Читать книгу Traité raisonné d'équitation, d'après les principes de l'école française - P.-A. Aubert - Страница 23

La pointe des épaules en arrière, et d’aplomb sur les hanches.

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«Les épaules également souples et libres, ni plus avancées, ni plus basses

«l’une que l’autre, contribuent infiniment avec le buste, à affermir et contenir

«l’assiette, conséquemment à bien mener les chevaux fins et ardents,

«et surtout à les tenir bien droits par l’art qu’ont les bons Écuyers de distribuer

«leur poids ( celui des épaules ) selon les circonstances, sur les hanches,

«afin que les fesses, qui en sont la base, fassent leur pression sur la

«selle, du côté où le cheval se traverse, sans avoir recours à la jambe; ce qui

«augmenterait l’ardeur des chevaux qui ont déjà trop de fougue et d’action.

«C’est là le grand art pour remettre les chevaux droits en peu de temps

«quand ils sont extrêmement sensibles, et qu’ils ont été dérangés par de

«mauvais cavaliers.»

C’est ce qu’on appelle redresser son cheval par l’opposition du corps; c’est un des cas où l’assiette devient aide.

«Il y a des personnes qui ont les épaules hautes, rondes par derrière, et la

«pointe resserrée sur la poitrine. Toutes ces difformités n’empêchent pas

«de monter à cheval, mais elles nuisent beaucoup à la grâce, à l’aisance et

«au liant qui conduisent à une belle exécution. Le travail et les soins assidus

«corrigent un peu ces défauts, mais ils sont toujours un grand obstacle à

«la souplesse et conséquemment à l’accord et à l’union. Dans ce cas, il faut,

«dans les premières leçons, leur laisser suivre le mouvement occasioné par

«le trot, afin de produire une espèce de dislocation qui dénoue les épaules

«en leur donnant autant de souplesse qu’elles sont susceptibles d’en recevoir

«à force de soins et de travail.»

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