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LA FAMILLE DE M. GRÉVY

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Un des périls de la démocratie, ce sont les épouses, je ne dis pas les femmes. Dans les pays où les grands emplois demeurent l’apanage exclusif d’un petit nombre de familles, ce péril n’existe pas. Toujours une princesse occupe le trône; les princesses présentent bien des physionomies différentes et caractéristiques, mais ce sont toujours des princesses; les dames nobles unies aux ministres, aux grands fonctionnaires, appartenant toutes au même rang, recevant la même éducation, font à peu près la même figure dans le monde. Il y a là une uniformité rassurante.

Chez vous, où tous les citoyens, quelle que soit leur origine, ont accès aux charges, bien peu ont eu la précaution de prévoir en leur compagne Mme la présidente ou Mme la ministre qu’elle est exposée à devenir.

Les hommes, je l’ai dit, prennent assez aisément les manières convenables aux situations éminentes, mais les femmes?

Vous avez vu passer à l’Élysée trois présidentes. L’une était issue de la grosse et vieille bourgeoisie; Mme Thiers avait fait honneur à M. Thiers en l’épousant. Elle continuait à lui faire honneur quand il fut parvenu. La maréchale de Mac-Mahon, née duchesse de Castries, appartenait au plus grand monde. Elle était l’égale des princesses de sang royal, c’est tout au plus si, en entrant à l’Èlysée, dans ce palais un peu banal, elle ne dérogeait pas.

Mme Grévy ne s’attendait pas à être exposée au périlleux et difficile honneur de recevoir des princes et des ambassadeurs, ni à occuper la place d’une reine de France.

Compagne de M. Grévy depuis sa première enfance, elle s’était tenue dans l’ombre à mesure qu’il grandissait. Il fallut l’élévation suprême de son mari pour la mettre dans une lumière qui ne permît pas à sa modestie de se dérober.

Elle tint dignement son rang sans chercher à y briller. Elle se confina dans la direction de la maison présidentielle, n’ayant aucune part à la politique. Elle est douée d’un grand sens, plus précieux souvent que le plus rare mérite, parce qu’il épargne toutes les fautes qu’une présidente peut commettre.

Il n’était pas facile à Mme Grévy d’échapper à tous les écueils de sa haute situation. Elle y a pleinement réussi. L’âge ne l’a pas défigurée. Elle a le port majestueux et son visage garde des restes de beauté. Elle portait simplement des toilettes riches. Elle faisait tranquillement les honneurs de ses salons, s’effaçant autant qu’elle pouvait derrière son mari, n’ayant aucun désir d’être remarquée, de jouer un rôle distinct. Elle n’aimait pas le monde ni le bruit. Elle subissait comme un devoir des obligations mondaines que d’autres envient. Par son extrême affabilité elle imposait la sympathie, par une sorte de dignité et de réserve mélancolique, le respect.

Sa fille; Mme Alice Wilson, ne lui ressemble pas du tout. Elle a les traits de son père. C’est l’artiste de la famille.

Elle a passé à la campagne la plus grande partie de son enfance. Elle excellait alors en tous les genres de sport; elle conduit les chevaux comme Mme la comtesse de Paris; elle portait même, dit-on, à la chasse au moins, le costume masculin. Vive, exaltée, prompte à la repartie, d’esprit prime-sautier, elle fut l’enfant gâtée de la famille. Dauphine de la République, elle se plaisait au théâtre, surtout aux théâtres de musique. Elle aimait sincèrement le monde, du moins la compagnie des personnes intelligentes, et si elle ne se mêla pas directement à la politique entre son père et son mari, je suis sûr qu’elle avait ses idées sur le gouvernement et qu’elle les soutenait, les défendait, et eût été capable de les imposer, si elle n’avait préféré les arts à la politique. On la rencontrait prenant plaisir partout où les siens allaient par devoir, aux courses, aux premières, aux fêtes de bienfaisance.

