Читать книгу Système de fraternité - Etienne Cabet - Страница 29

Table des matières

Dans son numéro du8octobre, le journal la Voix du Peupler publie un article intitule: Ni Capital ni Communauté, dans, lequel nous remarquons je passage suivant, que nous ne pouvons laisser passer sans protester:

La Communauté, comme tout système qui a pour principe l’auto-» rité, n’a pour dernier argument que le gendarme et le bourreau, » et c’est pourquoi nous disons arrière à la Communauté1...»

N’est-ce pas incroyable qu’un journal qui se dit socialiste, se rende l’écho des calomniés qui, depuis dix ans, traînent dans la boue des feuilles réactionnaires? Nous cofnnrenpns que l’auteur de cet article ne soit pas Communiste, et certes nous ne nous en plaignons pas; mais ce dont nous avons le droit de nous plaindre, c’est qu’un journal qui se prétend socialiste, cherche à déshonorer la Démocratie en affirmant que les masses qui sont pénétrées des principes communistes, n’ont pour dernier argument que le gendarme et le bourreau.

Ce dont nous nous plaignons, c’est qu’un journal qui veut être pris au sérieux, accepte la responsabilité d’un article calomnieux, dont nous ’ignorons le nom de l’auteur et sa moralité.

Quand on écrit dépareilles choses, il faudrait au moins avoir le courage de se faire connaître. Pour nous, nous affirmons que la Communauté devra nécessairement; en appliquant à toute les relations sociales sou principe de Fratèrnité supprimer à jamais le gendarme et le bourreau.