez GOMES (Alexandre),

ALEXANDRE DE GUSMAÕ, graveur, voyez GUSMAÕ̃ (Alexandre) et CARNEIRO DA SILVA (Joachim).

ALEXANDRE HERCOLANO, voyez HERCOLANO.

ALEXANDRE VERZANUS, voyez SIGISMUNDIS.

ALEXANDRINO (cardinal), nonce du Pape, auteur d’un Voyage en Espagne et en Portugal (1571). ( Lettres, p. 330.)

ALEXANDRINO (PIERRE DE CARVALHO), peintre, naquit en 1730. Cyrillo lui consacre un long article, p. 120-123. Il n’a jamais été en Italie, et a su tirer profit des exemples d’André Gonsalves, dont il était le voisin à Lisbonne. Il peignait avec une grande facilité, à l’huile, à fresque et à la détrempe, en grand, en petit, d’après des estampes, d’après nature et d’imagination. Il a orné de peintures de riches voitures dont une fut envoyée à l’empereur de Maroc. On lui a préféré longtemps Ignace de Oliveira, Negreiros, Roque, Rocha et Bruno; mais quand il eut exécuté son grand tableau du Sauveur du monde qui se voit à la cathédrale, il n’eut plus de rival (Cyrillo). Ce tableau en effet n’est pas sans mérite. Le nombre de ses ouvrages que possèdent les églises de Lisbonne est immense. Il était aussi fécond que Bento Coelho ou André Gonsalves. J’en ai parlé dans mes Lettres, p. 291, 292, 521 et autres, qui sont marquées dans la table alphabétique de ces mêmes Lettres. Parmi les Macchianti de son époque, il est un de ceux dont les ouvrages m’ont le moins déplu.

Pierre Alexandrino mourut en 1810. Il a travaillé jusqu’à la fin de ses jours. Il a eu pour élèves:

Joseph-Antoine Parodi, son parent;

Vasco-Joseph Vieira;

Théodore, qui fit des miniatures et mourut jeune;

Joachim-Joseph de S. Payo;

Joseph-Ignace de S. Payo, fils du précédent et petit-fils de Michel-Antoine, qui était également peintre;

Henri-Joseph da Silva;

Philibert-Antoine Botelho.

ALMEIDA. (B. ’), graveur. C’est ainsi qu’il se trouve cité par le Patriarche dans sa Liste des artistes, rubrique Graveurs, en se référant à la signature qui se voit au bas du frontispice du Theatro Historico, Genealogico e Panegirico da casa de Sousa, imprimé à Paris en 1694, et où on lit: B. de Almeida incid. 1693. P. Giffart fecit sculptor regius. Il me semble que cet Almeida n’est autre que Blaise d’Almeida.

ALMEIDA. ( BLAISE D’), peintre, sculpteur et dessinateur.

Nous ne savons de Blaise d’Almeida que ce que nous rapporte l’abbé Diogo Barboza Machado. Lisbonne le vit naître; il professa dans cette ville la peinture et la sculpture; ses dessins sont généralement estimés. Il existe de lui deux manuscrits portant la date de 1695, intitulés, l’un: Géométrie pratique, l’autre: Géométrie d’Euclides ou élémens de mathématiques. Le premier est une traduction de l’œuvre espagnole du Père Ignace Strafford, jésuite. (Barboza Machado, Bibliothèque lusitanienne, t. 4, p. 82, collection 1. — Taborda, p. 208.) — Voyez ALMEIDA (B. de).

ALMEIDA, peintre, voyez FONSECA (Antoine).

ALMEIDA (FÉLICIEN D’), peintre, vivait vers 1684. Il est le dernier peintre, à ce que nous apprend Cyrillo, dont traite le manuscrit de Félix da Costa (1696). «Dans la chapelle de Nossa Senhora Madre de Deos da Secretaria da Guerra, il existe des tableaux qui sont peints plus ou moins dans son style.» ( Cyrillo, p. 80.)

ALMEIDA (FÉLIX-VINCENT D’), architecte et sculpteur de la Maison royale, frère du sculpteur Joseph d’Almeida, vivait vers la moitié du dix-huitième siècle (Cyrillo, p. 256). Il est mort, suivant M. Santos, graveur, vers 1769.

ALMEIDA (FRANÇOIS-THOMAS D’), graveur, voyez TARTOLOZZI.

Il est maintenant (1845) professeur agrégé à l’Académie des Arts. Il a exécuté plusieurs gravures, parmi lesquelles nous citerons une tête en profil de Raphaël, et dernièrement le trait du Saint-Bruno de Sequeira, et de l’Annonciation, provenant de l’église de Paraiso, qui se trouve baptisée à l’Académie du nom de Gran-Vasco (Communication de M. Santos, graveur de l’Académie). Il est âgé de près de 70 ans.

ALMEIDA FURTADO, dit LE GATA (JOSEPH DE), voyez GATA (Joseph d’Almeida Furtado, dit le ).

ALMEIDA (GAÉTAN-ALBERT NUNES D’), graveur en médailles, voyez SANTOS (Simon-François dos).

Il est cité par le Patriarche, dans sa Liste des artistes, p. 14, comme auteur d’une médaille de Camoëns de l’année 1821.

ALMElDA (J. B. D’) GARRET, voyez GARRET.

ALMEIDA (IGNACIA D’) modelait en cire et en terre, voyez COSTA (Louis da).

ALMEIDA (JOSEPH D’), sculpteur, né vers 1700, mort en 1769. Cyrillo, p. 253, dit de lui qu’il fut le premier sculpteur portugais du dix-huitième siècle qui sut bien sculpter en pierre. Cependant, je dois faire observer que toutes les statues en pierre que j’ai rencontrées en Portugal, dans les constructions gothiques et Emmanuéliennes, sont toujours on ne peut plus appropriées au style de l’architecture dont elles font partie; et que sous ce rapport elles ont un mérite incontestable, quoique considérées séparément elles ne soient pas irréprochables. Joseph de Almeida a également beaucoup sculpté en bois. Les ouvrages que Cyrillo cite de lui sont très-nombreux. Il a eu pour disciples:

Francisco Xavier;

Francisco Antonio;

Antonio Machado.