Son visage est bien plus connu du tout Paris que celui de sa mère. C’est une des physionomies les plus originales, les plus dignes d’être étudiées de la vie parisienne. Elle s’est mariée un peu tard, quand M. Grévy occupait déjà la présidence de la République. Elle s’était fait une vie à part dans la maison et on disait parfois qu’elle eût préféré garder le nom de son père auquel elle demeure attachée par une affection de camarade autant que de fille. Elle regrettait sans doute les bonnes parties de Mont-sous-Vaudrey et la liberté campagnarde. Elle aussi a sa mélancolie dans ce brouhaha du monde qu’elle ne fuit pas.

M. Wilson mériterait tout un chapitre, mais ce chapitre serait bien difficile à faire.

J’ai promis de réhabiliter devant vous votre haut personnel gouvernemental, mais à la condition de demeurer juste et vrai. Je me bornerai donc à une esquisse de caractère, M. Wilson étant devenu, par certains actes, tristement célèbre.

Vous avez, vous Français, une part de culpabilité dans les événements que vous venez de traverser; votre crise est due à votre cosmopolitisme, comme plus d’une difficulté en Russie est due à notre facilité d’accueillir les Allemands. Vous avez admis les étrangers dans toutes les fonctions et ils ont introduit chez vous des procédés tolérables dans leur pays d’origine où ils ont un contrepoids, mais en contradiction avec vos mœurs. Vous avez supprimé la noblesse, y voyant une nécessité, mais pourquoi la démocratie qui l’a remplacée a-t-elle négligé les principes essentiels, fruits d’une longue expérience?

De même qu’autrefois plusieurs quartiers étaient exigés dans les charges de confiance, la preuve de quatre ou cinq générations de sang français devrait être demandée à vos députés, à vos ministres, aux représentants de votre gouvernement à l’étranger et à messieurs vos gendres. Le patriotisme vrai, celui qui consiste à tout sacrifier à son pays et fait comprendre par intuition ses véritables intérêts, sa dignité, son honneur, ne s’acquiert que par atavisme. Vous n’auriez pas dû donner votre confiance à des métis anglais, italiens, allemands, mulâtres, qui encombrent vos ministères, vos chancelleries, vos colonies.

Qui n’a vu M. Wilson? C’est ce qu’on est convenu d’appeler une figure bien parisienne. Qui saurait dire où on ne l’a pas vu? Du reste, la figure est remarquable et ne s’oublie pas. Un grand corps un peu voûté avec de larges épaules et un balancement dans la démarche, ce balancement qui fut à la mode dans le monde où l’on s’amuse. Par-dessus ce corps une tête aux cheveux ras, encadrée d’une immense barbe rougeâtre, un teint de roux, des yeux bleus sans douceur, un nez fort, tel est le signalement du gendre de M. Grévy.

Ce n’est pas son austérité qui l’a désigné au choix de l’ancien Président . Je ne crois pas non plus qu’une inclination supérieure ait attiré vers lui Mlle Alice Grévy; mais il s’est trouvé, dès son plus jeune âge, mêlé à la carrière de M. Grévy, Avocat, président de l’Assemblée nationale, M. Grévy a toujours été l’hôte de Mme Pelouze, veuve de l’éminent chimiste, et sœur de M. Wilson. Depuis que Chenonceaux appartient à Mme Pelouze, M. Grévy s’est trouvé chez lui à Chenonceaux. Il a été le précepteur politique de M. Wilson; il lui a fait partager ses opinions, ses sympathies, ses antipathies. Bien avant son mariage, M. Wilson était de la famille; à l’Assemblée nationale ou dans la Chambre, il était du parti du Président. Par son mariage il est devenu un personnage.

