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Table des matières

Sans insister sur une manifestation transitoire entre les époques romane et ogivale, manifestation logique et nécessaire pour expliquer l’évolution d’un système constructif, nous arrêterons, dès le début, les caractères distinctifs et opposés des deux architectures

Au lecteur de suivre, d’un.monument sur l’autre cette évolution représentée par des hésitations et des cumuls d’ornements, par la naissance timide de l’ogive. La lumière commençant à pénétrer dans l’édifice, des colonnes trapues et élancées marquant une indication de légèreté, l’aurore de la grâce, avec un reste de massiveté. Les clochers commençant à s’élancer sur des voûtes plus élevées, des amorce; de dentelle, des jets de pierre ajourée s’annonçant

Ces balbutiements, ce chevauchement, distinguent l’art romano-ogival (seconde moitié du XIII^e siècle de l’art ogival proprement dit.

Exemple de style romano-ogival: le portail du transept septentrional de Notre-Dame de Chartres avec ses rosaces, ses statues et le clocher vieux qui fait pendant à l’autre, du XV^e siècle; Notre-Dame de Rouen, Notre-Dame de Laon, les cathédrale d’Auxerre et de Nevers, Saint-Maurice de Tours (pour le transept et la nef demeurés romans), etc.