Almeida mourut en 1769, âgé de 60 ans. (Lettre 10, app. 5.)

«Almeida a orné de sculptures quelques-uns des carrosses qui ont servi à l’entrée à Rome de l’ambassadeur portugais Mello e Castro. Voyez le livre intitulé Embaixada de Mello e Castro, 1 vol. in-fol. On voit dans ce livre les dessins de ces carrosses.» (Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

Le chanoine Villela da Silva fait de lui l’éloge le plus enthousiaste: il cite plusieurs de ses ouvrages. (Lettres, p. 243.)

Je suppose que c’est le même qui est cité à l’article Oliveira Bernardes (Ignace d’) et qui a accompagné ce dernier à Rome.

D’après le professeur Rodrigues, il a été à Rome l’élève de Charles Monald, et il était l’émule d’Alexandre Giusti qui avait été élève de Conca et de Maini. (Lettres, p. 440 et 441.)

La statue de saint Paul de la chapelle de Necessidades lui est attribuée. (M. Ferdinand Denis, l’Univers, 1366me livraison, p. 405.)

M. le professeur Assis signale particulièrement parmi ses nombreux ouvrages le saint Jean-Baptiste qu’on voit à Bemposta; le saint Onufre de Trinidade, et le saint Paul dont il vient d’être parlé.

ALMEIDA. (THÉODORE D’), auteur de l’ouvrage intitulé : Recreaçaõ̃ Filosofica, voyez PATRIARCHE.

ALPHOSE, peintre cité sans autre indication dans mes, Lettres, p. 214. Il vivait en 1540.

ALPHONSE (ALVARES), voyez ALVARES.

ALPHONSE (DOMIGUES), voyez DOMINGUES (Alphonse).

ALPHONSE (EANES), voyez EANES (Alphonse).

ALPHONSE (GEORGE), peintre. Il a vécu sous le règne du roi Emmanuel et de Jean III; demeurait à Santos-Domingos et était beau-frère du peintre François Henriques, ainsi qu’il appert des enquêtes faites relativement à ses travaux. (Taborda, et ces mêmes enquêtes dans les archives royales. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

Alphonse (George), peintre de la Casa-Real, sous le roi Emmanuel, en 1508, et sous Jean III, vivait encore en 1540 (Lettres 214, 216, 217). Ou peut voir (Lettres, p. 222) l’ordonnance de Don Jean, fils du roi Emmanuel, de l’année 1508, qui fut confirmée en 1529 par le même prince devenu roi sous le nom de Jean III. C’est sa patente de peintre de la Cour, examinateur et priseur avec un traitement de 10,000 réis par an. Cette patente prouve de combien d’estime, à cette époque, l’art de la peinture jouissait déjà en Portugal.

ALPHONSE (GONSALVES), voyez GONSALVES (Alphonse).

ALPHONSE OU AFFOSO (LAURENT), sculpteur, official, tailleur de pierre, était employé aux travaux du couvent du Carme. Suivant les informations reçues à son égard par le connétable Pereira, il était un des meilleurs de cette époque. (Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ALPHONSE (LOPES), peintre, voyez LOPES (Alphonse), peintre.

ALPHONSE (LOPES), sculpteur, voyez LOPES (Alphonse), sculpteur.

ALPHONSE (MONTEIRO), voyez MONTEIRO (Alphonse).

ALPHONSE DE MORAES, voyez MORAES (Alphonse de).

ALPHONSE (PIERRE), voyez PEDRO ALFONSO.

ALPHONSE (PIRES), voyez PIRES (Alphonse).

ALPHONSE RODRIGUE, architecte, chargé de l’érection d’une des chapelles de Belem, vers 1517. (Lettre 14me, app. 2.)

ALPHONSE (SANCHES COELHO), voyez COELHO (Alphonse-Sanches).

ALVARES (ALPHONSE et BALTHASAR), architectes, cités tous deux par Barboza Machado, en 1751, comme des artistes qui font honneur au Portugal (Voyez lettre 10me, p. 247). Cyrillo les cite p. 161. Voyez aussi ALVARES (Balthasar).

Le Patriarche, dans sa Liste des artistes portugais, dit d’Alphonse Alvares qu’il était architecte du roi Sébastien. Il existe un Alvara de 1571 dans laquelle ce roi l’appelle Mestre das minhas obras. Il a fait le plan du monastère de Bento qui était projeté vers cette même année, ainsi que cela se voit dans le livre Benedictina Lusitana, t. 2, p. 419. A l’article ALVARES (Balthasar) nous voyons que ces plans sont aussi attribués à ce dernier.

ALVARES DE ANDRADE (LOUIS), voyez ANDRADE (L. A. de).

ALVARES (BALTHASAR), architecte, fit, en 1598, le plan et les dessins de l’église et du couvent de Bento, aujourd’hui palais des Cortès. (Communication de M. l’abbé de Castro; extrait de la Corografia Portuguesa, t. 3, par Antoine Carvalho da Costa). Cyrillo fait mention de lui, p. 161.

Il est aussi cité par le Patriarche dans sa Liste des artistes sous la rubrique des Architectes, et d’après cet auteur, il aurait également fait le plan du collége de Bento à Coïmbre, ainsi que cela se voit dans les archives de la secrétairerie de la Congrégation sous la date de 1600. Frère Leaõ de Saint-Thomas, dans son Benedict., t. 2, p. 428, l’appelle fameux architecte.