Tout le monde connaît sa jeunesse désordonnée et l’aventure du conseil judiciaire imposé par sa sœur au futur contrôleur des finances françaises. Sous l’Empire, le jeune Wilson s’était associé aux grands viveurs du temps; il fut le plus joyeux compagnon des Caderousse, des Branicki, des princes qui régnaient surtout dans les Grand-Seize. Il songeait déjà aux finances, et beaucoup, mais ce n’était pas pour les bien gérer.

Cet Anglais naturalisé a copié les allures de la jeunesse du prince de Galles. Puis tout à coup il est devenu sérieux. Il s’est lancé à corps perdu, à fonds perdus, dans une politique très active, très complexe, très pratique. Le prodigue est devenu le surveillant le plus vigilant de la fortune publique; il a fait sa spécialité des questions financières. Il a présidé la commission du budget et passé par le sous-secrétariat des finances. L’homme léger, l’idole de l’ex-demi-monde, est devenu le travailleur le plus âpre, le politicien le plus tenace. Il joue dans le Parlement un rôle savant, le jeu d’araignée qui tend des fils, qui englue des mouches.

Et quand il a épluché le budget, combiné un petit complot, surveillé les affaires publiques et tripoté la politique parlementaire, M. Wilson croit n’avoir encore rien fait. Il a seulement vaqué à ses occupations officielles, les moindres de sa vie. Il a réservé la plus grande part de sa journée à ses vraies affaires.

Qui saura jamais tout ce qu’a fait M. Wilson, à quels trafics il a été mêlé ? Qui dira quelles spéculations hardies, téméraires, il a organisées avec ses nombreux prête-noms? De combien de petits journaux n’a-t-il pas abrité la correspondance, le colportage, l’abonnement obligatoire sous le couvert officiel? Qui contera ses audiences à une multitude de gens avec qui il fait on ne sait trop quels commerces?

M. Wilson a trouvé moyen d’installer à l’Élysée, à l’ombre de son intègre et austère beau-père, dans une situation presque officielle, une véritable agence d’affaires, un bureau de commission. On y trafique de tout, on y échange tout ce qui peut s’échanger contre de l’or, des titres de toutes sortes, des denrées, des faveurs et des honneurs... même des croix d’honneur!

Et avec cela, avec cette activité prodigieuse, ce suprême dédain du qu’en dira-t-on, cette circulation effrayante de marchandises de toutes provenances, la fortune du gendre présidentiel ne s’augmente pas. On prétend même qu’elle se défait, et c’est ce qui l’oblige à la refaire sans cesse, sans trêve, sans merci. Son coffre-fort est un tonneau des Danaïdes; qu’il se vide, ce ne serait rien; mais il faut le remplir, et tous les moyens sont bons.

Où s’en va la fortune de M. Wilson? Il habite l’Élysée et son train de vie est modeste. Il porte même à un degré inconnu avant lui l’héroïsme des petites économies. Depuis que la chandelle se brûle par les deux bouts, l’usage n’est plus de l’économiser; mais M. Wilson se rattrape sur les timbres-poste. Il a supprimé de sa vie cette petite dépense. Il lui en reste, hélas! de très grosses. Toutes les spéculations ne réussissent pas. Puis, un homme aussi en évidence se trouve lui-même en butte à toutes sortes d’assauts, auxquels il ne peut pas résister, et il doit expier, à deniers comptants, ses témérités de tout genre; ce qui arrive par la flûte s’en va par le larynx des maîtres chanteurs, et même des ex-chanteurs.

M. Wilson a installé à l’Élysée une fort belle salle d’escrime, où les amis de la maison s’exercent au combat. M. Wilson n’a donc rien à craindre des provocations d’une certaine espèce. On ne vise que son coffre-fort et on le force souvent.

Aussi lui, l’ancien prodigue, a-t-il été obligé récemment de retourner contre son aimable sœur, Mme Pelouze, dont il est l’héritier, des précautions analogues à celles dont il fut jadis l’objet.

