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PRINCIPES GÉNÉRAUX

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Le cerveau, mû par la pensée, s’accroît sans cesse jusqu’à la vieillesse chez l’homme que préoccupent le mouvement des idées et les choses de l’esprit, tandis qu’il subit un mouvement de retrait chez celui dont l’âme est penchée sur les choses de la matière.

Le Dr L. CRUVEILHIER.

Il est incontestable que l’exercice accroit le volume du cerveau en même temps qu’il en améliore la forme.

GRATIOLET.

Il est aujourd’hui démontré que, depuis la sensation la plus simple jusqu’à l’opération la plus compliquée de l’esprit, toutes les fonctions qui ne sont pas végétatives, mais bien de la vie animale proprement dite, ont le cerveau pour organe; que le perfectionnement graduel des instincts et de l’intelligence des animaux est toujours en rapport avec le perfectionnement graduel de leur cerveau, et qu’en arrivant à l’homme on a reconnu en lui des parties cérébrales qui ne se rencontrent chez aucun autre animal.

Le volume du cerveau est en rapport avec sa puissance, qu’il ne faut pas confondre avec son activité, sur laquelle l’exercice, la santé et l’âge ont une grande influence.

Le cerveau, dont toutes les parties sont doubles, les unes à droite, les autres à gauche, liées entre elles par des fibres transversales nommées commissures, se développe et décroît à certaines époques de la vie. Le crâne, étant subordonné à ces variations, indique assez exactement la capacité des organes qu’il renferme.

L’équilibre entre tous ces organes donne au crâne la beauté de forme, à l’homme les plus heureuses dispositions. Il est bien rarement établi par la nature, qui n’a peut-être pas créé. deux cerveaux identiquement semblables, sans doute parce que les hommes doivent apporter à la société les différentes aptitudes qu’elle réclame.

C’est la manière dont cet équilibre est rompu, c’est l’influence de la dépression, de la présence ou de l’exagération de certains organes sur les instincts et la raison de l’homme, qui doit être l’objet des observations et des méditations de ceux qui étudient la céphalométrie, pour arriver à connaître, utiliser ou modifier, par une culture éclairée, toutes les organisations, qui se développent par l’exercice et s’atrophient dans l’inaction.

Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde

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