ALVARES DA CUNHA (ANTOINE), cosmographe. Il fut le quinzième seigneur da Taboa, et écuyer tranchant de Jean IV, d’Alphonse VI et de Pierre II. Il naquit à Goa en 1626 et mourut à Lisbonne en 1690. Il a rédigé l’Atlas où sont décrits géographiquement le Portugal et ses souverains. Les forteresses des Indes, présentées dans des cartes, sont de lui. ( Voyez Barboza, Bibliotheca Lusitana, t. 1, p. 199. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ALVARES DE COLMENAR, voyez COLMENAR (Alvares de).

ALVARES père, (EMMANUEL), peintre, était jésuite. Le père François de Souza, dans son Oriente conquistado, part. 1, p. 185, l’appelle peintre insigne. Il dit qu’il a laissé beaucoup de souvenirs de son pinceau, et entre autres le tableau représentant la conversion de saint Paul, qui se voyait au collége des Jésuites, à Goa.» (Patriarche, Liste des artistes, p. 42.)

«Il fut admis dans la compagnie du collége de Coïmbre en 1549, et mourut à Goa en 1616.» (Barboza, Bibl. Lusit, t. 3,p. 172.)

ALVARES (Louis), peintre de Lisbonne, au service du Roi. Il lui fut délivré une patente de peintre à la détrempe, de doreur, faisant aussi des reliefs en or bruni. Aux termes de cette patente, il a succédé dans l’emploi de peintre à Antoine de Barros en 1601 (Livre 7 de Philippe II, f. 222. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

Ce Louis Alvares paraît être le même que Louis-Alvares de Andrade. Voyez ANDRADE (L. A. de).

ALVARES (PIERRE), orfèvre fameux de la ville de Guimaraẽs vers 1480. (Communication de M. l’abbé de Castro; extrait de la Cororafia Portuguesa, t. 1, p. 51.)

ALVARO EGAS, voyez EGAS (Alvaro).

ALVARO MOURATO, voyez MOURATO (Alvaro).

ALVARO DE PEDRO, voyez PEDRO (Alvaro de).

ALVARO PIRES, voyez PIRES ( Alvaro).

ALVARUS, enlumineur, vivait au temps du roi Emmanuel. Le livre 11e de l’Estremadure porte son nom sur la feuille enluminée du frontispice, avec la date de 1527. Dans mes Lettres, p. 217, j’ai rapporté, à cet égard, une communication intéressante de M. le vicomte de Juromenha.

ALVERCA. (JEAN D’), sculpteur, maître tailleur de pierre des travaux royaux, était mort en 1466 (Livre 14 d’Alphonse V, fol. 4. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ALVES (JOACHIM J. B.), architecte, agrégé à l’Académie de Lisbonne en 1846, âgé de 40 ans à peu près. (Lettres, p. 115.)

AMADO (ANTOINE), sculpteur en bois. Il est mort à l’âge de plus de 70 ans, vers 1820. (Communication de M. le professeur Assis.)

AMARAL (GRÉGOIRE-PAEZ DO), auteur de l’ouvrage intitulé Exemplares de letra ingleza, voyez PATRIARCHE.

AMARAL (MICHEL-ANTOINE), peintre de portraits, voyez PINTO PEREIRA (François).

AMARANTE (S. GONSALVE), voy. GONSALVE (S. ) DE AMARANTE.

AMAREL (ANTINO), voyez ANTINO AMAREL.

AMARO DE VALLE, voyez VALLE.

AMATUCCI (CHARLES), sculpteur, voyez BARROS LABORAÕ̃ (Joachim-Joseph de).

AMBROISE-JOSEPH GERALDES, voyez GERALDES (Alexandre).

ANACLÈTE-JOSEPH NARCISSE, voyez NARCISSE (Joseph-Antoine).

ANASTASE-BRUNO-JOSEPH DE VALLE, voyez VALLE (Anastase-Joseph-Bruno de ).

ANDLOI (T. BOMVFUS). Ce nom se lit sur un fourreau d’épée, dans l’un des moindres tableaux du chœur de l’église de Jésus, à Sétubal, à main gauche du spectateur. Cette église renferme 17 tableaux ( les chroniques en citent 19) qui paraissent tous du même auteur; de ce même Andloi, si toutefois ce nom est celui du peintre. Ils sont un don de la reine Éléonore, sœur du roi Emmanuel et veuve de Jean II, à qui l’empereur Maximilien, son cousin, en avait fait présent. Ces tableaux gothiques sont au nombre des meilleurs que le Portugal possède dans ce genre, et ils sont d’une bonne conservation. Je n’ai pu découvrir les noms d’Andloi et de Bomvfus dans aucun livre traitant des arts. (Voyez Lettres, p. 124 et 125, et d’autres passages de mes Lettres, qui sont indiqués dans la table alphabétique sous le nom de Sétubal.)

ANDRADE (GAÉTAN-AYRES D’), peintre, professeur substitut de dessin à l’Académie, a exposé à Lisbonne en 1843; il était alors âgé de près de 56 ans. Il est cité dans mes Lettres, p. 94, 104, 114.

ANDRADE (JÉROME D’), peintre; il excella dans la peinture de l’architecture et des ornemens. Il se trouvait toujours au nombre de ceux qui, à son époque, exécutaient les meilleurs travaux de la cour. Il traça, dirigea et exécuta le plafond, en perspective, de l’église de Saint-Paul, aidé de Joseph-Thomas Gomes, Vincent Paul, Gaspard-Joseph Rapozo. Il était né à Lisbonne en 1715; il entra dans la confrérie de Saint-Luc en 1746, et mourut le jour de Noël de l’année 1801 (Cyrillo, p. 207). Il a prononcé l’oraison funèbre de Victorin-Emmanuel de Serra.

ANDRADE (LOUIS-ALVARES D’), peintre, naquit à Lisbonne; il a fait des tableaux représentant la Sainte-Trinité. Il a été le principal promoteur des processions dos Passos da Graça (des pas de la grâce), qui commencèrent en 1587. Il mourut à Lisbonne en 1631.» (Cyrillo, p. 73.)

