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VIEUX NOËLS

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Table des matières

«Le silence retombe avec l'ombre... Ecoutez! Qui pousse ces clameurs? Qui jette ces clartés?»

V. HUGO

La ronde du Sabbat. (Odes et ballades).


Le vent d'hiver fait rage. Son souffle puissant pourchasse dans le ciel les lourds nuages, balaye la vaste plaine, s'engouffre en hurlant dans les vallées, entoure les collines d'une longue caresse sifflante. En haut du coteau, il empoigne les châtaigniers centenaires, dépouillés de leurs feuilles jaunies, secoue leurs sommets en tous sens, entrechoque leurs vieilles branches noires, les fait craquer et gémir plaintivement. Il ébranle la porte mal jointe de la chaumière solitaire, comme si, irrité de l'obstacle, il était impatient d'entrer. Mais, subitement lassé, il s'apaise, il se tait, il laisse la nuit redevenir sereine, les étoiles scintiller dans le ciel nettoyé, les arbres se redresser, et, graves, élever dans l'ombre leur immobile silhouette. Puis, reposé, il repart, il reprend ses courses folles et sa grande clameur.

Tout est paix et silence en ce moment dans la petite maison. L'ennemi invisible, insaisissable, qui, tout à l'heure, semblait se ruer sur elle, s'est éloigné. Le susurrement d'une tige de fagot trop verte brûlant dans la cheminée, grande comme une alcôve, accompagne en sourdine le tic-tac d'une haute pendule de noyer. Une chandelle de résine, passée dans un anneau de fer fixé à l'âtre, vacille au courant d'air, et fait couler ses larmes d'ambre par terre. Sa lumière tremblotante, falote, éclaire les traits purs, émaciés par la souffrance, fatigués et brunis par le rude labeur des champs, d'une paysanne jeune encore, vêtue de noir, assise près du feu sur une chaise basse. Sa fine tête est alourdie par le fichu de mérinos des veuves, attaché en rond autour de son chignon serré, laissant à découvert les bandeaux réguliers de ses admirables cheveux bruns, rudes et épais. Un corsage à basques, tout uni, couvre son buste plat, affranchi du corset; une ample jupe très froncée, tombe de ses fortes hanches, aux mouvements rythmiques, jusqu'à ses pieds chaussés de sabots.

Debout, devant elle, un petit garçon, un blondin aux yeux bleus très-doux, enlève, d'un air boudeur, le plus lentement qu'il peut, l'un après l'autre, sa blouse de futaine, ses culottes de drap épais, son gros gilet tricoté. La jeune femme les plie avec soin et les pose sur un coffre de bois, près d'elle.

On aperçoit vaguement, dans le fond de la chambre, outre l'horloge de bois, un lit aux rideaux à carreaux bleus et blancs; à droite, une armoire à linge en chêne luisant et une antique huche à pain; à gauche, un vieux vaisselier rempli d'assiettes et de plats à fleurs, sur lesquels se reflète la flamme dansante du foyer.

Maintenant l'enfant n'a plus que sa chemise de toile blanche trop longue, sa première chemise de grand garçon dont il est très fier. Le feu rougit ses vigoureuses jambes brunes, toujours nues, et ses petits pieds nerveux.

—Allons, Yanoulet, dit la mère d'une voix douce, dépêche-toi donc! Fais vite ta prière, et au lit!

—J'ai pas sommeil!

—Tu dis cela, mais dès que tu auras la tête sur le traversin... Je t'ai mis un caillou bien chaud.

—Je me retournerai un grand moment avant de m'endormir.

—Il est neuf heures et demie; c'est tard pour un enfant de ton âge.

—Les enfants de mon âge vont à la messe de minuit: Peyroulin, et Yantin, et Joseph de Laborde...

—C'est possible. Mais tu sais bien que toi, tu n'es pas assez fort. Ça te fait toujours du mal de veiller. De plus, nous devons aller voir ta grand'mère à Nay, demain. C'est loin. Que dirait-elle si tu avais l'air fatigué? Elle croirait que je ne te soigne pas bien.

—Mais c'est de dormir trop, au contraire qui me rend malade.

—Ne dis pas des bêtises. Et puis, ce soir, les chemins sont glissants pour descendre au village; le vent est si fort qu'il te renverserait, et si froid, qu'il te percerait jusqu'aux os. Sûr, tu attraperais du mal. Allons, mon Yanoulet, ne fais pas le méchant, va te coucher. Si c'était possible, tu le sais bien, je te céderais: je n'aime rien tant que de te faire plaisir. Tu iras à la messe de minuit l'année prochaine. Il te faut manger encore un peu de soupe, vois-tu, avant, devenir grand et gros.

—Alors, si je suis petit, prends-moi sur tes genoux et raconte-moi une histoire, comme autrefois.