La châtelaine de Chenonceaux possède une très grosse fortune, mais aussi des goûts très dispendieux. Elle entretient en sa magnifique résidence toute une maison artistique, des historiens, des peintres, des sculpteurs. Elle a érigé Chenonceaux en Académie; quiconque sacrifie aux Muses trouve à Chenonceaux hospitalité, encouragement et travail. On a recommencé sur ces bords délicieux la noble vie du temps des Valois; ajoutez à cela le train que comporte une demeure royale.

Mme Pelouze n’a-t-elle pas sa place marquée dans nos bavardages sur la famille du Président?

Eh bien! M. Wilson s’est ému d’être le frère, héritier présomptif, d’une dame Mécène. Il a persuadé à sa sœur que l’Inde était le véritable pays des féeries, qu’on ne pouvait vivre sans avoir admiré les enchantements de la terre de Bouddha, les temples mystérieux, les fakirs sorciers, les palais fantastiques des maharajahs. Mme Pelouze est partie; aussitôt M. Wilson a fait maison nette à Chenonceaux. Il a vendu les équipages, congédié l’innombrable domestique, dispersé l’académie, et, quand elle est revenue des bords du Gange, elle a trouvé la demeure d’une bourgeoise à la place du château d’une reine. On a cru que cette lessive de famille annonçait une ruine. Non, pas du tout: c’est l’acte d’un héritier prévoyant.

M. Wilson, en effet, n’a pas une confiance illimitée dans l’héritage du beau-père. Il sait que le président le mettra à l’abri des spéculations et des coups de bourse. Il devait donc se pourvoir du côté fraternel, et lui-même, par un coup hardi, il est devenu le conseil judiciaire de sa trop généreuse sœur.

Si la première culpabilité de M. Grévy est d’avoir donné sa fille à M. Wilson, il en est et en sera terriblement puni. Sans son gendre, la vieillesse de M. Grévy eût été trop heureuse, trop honorée, trop prospère. Il eût joui d’une plénitude de bonheur qui n’est pas accordée à un homme; mais qui sait quels chagrins se déguisent sous le masque doux et impassible du Président?

Aux débuts de la présidence, dans la lune de miel, il y eut une certaine conspiration de courtisans pour constituer autour du nouveau chef de l’État une sorte de maison, non royale, mais républicaine. On éleva ses deux frères à la dignité de sénateurs. C’est encore une tradition très française, qui différencie votre démocratie de toutes les autres. Vous avez conservé l’esprit de famille.

Napoléon, petit gentilhomme, officier de fortune, quand il se fut décrété empereur, donna des royaumes à ses frères. Autour de tous vos chefs de groupes, il y a de petites dynasties. Chacun de vos grands hommes, si obscure que soit son origine, traîne à sa suite une séquelle de frères, de neveux et de petits-cousins.

M. Grévy a laissé les honneurs venir aux siens. Du reste, par leur seul mérite, ils étaient parvenus à se mettre en place pour les recevoir.

M. Albert Grévy, depuis longtemps, occupait une place honorable dans la Chambre des députés. Le général Grévy avait fourni une brillante carrière militaire sous l’Empire, et il ne figurait pas dans la liste de ces officiers républicains dont les opinions retardaient. Il est né gouvernemental, La République lui a donné un siège de sénateur. Il n’y fait pas tapage, son influence reste discrète. Elle n’en est pas moindre. Tout le monde rend hommage à la correction de sa vie, à la droiture de son jugement, à la sûreté de son conseil. Il est fort utile à son frère et n’est point inutile à la République.