Suivant Taborda, il serait mort dans un âge très avancé et aurait pris des leçons de frère François de Bovadilha qui mourut en 1580. Son fils Luc de Andrade a écrit son histoire.

ANDRADE (MICHEL-LEITAÕ D’), voyez LEITAÕ̃.

ANDRÉ-AVELINO FERREIRA, voyez FERREIRA ( André Avelino ).

ANDRÉ DE BARROS, auteur de l’ouvrage intitulé : Vie du Père Antoine Vieira, voyez PATRIARCHE.

ANDRÉ CONTUCCI, voyez CONTUCCI (André).

ANDRÉ ( EMMANUEL ), peintre, fut élève du peintre Garcia Fernandes. Il vécut sous les règnes de D. Jean III et de D. Sébastien. En 1569, il peignit le cloître de la cathédrale. Il vivait encore en 1574.

Parmi les papiers qui ont appartenu aux Pères de la Trinité , et qui sont déposés aujourd’hui aux archives royales, il existe un document de justification par lequel lesdits Pères prouvèrent que Fr.-Miguel Contreiras, de leur ordre, avait été le premier fondateur de la Miséricorde, et que, en commémoration de cette pieuse institution, ce frère avait été peint dans le tableau placé sur le maître-autel de la Miséricorde, qui eut sa première installation à la cathédrale; que l’on voyait également son portrait sur les anciennes bannières de la Miséricorde de Lisbonne et de Santarem, et que, même à cette époque (1574), on remarquait deux religieux de cet ordre sur le grand tableau du maître-autel, où était représentée Notre-Dame près d’un pape et d’un évêque. En vertu de cette justification, lesdits prêtres demandèrent par une pétition la conservation de cet usage, duquel résultait tant de crédit pour leur ordre.

Au nombre des seize ou dix-huit dépositions de témoins qui forment cette enquête, on lit la suivante: Manuel André, peintre, demeurant au Rocio, lequel a juré de ne dire que la vérité, toute la vérité, ayant été interrogé sur la pétition, répond qu’il n’en sait rien; mais que, pendant le temps de l’épidémie , lui témoin peignit le cloître de la cathédrale de cette ville, et qu’il avait vus, peints sur la porte d’une chapelle réputée communément pour celle de la fondation de la Miséricorde, les insignes de cette institution pieuse; que dans un autre lieu, entre autres personnes qui s’y trouvaient peintes, était un moine vêtu de blanc, paraissant être de l’ordre de la Trinité ; qu’il ne savait ce que cela signifiait; qu’il se souvient que pendant qu’il était élève de Garcia Fernandes, auteur du tableau de la Miséricorde, il vit dans une chambre une caisse de la Miséricorde où était peint un moine vêtu de blanc, et qu’il ne savait à quoi l’attribuer; comme aussi qu’il avait vus, peints sur le tableau du maître-autel de la Miséricorde, deux moines également vêtus de blanc ayant l’apparence de Trinitaires, et qu’il ne savait rien de plus à cet égard. Cette déposition est signée Manuel André Hieronymus. La justification porte la date du 25 août 1574. (Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ANDRÉ GONSAVES, voyez GONSALVES (André).

ANDRÉ MONTEIRO, voyez MONTEIRO.

ANDRÉ MONTEIRO, voyez UNES (Simon-Gaétan).

ANDRÉ PEREIRA DOS REIS, voyez PEREIRA DOS REIS (André).

ANDRÉ PIRES, voyez PIRES (André).

ANDRÉ REINOSO, voyez REINOSO (André).

ANDRÉ DE REZENDE, voyez REZENDE.

ANDRÉ RODRIGUES, voyez RODRIUGUES (André).

ANDRÉ SACCHI, voyez SACCHI (André).

ANDRÉ VACCARI, voyez VACCARI (André).

ANDRÉ VETERANO, voyez VETERANO (André).

ANDRÉ (frère) XIMENES, auteur de l’ouvrage intitulé Descripcion dei real monasterio de San Lorenzo del Escorial, etc., voyez XIMENES (André) et SALVA (Vincent).

ANDRINO (JEAN-RODRIGUES), peintre, voyez MAGINA et TABORDA, p. 219.

ANDRINO (THEODORA-MARIA), peintre, voyez THEODORA-MARIA ANDRINO, MAGINA et TABORDA, p. 219.

AMES est le même nom que ANNES ou EANES. Il signifie descendant ou fils de JEAN. Si vous; ne trouvez pas un de ces noms où vous le cherchez, vous le trouverez écrit ANNES ou EANES.

AURAS (DOMINIQUE); architecte dont l’activité s’est exercée à Porto au temps d’Alphonse IV (1325-1340).

ANGUISCIOLA (ANNA), femme peintre. Guarienti a vu un tableau d’elle à Lisbonne, portant la date de 1570. ( Lettres, p. 515.)

ANNA ANGUISCIOLA, voyez ANGUISCIOLA (Anna).

ANNA (frère JOSEPH PERREIRA DE SANTA), voyez PERREIRA (frère Joseph) DE SANTA-ANNA, et TABORDA (Joseph da Cunha).

ANNES, voyez ANES OU EANES.

ANNES OU EANES (JEAN), peintre du roi Alphonse V, en 1454. Dans sa patente de peintre du Roi, que Taborda cite p. 145, on voit le cas que ce souverain faisait de lui; car il l’exempte de beaucoup de charges fixées par la loi. Eanes exerçait son art dans les magasins de Lisbonne. ( Lettres, p. 206-211.)