—Petit, petit, pas tant petit que cela, tout de même: tu as dix ans. A dix ans on est presqu'un homme. A dix ans ton pauvre père était déjà en condition et gagnait sa vie.

—Il allait à la messe de minuit.

—Peut-être...

—Tu vois bien. Moi, je veux toujours rester petit, être toujours ton hilhot1, «lou pouricou de mama2».

Note 1: (retour) Petit fils.

Note 2: (retour) Petit poussin de maman.

En disant cela Yanoulet s'était glissé sur les genoux de sa mère; il entourait sa tête de ses bras déjà robustes et la serrait avec force.

—Lâche-moi, dit la veuve, tu m'étrangles. Ah! coquin, comme tu sais bien t'y prendre! Comme tu sais me faire faire tout ce que tu veux! Mais, si je te cède, promets-moi, au moins, d'être plus sage, plus attentif en classe: le maître m'a dit encore hier que tu n'écoutes pas, que tu restes les yeux en l'air, comme un innocent, au lieu de le regarder, lui ou ton cahier. Promets-moi de bien faire tes devoirs, d'apprendre tes leçons et non pas de t'échapper pour aller dénicher les oiseaux ou voler des fruits avec Peyroulin, ce qui est très laid; il t'entraîne toujours au mal, ce polisson-là! Il faut l'envoyer promener, lui dire de te laisser tranquille, que si, lui, veut faire le mauvais sujet, toi, tu ne veux pas.

—Oui, oui, Maï beroye3, je le lui dirai, sois tranquille.

—C'est que, vois-tu, moi micot4 je n'ai que toi au monde à aimer, que toi pour m'aider et pour me donner du contentement. Si tu savais comme cela me peine quand tu fais le mal! Tu es tout pour moi! Et puis, je sens si bien qu'il faudrait un homme pour te montrer comment faire; je ne sais que t'aimer et te soigner, moi; je n'ai pas le courage de te battre et de te punir. Tu ne m'en feras pas repentir, dis, hilhot de mon coeur, tu marcheras droit comme ton pauvre père?

Note 3: (retour) Jolie mère.

Note 4: (retour) Petit ami.

—Oui, oui, Maï, tu verras!

—Il faut, d'abord, te dépêcher d'apprendre à écrire et à compter, faute de quoi tu te laisserais voler, plus tard, par les gens de la plaine qui sont si rusés. Puis, quand tu sauras, tu m'aideras à bêcher le jardin, à labourer le champ et à soigner les bêtes: bien est besoin d'un homme, pour tout cela. Les ouvriers, vois-tu, ça travaille très peu et ça coûte très cher: c'est la ruine des maisons. Toi, tu seras le maître.

—Oui... et l'histoire?

—Sens-tu la chaleur du feu sur tes pieds, les pieds du petit enfant de maman qui est devenu un gros garçon méchant? Es-tu bien, là? Comme tu es grand et lourd, maintenant! J'en ai plein les bras, de toi, comme lorsque je porte une belle gerbe de blé!

—Allons, raconte: Il y avait une fois...

—Ah! petit capbourrut. Il y avait une fois un vilain enfant gâté qui faisait faire bien du mauvais sang à sa pauvre mère qu'il n'aimait pas.

—Ça, ce n'est pas vrai, je t'aime!

—Bien sûr?

—Sûr comme tu m'aimes, toi!

—Comme je t'aime, moi, c'est pas possible. Mais si je croyais que tu m'aimes seulement un peu... Tiens, fais-moi encore un poutou, prends ma capuche, que je t'enveloppe: tu te refroidirais..... Là!..... Commençons.

Quelle histoire veux-tu?

—Celle de la Terrucole d'abord.

—Bien. Je n'ai pas besoin de te demander si tu la connais, la Terrucole; tu n'y vas que trop, malgré ma défense. Il ne faut pas être bien fin pour comprendre que ce n'est pas un endroit comme tous les autres. Quand, arrivé au haut du coteau, on quitte la mauvaise route, bordée de châtaigniers, si vieux que les anciens d'ici ne se souviennent pas de les avoir vus planter...

—Le chemin d'Henri IV? Pourquoi qu'il s'appelle comme cela?

