Читать книгу Traité raisonné d'équitation, d'après les principes de l'école française - P.-A. Aubert - Страница 27

les bras sur la ligne du corps, tombant naturellement à deux pouces environ des banches.

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«Les bras étant sur la ligne du corps, lians et bien d’aplomb, seront assurés;

«on ne peut faire poser les bras sur les hanches comme on l’a dit dans

«plusieurs traités de cavalerie, sans avoir l’air guindé, et sans faire remonter

«les épaules. Il serait tout aussi défectueux de les élever, les tenir éloignés

«du corps, et les balancer comme le pratiquent quelques personnes croyant

«se donner des grâces. On doit les laisser tomber sans force; ils se placent

«perpendiculairement ainsi que les jambes, par leur propre poids; les bras,

«les avant-bras et les poignets bien placés, donnent une véritable grâce au

«cavalier.»

Il ne faut pas oublier que leur assurance, leur précision et leur souplesse, sont indispensables pour arriver à avoir une bonne main.

Quand le corps est très gros, les bras paraissent et deviennent en effet trop courts; les coudes s’élèvent et restent devant les hanches. Si, pour remédier à cet inconvénient, le cavalier place ses mains de côté au lieu de les tenir devant le milieu du corps, en évitant un défaut il en fait naître un autre, dont la conséquence est de mener son cheval de travers. Voilà pourquoi un gros homme, outre le désavantage d’être beaucoup trop lourd pour la plupart des chevaux, peut difficilement avoir une belle position et de la grâce à cheval.

Traité raisonné d'équitation, d'après les principes de l'école française

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