ANNES (MARTIN), architecte et sculpteur, maître des travaux royaux de Lisbonne. Il doit avoir travaillé surtout au temps d’Alphonse V et de Jean II; car, en 1504, il était déjà très vieux et Pierre Nunes fut nommé pour le remplacer toutes les fois que son âge avancé le rendrait nécessaire. (Livre 23 du roi Emmanuel, fol. 45).

En 1477 ce même Martin Annes, tailleur de pierre et habitant de Santarem, obtint la place de maître des travaux royaux de la même ville, et fut confirmé dans cet emploi en 1496. (Livre 23 du roi Emmanuel, fol. 5. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

Abîmes ou EANES (PIERRE), architecte, maître des œuvres des possessions d’Afrique: Ceuta, Alcaçar, Tanger et Arzilla. 5 de septembre 1473. (Livre 55 d’Alphonse V. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

C’est évidemment un autre que le précédent.

Aises ou EANES (PIERRE), peintre, accompagna aux Indes Alphonse d’Albuquerque, ainsi qu’il appert du mandat ci-dessous du vice-roi: «Jacques Pereira, intendant (feitor), je vous charge de donner à Pero Annes une demi-arroba de vermillon, afin qu’il l’emporte avec lui à Ormuz où il peindra ce qui est nécessaire. Cochim, 31 de janvier 1510.» (Corp. Chron., parte 2e, paquet 20, document 13). Il a dû être un peintre très ordinaire. (Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

C’est évidemment un autre que les deux précédents.

ANNES OU EANES (RODRIGUES), architecte, maître des travaux en pierre de la ville de Santarem. (Livre 34 d’Alphonse V, fol. 181. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ANNIBALINHO, peintre de décorations et chanteur italien sous Jean V, vers 1750. (Cyrillo, p. 188.)

ANNUNCIAÇAÕ (THOMAS JOSEPH DE), peintre, élève de l’Académie de Lisbonne en 1843. J’ai vu de lui des dessins très bien faits. Il était alors âgé de 24 ans à peu près; il ne manque à ce jeune homme que d’être encouragé pour devenir un artiste de mérite. (Lettres, p. 115.)

ANTINO AMAREL. peintre, qui, suivant Murphy (voyez le volume de ses Travels qui porte la date de 1795, p. 95), avait fait, à Alcobaça, les portraits des souverains du Portugal. Cet auteur les critique sévèrement. Ce nom ne me paraît pas bien écrit. Il faudrait peut-être lire Antonio Amaral, et ce pourrait bien être Michel-Antoine Amaral, peintre de portraits, élève de Pinto Pereira (François). Voyez ces deux noms dans ce dictionnaire.

Antiguidades de Braga, par D. JERONIMO CONTADOR DE ARGOTE, voyez PATRIARCHE.

ANTINORI (JEAN), architecte, il en est parlé au mot SANTOS (Eugène).

ANTOINE ALVARES DA CUNHA, voyez ALVARES DA CUNHA (Antoine).

ANTOINE AMADO, voyez AMADO.

ANTOINE DE BARROS, voyez BARROS (Antoine de).

ANTOINE BOCARRO, voyez BOCARRO (Antoine).

ANTOINE CAMPELLO, voyez CAMPELLO (Antoine).

ANTOINE CANEVARI, voyez CANEVARI et LUDOVICE (Frédéric).

ANTOINE CARVALHO DA COSTA, voyez COSTA (Antoine Carvalho da).

ANTOINE DE CASTILHO, voyez CASTILHO (Jean).

ANTOINE CHARLES, architecte, il en est parlé au mot MARDEL (Charles).

ANTOINE CORREA BARRETO, voyez BARRETO (Antoine Correa).

ANTOINE DA COSTA E OLIVEIRA, voyez COSTA (Antoine da) E OLIVEIRA.

ANTOINE EMMANUEL, peintre, il en est parlé au mot VALLE (Bruno Joseph de).

ANTOINE-EMMANUEL DA FONSECA, voyez FONSECA (Antoine).

ANTOINE FERNANDES, auteur de l’ouvrage Arte da Muzica de Canto, de Orgaõ, e a Theoria do Manicordio, voyez FERNANDES (Antoine) et voyez PATRIARCHE.

ANTOINE FERNANDES (Jacques), voyez FERNANDES (Antoine-Jacques.)

ANTOINE FERNANDES RODRIGUES, voyez RODRIGUES (Antoine-Fernandes).

ANTOINE FERREIRA, voyez FERREIRA (Antoine).

ANTOINE FONSECA, voyez FONSECA (Antoine).

ANTOINE (FRANÇOIS), sculpteur, voyez FRANÇOIS (Antoine) et ALMEIDA (Joseph d’).

ANTOINE-FRANÇOIS ROSA, voyez ROSA.

ANTOINE GAÉTAN DA SILVA, voyez FÉLICIEN NARCISSE.

ANTOINE GAÉTAN DE SOUZA, voyez SOUZA (Antoine Gaétan).

ANTOINE GODINHO, voyez GODINHO (Antoine).

ANTOINE GOMES, voyez GOMES (Antoine).

ANTOINE DE HOLLANDA, voyez HOLLANDA.

ANTOINE-JACINTE-XAVIER CABRAL, voyez CABRAL (A. J. X.).

ANTOINE-JEAN COELHO, voyez COELHO (Antoine-Jean).

ANTOINE-JOACHIM DE FIGUERIDO, voyez FIGUEIREDO (Antoine-Joachim de).

ANTOINE-JOACHIM PADRAÕ, voyez PADRAÕ (A. J.)

ANTOINE-JOSEPH-FAUSTIN BOTELHO, voyez BOTELHO (A. F.)

ANTOINE-JOSEPH PEREIRA, voyez PEREIRA.

ANTOINE-JOSEPH DOS SANTOS, voyez FIGUEIREDO (Jean de).

ANTOINE-JOSEPH DE VALLE, voyez SANTOS (Simon-François dos).