—Parce que le roi, dit-on, y passait, lorsqu'il s'en venait de Pau pour aller à son château de Coarraze embrasser sa mère nourrice. Quand donc, au lieu de continuer devant soi on tourne à main droite, on trouve un grand champ de tuyas5, joli à voir, de loin, quand il est en fleurs, mais méchant à qui veut s'en approcher: tu sais comment il pique les pieds et les jambes nues des petits garçons désobéissants. Des serpents sont cachés là-dedans; aucune fleur n'y pousse, excepté, sur les bords, le safran violet, la fleur des trépassés qui vient à la Toussaint pour les morts dont les tombes sont abandonnées, que l'on dit. De ce terrain, on voit toute la plaine, tous les villages: Angaïs, notre église et le cimetière où ton pauvre père est enterré; Béouste, avec son clocher pointu qui sort des arbres; et, de l'autre côté du Gave, qui a l'air tout en vif-argent, Boeilh, Bezing, Assat; enfin, derrière, encore des coteaux et des villages et les montagnes, que les étrangers trouvent si jolies: paraît qu'il n'y en a pas, ailleurs, d'aussi belles; mais, à force de les voir, nous autres, nous n'y faisons plus attention. De là on aperçoit la fumée de toutes les chaumières, on voit passer sur les routes tous les chars, toutes les voitures, et le chemin de fer qui semble un serpent. Tu comprends si, à l'idée des esprits, c'est là un bon endroit pour examiner le pays, pour suivre les mouvements des habitants de la plaine, pour les guetter, les pister; aussi, de tout temps à jamais, il a été le rendez-vous des hades6 et des broutches7, il est hanté. Il y en a qui l'appellent le «camp de César» et qui disent qu'autrefois, il y a très longtemps de cela...

Note 5: (retour) Ajoncs nains.

Note 6: (retour) Fées.

Note 7: (retour) Sorcières.

—Oui, oui, je sais, le maître nous l'a expliqué. César, c'était un capitaine romain. Il avait pris le pays et mis un camp à la Terrucole. Pour bien se cacher, avec ses soldats, il avait fait faire le talus et le fossé qui est derrière... tiens, juste là où est le Calvaire, maintenant.

—Mais, quand était-ce ça? Pas au moins du temps de ma mère, ni de ma grand'mère; personne, ici, ne s'en souvient.

—C'était bien avant!

—Du temps de la reine Jeanne, alors?

—Non pas, plus avant encore!

—Bah! tu crois cela, toi? Ça m'a l'air d'être des histoires que l'on dit pour faire venir les étrangers et pour leur tirer de l'argent en leur montrant le chemin. Moi, je m'en méfie. Le sûr, par exemple, c'est que, dans le vilain bois sauvage qui est après, demeurent les broutches et les hades; tout le monde dans le pays te le dira. Ma mère et ma grand'mère que j'ai perdues, trop jeunes hélas! en avaient vu toutes les deux. Aucun chrétien n'oserait y passer quand le soleil est couché. D'ailleurs, n'y a qu'à aller voir: même, en plein jour, il y fait si sombre au sortir du champ, que cela donne peur. Des bêtes courent partout: des crapauds, gros comme ton béret, des serpents, longs comme cette aguillade8, des araignées, grandes comme la main d'un enfant, qui font leur toile d'un arbrisseau à un autre. On entend des cris de chouette, des sifflets, des plaintes, des gémissements. Les arbres, tant il y en a, se touchent presque. Il pousse là des genévriers et des buis énormes, comme l'on n'en voit que dans le parc du roi Henri, à Pau, et sur le haut des montagnes sauvages. Des ronces méchantes s'accrochent aux branches et retombent partout, griffant ceux qui s'en approchent. La mousse, une mousse presque noire, tant elle est serrée, empêche d'entendre marcher; l'air, pesant et chaud comme dans les maisons des riches, peut à peine passer. Ce sont les hades qui ont tracé le petit sentier droit qui va à travers les fougères. Quand la lune brille, il paraît blanc et fin comme le fil de ma quenouille. C'est par là qu'elles arrivent toutes, à la suite l'une de l'autre, à minuit, les jolies hades, dans leurs robes qu'on dirait tissées avec des fils d'araignées, couleur de la brume du matin. Leurs pieds touchent à peine la terre. Autour d'elles, les broutches, ces laides, tournent en faisant des grimaces, à cheval sur une racine de buis. Elles font, alors, leur sabbat, qu'on appelle, que c'est un tapage d'enfer. Dès la fine pointe du jour, tout ce monde disparaît. Les hades s'enlèvent ensemble, se perdent dans l'air, pareilles à la fumée; les broutches rentrent dans ces châtaigniers troués, frappés par le tonnerre, où nichent les hiboux, dans ces chênes qui ont de grosses bosses. Tiens, entends-les crier toutes à la fois... c'est terrible! Elles s'en donnent tant qu'elles peuvent maintenant, les maudites, sachant que, tantôt, elles devront se taire. Fais bien vite le signe de la croix, mon petit, et surtout, surtout, ne va jamais du côté de la Terrucole quand le soleil est couché, tu m'entends!

Note 8: (retour) Aiguillon monté sur un long manche qui sert à piquer les boeufs pour les faire marcher.

—Attends un peu que j'y aille, j'ai bien trop peur, moi! Mais, es-tu sûre que c'est vrai, tout cela? «Monsieur» dit que ce sont des histoires, des bêtises inventées par les vieilles femmes pour forcer les garçons et les filles à rester à la maison, le soir.

