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NOTES

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[1] L'usage des tombeaux de famille est incontestable chez les anciens; il n'a disparu que quand les croyances relatives au culte des morts se sont obscurcies. Les mots taphos patroos, taphos ton progonon reviennent sans cesse chez les Grecs, comme chez les Latins tumulus patrius ou avitus, sepulcrum gentis. Voy. Démosthènes, in Eubul., 28; in Macart., 79. Lycurgue, in Leocr., 25. Cicéron, De offic., I, 17. De legib., II, 22: mortuum extra gentem inferri fas negant. Ovide, Trist., IV, 3, 45. Velleius, II, 119. Suétone, Néron, 50; Tibère, 1. Digeste, XI, 5; XVIII, 1, 6. Il y a une vieille anecdote qui prouve combien on jugeait nécessaire que chacun fût enterré dans le tombeau de sa famille. On raconte que les Lacédémoniens, sur le point de combattre contre les Messéniens, attachèrent à leur bras droit des marques particulières contenant leur nom et celui de leur père, afin qu'en cas de mort le corps pût être reconnu sur le champ de bataille et transporté au tombeau paternel. Justin, III, 5. Voy. Eschyle, Sept., 889 (914), [Grec: taphon patroon lachai_]. Les orateurs grecs attestent fréquemment cet usage; quand Isée, Lysias, Démosthènes veulent prouver que tel homme appartient à telle famille et a droit à l'héritage, ils ne manquent guère de dire que le père de cet homme est enterré dans le tombeau de cette famille.

[2] Il est bien entendu que nous parlons ici du droit le plus ancien. Nous verrons dans la suite que ces vieilles lois ont été modifiées.

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