ANTONE LEITE, auteur de l’ouvrage intitulé : Historia da appariçaõ, e milagres da Lapa, voyez PATRIARCHE.

ANTOINE LOBO, voyez BACCARELLI (Vincent).

ANTOINE MACHADO, voyez ALMEIDA (Joseph d’).

ANTOINE MACHADO, voyez MACHADO (Antoine).

ANTOINE MACHADO SAPEIRO, voyez MACHADO (Antoine Sapeiro).

ANTOINE MACIEL, voyez MACIEL (Antoine).

ANTOINE-MARIE DE OLIVEIRA MONTEIRO, voyez BARTOLOZZI.

ANTOINE MENDES, voyez MENDES (Antoine).

ANTOINE MORO, voyez MORO (Antoine).

ANTOINE DE OLIVEIRA BERNARDES, voyez OLIVEIRA BERNARDES (Ignace de).

ANTOINE PAIVA, voyez PAIVA (Antoine).

ANTOINE PECORARO, voyez PECORARO (Antoine).

ANTOINE PEREIRA, graveur, voyez PEREIRA (Antoine), graveur.

ANTOINE PEREIRA, peintre (1628), voyez PEREIRA (Antoine).

ANTOINE PEREIRA, peintre (1755), voyez PEREIRA (Antoine).

ANTOINE-PIERRE DA ROCHA, voyez ROCHA (Pierre-Antoine).

ANTOINE PIMENTA ROLIN, voyez BACCARELLI (Vincent).

ANTOINE PINTO, graveur, voyez PINTO (Antoine).

ANTOINE PINTO PEREIRA, auteur de l’ouvrage intitulé : Historia da India, etc., voyez PATRIARCHE.

ANTOINE PONZ, voyez PONZ (Antoine).

ANTOINE RIBEIRO DOS SANTOS, voyez RIBEIRO (Antoine) DOS SANTOS.

ANTOINE RODRIGUES, voyez RODRIGUES (Antoine).

ANTOINE DOS SANTOS DA CRUZ, sculpteur, voyez CRUZ (Antoine dos Santos da), voyez MAGINA et SILVA (Jean-Chrysostome-Polycarpe de).

ANTOINE DOS SANTOS (JOACHIM), voyez FÉLICIEN-NARCISSE.

ANTOINE DA SERRA, voyez SERRA (Antoine da).

ANTOINE DA SILVA GERALDES, voyez GERALDES (Alexandre.)

ANTOINE SIMOENS, voyez BACCARELLI (Vincent).

ANTOINE SISENANDO (1788), voyez SISENANDO (Antoine).

ANTOINE SISENANDO; graveur, vers 1660, voyez CARNEIRO DA SILVA (Joachim).

ANTOINE TACA, voyez TACA (Antoine).

ANTOINE TEXEIRA REBELLO, traducteur de l’ouvrage intitulé Artilharia, voyez PATRIARCHE.

ANTOINE VIEIRA, voyez VIEIRA (Antoine).

ANTONIO, voyez ANTOINE.

ANTUNES (JEAN), architecte. Ayant égard à ce qu’il a servi avec distinction pendant 16 ans comme apprenti architecte civil, et la place d’architecte de la Maison royale étant vacante par la mort de François de Silva Tinouco, le Roi le nomme à cet emploi, 18 de juillet 1669. (Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

APPARICIO (abbé), cité par Cyrillo comme amateur cultivant avec succès l’art de la peinture. Il est mort en 1787. Taborda, p. 257, l’appelle célèbre peintre de portraits.

ABAGAÕ̃ (JOACHIM-PIERRE), sculpteur de l’Académie de Lisbonne. En 1843 il était âgé à peu près de 42 ans. (Lettres, p. 104, 115.)

ARAUJO (FRANÇOIS DE PAULE) DE CERQUEIRA. Voyez CERQUEIRA (François de Paule Araujo de).

ARAUJO (JOACHIM DOS SANTOS DE), architecte et décorateur, voyez NUNES (Simon Gaétan).

ARCHANGE FOSCHINI, voyez FOSCHINI.

ARCOS (duchesse de), voyez GUADELUPE.

ARMAS (EDOUARD DE), voyez DUARTE DE ARMAS.

ARRERINO, peintre, voyez AVELAR (Braz).

ARRIET, Allemand, enlumineur et calligraphe. Dans l’ouvrage de D. Antonio Caetano de Souza, Historia Genealogica da Casa Real Portuguesa, que j’ai consulté à la Torre do Tombo, je lis, t. 1er dans l’introduction (apparato), p. CXCIII: «Dans la maison des grands armoristes « (armeiros mores) , se conserve le livre des armoiries, qui «fut fait par maître Arriet, Allemand, et qui est plus parfait que celui «qui existe à la Torre do Tombo.»

Ce dernier a été commandé par D. Emmanuel, ainsi que cela est dit dans le prologue de ce livre, et il a été exécuté par Antoine Godinho, écrivain de la Chambre (Escrivaõ da Camera). Il ne porte pas de date. Dans le titre écrit en lettres d’or qu’enlacent des arabesques noirs, exécutés a la plume avec beaucoup d’art, l’auteur de la Historia Genealogica a cru lire le nom de Fernaõ das Minas, et c’est à lui qu’il attribue la partie calligraphique et les enluminures de ce livre d’armoiries, mais au lieu de ce nom c’est perfeiçam das armas (perfection des armes) qu’on y lit. Cette méprise se conçoit, car les caractères, à force d’être riches et ornés, sont assez illisibles.

Le livre des armoiries de la Torre do Tombo a été aussi attribué à Duarte d’Armas, mais c’est un de ces quiproquos dont nous avons fourni tant d’exemples, et que nous-mêmes nous n’aurons certainement pas toujours pu éviter. Voyez JOSEPH (frère Simon de Saint-).