—Pas vrai! Monsieur le Régent est bien instruit, bien fin, je ne dis pas non; il écrit que c'est pareil à un dessin et il raconte des choses comme il y en a dans les livres et sur le journal; mais il ne peut pas nier, je pense, ce que ma pauvre défunte mère a vu de ses propres yeux, ce qu'elle m'a répété bien des fois. «Allez-y voir, qu'il vous dit, et si vous rencontrez une seule hade ou une seule broutche, je vous donne cent mille francs.» Le farceur! Les a-t-il, les cent mille francs, lui, d'abord? Oui, comme moi! Et puis, on sait trop ce qui arrive quand on va voir: on est pris immédiatement d'un mal très laid, le mal de Saint-Guy, qu'on dit. C'est comme si on avait un esprit dans le corps, qui vous force à faire ce que vous ne voulez pas faire. On devient pareil à un innocent: on tire la langue, on tourne la bouche, on remue la tête, les jambes, les bras.—Tu sais le fils de la Marianne, de Béouste, eh bien! il l'a eu, ce mal, mais il est guéri parce qu'il a fait le remède. Car, heureusement encore, il y a un remède, et facile. Faut, avant tout, pour apaiser les esprits, jeter dans le trou, avec de l'argent, un morceau de l'habit de la malheureuse ou du malheureux qui est possédé. Les riches y mettent des pièces blanches, s'ils veulent: il y en a même qui ont lancé jusqu'à de l'or, paraît, mais c'est très rare; ceux qui n'ont pas de quoi donnent des sous, le plus qu'ils peuvent. Pendant trente jours de rang, d'une lune à l'autre, chaque matin, quand le soleil se lève, faut aller dire des prières au pied du Calvaire qui est planté dans le talus.

—C'est pour cela qu'il y a toujours des chiffons par terre ou pendus aux branches, à la Terrucole! Comme il doit y avoir de l'argent là-dedans, depuis le temps qu'on en apporte!

—Oh bah! les hades et les broutches ramassent tout, va!

—Et qu'en font-elles?

—Je n'en sais rien; mais on pense qu'elles ont un trésor caché quelque part sur la hauteur: tiens, dans le champ de Lacoste, là où la terre sonne quand on y tape dessus avec les sabots! Mais personne n'a osé y aller voir, et ce n'est pas moi qui commencerai, té!

—Ni moi? Et puis, Maï, raconte ce que l'ont les hades et les broutches, la nuit de Noël.

—Ah! voilà; cette nuit-là elles sont bien badinées; elles ont peur, tu comprends, elles sont comme folles. Dès que descend le noir, elles font leur sabbat plus fort que jamais; vienne minuit, elles se taisent; les hades, fft!... disparaissent, les broutches se serrent dans leurs trous. A partir de ce moment, tout le monde peut passer sans danger par la Terrucole pour se rendre à la messe ou pour en revenir; et on ne s'en fait pas faute, cela raccourcit beaucoup. Jamais, il n'est rien arrivé à personne. C'est que, l'enfant Jésus, tout faible et tout petit qu'il est, vois-tu, micot, est le vrai roi du monde. Il est plus fort, à lui tout seul, que toutes les hades, que toutes les broutches, que tous les diables de l'enfer.

—Oui. Eh bien! alors, maintenant, raconte-moi son histoire.

—Mais je ne t'en ai promis qu'une, histoire; faut aller au dodo.

—Oui, oui, tout de suite. Joseph et Marie où ils allaient, Maï? J'ai oublié.

—A Bethléem, donc?

—Où c'est, Bethléem? Près d'ici?

—Non, très loin. C'est le village où ils étaient nés, mais ils n'y demeuraient pas. Ils y allaient pour des affaires qu'ils avaient, du blé à vendre ou des boeufs à acheter, peut-être. C'était comme qui dirait un jour de grand marché ou de foire. Dans ces temps-là, on ne connaissait ni les chemins de fer, ni même les courriers, paraît. On allait à pied.

—Comme nous autres, quand nous descendons à la ville?

—Oui. Il y avait beaucoup de compagnie sur les routes, se rendant aussi à Bethléem. Joseph et Marie marchaient depuis le matin. Marie, la pauvrine, était si fatiguée que ses jambes ne voulaient plus la porter. Enfin, vers le soir, ils arrivent. Toutes les auberges étaient pleines.

—Pourquoi qu'ils n'allaient pas chez leurs parents?

—Ils n'en avaient plus, faut croire, ils devaient être morts. Que faire, alors? Ils voient la grande maison d'un homme riche. «Té», qu'ils se disent, «là il y a de la place, nous ne gênerons guère.» Ils frappent et demandent abri pour la nuit, tout juste un coin, n'importe ou pour se coucher et dormir. Mais l'homme riche leur fait réponse par ses domestiques:

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