Читать книгу Système de fraternité - Etienne Cabet - Страница 28
DÉFENSE LÉGITIME.
ОглавлениеCeux qui volent au Peuple la liberté, la vérité et la justice, sont de plus grands criminels que les voleurs d’or et d’argent.
On parle très souvent de la défense de la Société et de celle du Gouvernement. Mais qu’est-ce que cette Société et ce Gouvernement qui sont en dehors du Peuple et qui ont des intérêts apposés à ceux des Travailleurs, des vrais et seuls Producteurs de toute richesse et de toute puissance nationale?. . . . . . . . Tout le monde aurait-il droit de se défendre, excepté le vrai et éternel SOUVERAIN, le Peuple, dans lequel s’incarne la volonté et la voix de Dieu, du moment qu’il cesse d’appartenir à des oppresseurs et à des exploiteurs? Pourquoi le Peuple, s’il est Souverain, ne pourrait-il pas exercer sa Souveraineté comme les princes souverains qui nomment, changent et renvoient leurs ministres quand il leur plait, et même comme tous les entrepreneurs et tous les exploiteurs qui so il toujours libres de renvoyer leurs Ouvriers?...
Nous lisons à ce sujet da ris lu Tribune des Peuples quelques ligues qui viennent à l’appui de ce qui précédé, en prpelamy.iu le droit national, le droit populaire de toute Société qui veut être maîtresse chez elle et exercer su propre souveraineté. Les voici:
«Nous jugeons que le droit de défense ne doit pas se borner à l’individu: nous affi mons qu’il peut couvrir de sa légitimité les efforts d’une dation. De même, que tout homme, tout Peuple a le droit et le devoir de repousser l’assassin qui lui veut meure lé couteau dans la gorge. Tout Peuple a le droit de jeter à la porte ses voleurs; que ces voleurs exploitent une traction de la Société, ouqu’ils se bornent à l’exploiter toute en général, à la piller et à la salir, sans s’adonner a des spécialités.»