ARRUDA (FRANÇOIS DE), architecte. Il fut maître des travaux du boulevard de Restello de Belem; cela résulte d’un document où l’on apprend qu’il reçut de Jacques Rodrigues 763 pierres taillées pour ledit boulevard (Corp. Chron. p. 3, paquet 6, doc. 35). François d’Arruda est encore désigné comme tailleur de pierre, maître des œuvres du district d’Alemtejo et des palais de la ville d’Evora; il obtint, à la date du 10 mai 1531, la patente de mesureur des ouvrages du royaume, ainsi que des murs, monastères et églises, après la mort de Jacques d’Arruda, qui était en possession de cet emploi. (Livre 9 de Jean III, fol. 37.) — Il existe aussi aux archives le titre d’une pension de 16,000 reis, accordée en 1545, à François de Arruda, cavalier de la Maison royale, maître des œuvres royales (Livre 25 de Jean III, fol. 51). — On y trouve encore un titre d’une pension de 10,000 reis, donnée à François d’Arruda, chevalier du Christ, pour les réparations de l’aqueduc d’Evora, appelé de Prata (d’argent) (Livre 38 de Jean III, fol. 159), et un permis d’aller à dos de mulet. (Livre 20 de Jean III, fol. 8. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

ARRUDA (JACQUES DE), architecte. On trouve dans les archives plusieurs documens qui se rapportent à cet artiste. Ce sont: un Alvara ou ordonnance par laquelle le Roi le nomme maître des travaux du chœur et de la sacristie d’un couvent (1510). (Corp. Chron., part. 5, paquet 4, doc. 16).

Une patente de mesureur (Medidor) des travaux du royaume (livre 18 du roi Emmanuel, fol. 113). — Une lettre adressée au Roi par Jacques d’Arruda, maître des travaux d’Azamor, au sujet des ouvrages du château d’Azamor (1514). (Corp. Chron. part. 1, paquet 13, doc. 14.)

La patente de maître de tous les travaux que le Roi fait faire dans l’Alemtejo, dont Jacques de Arruda devra tracer les plans et diriger les travaux (1521). (Livre 18 du roi Emmanuel, fol. 112.)

Il fut nommé maître des travaux des palais d’Evora, après la mort de Martin Lourenço (1525). (Livre 8 de Jean III, fol. 49.)

On trouve, sous la date de 1525, un Alvara relatif au payement de ce qui lui est dû par le Roi. (Corp. Chron., part. 1, paquet 32, doc. 2.)

Il était mort en 1531. (Communication de M. le vicomte de Juromenha.) — Voyez FRANÇOIS DE ARRUDA.

ARRUDA (MICHEL DE), architecte militaire, maître des œuvres de fortifications de ce royaume, servait sous Jean III. Au temps de Jean de Castro, le Roi l’envoya à Moçambique pour y construire une forteresse, ainsi que cela se voit dans une lettre originale du Roi portant la date de 1546. Il fut envoyé en Afrique en 1549 pour construire le fort de Seinal pour la défense de Alcacer. (Andrade, Chronique de Jean III, p. 4, chap. 25. — Patriarche, Liste des Artistes, rubrique Architectes, article Miguel de Arruda.)

Il était maître des travaux royaux, emploi dans lequel il fut remplacé par Antoine Rodrigues, et vivait sous le règne de Jean III. Il était aussi maître des fortifications du royaume. (Liv. 55 de Jean III, fol. 120.)

Il a tracé le plan de la nouvelle forteresse que le Roi fit construire à Moçambique au temps du vice-roi Jean de Castro, ainsi que cela résulte d’une lettre écrite par le Roi à ce gouverneur (1545), et qui se trouvait en original entre les mains du dernier cardinal Patriarche.

En 1541 il se rendit à Ceuta avec Benedicte de Ravenna pour fortifier cette place, ainsi que cela résulte d’une lettre de D. Alphonse de Noronha, gouverneur de Ceuta. (Corp. Chron., part. 1, paquet 6, doc. 125.)

En 1549, il fut de nouveau envoyé en Afrique, quand le roi voulut que le fort de Seinal fût élevé pour la sûreté d’Alcacer. (Andrade, Chron. de Jean III, part. 4, chap. 35.)

Il était mort en 1565. Voyez ANTOINE RODRIGUES.

Dans une lettre adressée à l’ambassadeur Laurent Pires de Tavora, l’infant D. Louis développe les raisons pour lesquelles le Roi voulait abandonner Alcacer-Ceguer, après avoir fortifié Seinal; il lui recommande d’examiner cette affaire avec D. Pierre de Mascarenhas, avec son neveu Jean de Mascarenhas, avec Michel de Arruda et Jacques Telles, grands ingénieurs; et d’après le conseil de tous, il fut résolu qu’on abandonnerait Alcacer et Seinal et qu’on garderait Tanger. (Annales de Jean III, par frère Louis de Souza. — Communication de M. le vicomte de Juromenha.)

Arte minima, voyez PATRIARCHE.

ASENSIO, auteur de l’ouvrage intitulé : Coleccion de Muestras de Letra bastarda, escritas y grabadas, voyez SALVA (Vincent).

Assis, professeur, voyez RODRIGUES (François d’Assise ).

ASSISE (FRANÇOIS D’) RODRIGUES, voyez RODIGUES. On l’appelle communément Assis.

ASSUMPÇAÕ̃ VELHO (JOACHIM D’), chanoine, auteur, a donné, dans les Mémoires de l’Académie, une description détaillée de Mafra. La première pierre de cet édifice fut posée en 1717, et la basilique fut consacrée en 1730. (Ferdinand Denis, l’Univers, 1366e livraison, p. 401.)

AUGUSTIN-FLORIAN SUAREZ, voyez SUAREZ (A. F.).

AUGUSTIN DE GUADRI, voyez GROSSI (Jean).

AUGUSTIN-JOSEPH DA TRINIDADE, voyez TRINIDADE.