La carrière politique de M. Albert Grévy a été plus bruyante. Lorsque son illustre frère présidait la Chambre des députés, M. Albert Grévy présentait souvent des motions hardies. Il prit une part active aux grands débats du 16 Mai. Albert ressemble à Jules, mais avec plus de couleur, plus d’épaisseur, son visage se prête aux mouvements d’une éloquence violente; il a visé, au temps où l’autorité fraternelle prêtait une portée à ses discours, à la ressemblance des farouches conventionnels; ce n’était pas un orateur souriant, un causeur, mais un véhément. Il exagérait la solennité. Je ne l’ai jamais vu rire, mais je n’ai pu toujours retenir un sourire en le voyant se dresser sur ses ergots, enfler ses plumes. Il n’intervenait dans les discussions que lorsqu’elles comportaient la colère. Au demeurant, le meilleur frère du monde.

A présent il est silencieux, effacé et triste.

On lui avait donné l’Afrique en apanage lorsque la famille Grévy était au faîte des honneurs. L’Afrique avait porté bonheur à la famille d’Orléans. Philippeville, Orléansville et bien d’autres attestent les gloires conquises sur les traces de Scipion par les enfants de Louis-Philippe; Albertville n’est pas en Algérie et ne doit pas son nom à la dynastie des Grévy. Cependant M. Albert Grévy a laissé là-bas des souvenirs.

C’était le plus soigneux des administrateurs. Il gérait sa vice-royauté comme un avocat consciencieux dirige une bonne étude. Tous les dossiers de ses bureaux passaient par son cabinet et ils y restaient jusqu’à ce qu’il les eût consciencieusement feuilletés; il travaillait, travaillait, travaillait. Jamais on ne montra une telle bonne volonté, une telle ardeur au bien public. Malheureusement la haute administration demande moins de vertus et plus de promptitude. Le préteur d’Afrique s’occupait des minimes détails, et pendant ce temps les Arabes, indifférents au labeur d’un gouverneur civil, trop civil, s’insurgeaient. M. Albert Grévy fut le premier des gouverneurs qui ne portât pas d’uniforme de général ou d’amiral. Les marabouts du Sud Oranais crurent l’instant propice à une prédication de révolte. Depuis ils se sont aperçus que le régime civil n’excluait pas une forte répression militaire et ils se tiennent tranquilles. Ces graves affaires ont jeté une ombre de tristesse sur la préture d’Albert Grévy.

Par compensation il y avait trop de gaîté aux fêtes du palais gouvernemental. Le système des réceptions ouvertes ne réussit pas du tout à Alger. Les salons de M. Albert Grévy furent envahis par la foule des colons hétéroclites. On s’y permit des choses dont on n’eût même pas eu l’idée au temps de l’amiral de Gueydon ou du général Chanzy. Les nouvelles couches avaient fait irruption avec l’élément civil, et, en Algérie, les nouvelles couches sont d’une familiarité désolante. On raconte d’amusantes histoires sur ces bals africains et elles ne sont que trop vraies. On fit au buffet de véritables razzias. A cela demi-mal. Seulement les pillards emportaient le butin jusque dans le salon de danse, et se le partageaient, non sans rixes, en des festins sans tables; au grand dommage des parquets et des robes à traîne. Par la suite, les cartes d’invitation de M. Albert Grévy portèrent la mention sévère mais indispensable: «Cette invitation est rigoureusement personnelle et devra être présentée à l’entrée.»

Ces petites mésaventures, jointes aux insurrections, ont nui au prestige de celui que la petite presse appelait «Monsieur Frère», elles ont empoisonné sa béatitude et changé en amertume l’honneur d’une si haute mission. Le rappel fut pour M. Albert Grévy une délivrance, et, depuis ce temps, il a renoncé à la tribune, à la solennité, aux propositions véhémentes, de peur sans doute qu’on ne songe à lui rendre quelque poste éclatant et périlleux. Le péril est à jamais détourné. Les joies de la famille ne l’ont pas consolé dans sa retraite. M. Albert Grévy a un fils, M. Léon Grévy, conseiller d’État, qui, par un riche et récent mariage, a enfin assuré la tranquillité paternelle.

Les autres membres de la famille sont heureux, je crois, et n’ont pas d’histoire.

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