AUGUSTIN DE SANTA-MARIA (FREI), voyez MARIA (Frei-Augustin de Santa-).

AUGUSTIN MARQUES, voyez MARQUES ( Augustin ).

AUGUSTIN REBELLO DA COSTA, voyez REBELLO DA COSTA (Augustin).

AUGUSTIN RODRIGUES, voyez RODRIGUES (Augustin).

AUGUSTINE BARBOZA DA SILVA, voyez BARBOZA DA SILVA (Augustine).

AVELAR (duchesse d’), voyez GUADELUPE.

AVELAR (BRAZ ou BLAISE D’), peintre, cité par Cyrillo (p. 17) parmi les plus anciens peintres portugais. Il l’appelle Braz d’Avelar, faisant suivre ce nom de celui de N. Danzilha, sans les séparer par une virgule. Cela peut n’être qu’une faute typographique.

Taborda, en s’appuyant sur frère Joseph Pereira de Santa-Anna, dit (p. 152) qu’Avelar florissait vers 1510. Il dit: «Il est hors de doute qu’il a peint pour le monastère de Belem; le chroniqueur frère Emmanuel-Baptiste de Castro fait mention de ses ouvrages de Belem sous le simple nom d’Avelar, sans doute le même qui nous occupe. Peut-être existe-t-il encore dans le même monastère d’autres ouvrages de cet artiste. Carvalho nous apprend, dans sa Chorographie, t. 3, p. 660, en se référant à l’autre chroniqueur, que, au-dessus de l’escalier de l’entrée principale, il existait des peintures d’Avelar et d’Arrerino. Cependant quel est celui des deux qui fit le Christ s’affaissant sous le poids de la croix, c’est ce que nous ne saurions affirmer avec certitude.» Cyrillo attribue ce tableau à Campello. Voyez CAMPELLO.

Taborda suppose qu’Avelar fut un des artistes envoyés en Italie par D. Emmanuel pour se perfectionner dans les arts; mais il n’appuie cette supposition d’aucune preuve.

AVELAR (JOSEPH D’) REBELLO, peintre portugais, vivait, selon Guarienti, vers 1640. (Lettres, p. 324.)

Cyrillo cite à son sujet le passage suivant de Félix da Costa Meesen: «Il fut homme d’un grand talent. Sans maître, et seulement par ses dispositions naturelles, il acquit une grâce particulière et beaucoup de pratique. Il fut capable de peindre le tableau de Jésus parmi les docteurs, qu’on voit à Saint-Roch, et d’autres bons tableaux qui lui valurent la croix d’Avis.» Cyrillo continue ainsi: «Jean IV aimait à le voir peindre, et dans l’alvara par lequel il lui conféra la décoration d’Avis, il l’appelle le meilleur peintre de son époque. Entre les années 1639 et 1648, il fit 72 grands tableaux de la vie du Christ qui couvraient le plafond de l’église dos Martyres. Ces peintures ont été remplacées par des stucs. Le saint Jérôme de la bibliothèque de Belem est de lui. Dans l’entrée de S. Bento il y a de lui un Triomphe de la Vierge d’une grande dimension.» (Cyrillo, p. 76.)

Cet auteur cite encore beaucoup d’autres ouvrages de J. d’Avelar.

Taborda lui consacre un article, p. 201-203.

Le Patriarche, dans sa Liste des artistes, rubrique Peintres, article José do Avellar, dit qu’il a exécuté beaucoup de tableaux à la Bibliothèque Patriarcale, et qu’il devint tellement riche qu’il fit construire toutes les maisons qui forment la rue d’Avelar. Le même fait est rapporté par Guarienti. (Lettres, p. 324.)

La vie de saint Georges, en plusieurs tableaux, dans la sacristie de l’église de Belem, lui est attribuée. (Lettres, p. 288.)

Un des meilleurs tableaux de l’église de Saint-Roch est celui de la première chapelle à gauche en entrant. Il représente Jésus parmi les docteurs, et il est attribué à ce peintre. (Lettres, p. 288.)

AYALA, AYALLA OU AIALE (JOSEPHA DE), voyez OBIDOS.

AYRES (GAETAN) D’ANDRADE, voyez ANDRADE.

AYRES DO QUENTAL, ou QUINTAL, voyez QUENTAL (Ayrez do).

AZEVEDO (RAIMOND-JOSEPH D’), sculpteur d’ornemens en bois, a travaillé aux orgues de Mafra, et il est mort septuagénaire vers 1825. (Communication de M. le professeur Assis.)

AZURARA (EANES-GOMES DE), voyez EANEZ-GOMEZ DE AZURARA.

AZZOLINI (JACQUES), architecte et peintre décorateur, vint d’Italie, sa patrie, sur l’invitation de Bibiena, pour l’aider dans les travaux du théâtre royal. Quand le tremblement de terre survint (1755), il se rendit à Coïmbre, où il s’occupa, comme architecte civil, de l’achèvement du Séminaire. En 1767 ou 1768, il fut appelé à Lisbonne pour diriger les décors scéniques du théâtre royal d’Ajuda, emploi qu’il exerça jusqu’en 1786 ou 1787, et c’est à cette même époque qu’il mourut, âgé d’environ 70 ans.

En outre des décorations théâtrales de Lisbonne, il fit les tours de Saint-François de Paule et un dessin pour le Manége royal. Déjà malade à l’époque où l’on mit en scène l’opéra d’Assur, il proposa que chacun de ses élèves fît une décoration, afin qu’on pût juger celui qui serait capable de le remplacer. José-Carlos Binheti fit un temple et Manoel Piolti un palais royal. Ces deux ouvrages furent préférés à tous les autres; mais la chose en resta là, et il mourut sans qu’on se fût décidé en faveur de l’un ou de l’autre concurrent.» (Cyrillo, p. 190.)

Dictionnaire historico-artistique du Portugal

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