Читать книгу Nomade Maritime - Firouz Moustapha - Страница 8
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Le poisson qui avait grand soif s’agitait souvent entre les ongles de l’aigle. Il est arrivé quelquefois qu’il a faillit tomber et se heurter contre les rochers dures.Il paraît qu’ il n’était pas facile pour l’aigle de l’emporter aux bords lointains. Non seulement il était loin mais aussi pour Yagout il devenait impossible déjà de se respirer. L’aigle sentait que son ami est en trainde se suffoquer de la soif. L’eau devenait vie pour Yagout. tourmentait son ami.
Peu après on a entendu couler l’eau. Et voilà, une rivière! Une rivière! Il a senti l’eau transparente qui coulait le long de la valée. Et l’aigle a commencé à voler tout bas au dessus de la rivière. En s’agitant le poisson s’est débarrassé des ongles de l’aigle, s’est jeté dans la rivière en se tournant en l’air. Pendant quelques temps l’aigle a volé au-dessus de son ami et a poussé un cri déchirant. Le poisson a sorti sa tête de l’eau; on dirait qu’il voulait dire adieu à son ami. Dieu sait si’ils se reverront où non n’importe quand. L’aigle a déployé ses ailes en toute largeur. C’était signe de ce que Aygoutvoulait monter plus haut.
Au début Yagout était frappée par l’odeur d’eau. Mais ça n’a pas duré longtemps. Le poisson qui avait passé la plus majorité de sa vie dans les fleuves, qui avait nagé d’abord dans l’océan et puis dans la mer n’était pas à son aise dans une rivière de montagne. Il avait été dans la même situation quand il a été jeté dans le bassin chez Tougay après être tombé dans le filet de pêche. L’eau douce et chaude lui avait paru d’abord étrange. Mais peu à peu il s’était habitué à l’arôme et à la saveur de l’eau étrange… Maintenant Yagout croyait à se sauver. Parce que étant dans la rivière il sentait l’odeur chère venant de loin; c’était l’eau immense. C’était l’eau salée de mer et Yagout voulait être dans cette eau immense, salée et chère. Sans doute cette rivière dans laquelle il était devait se jeter enfin dans la mer saléé. Le poisson en était sûr. C’est pourquoi il passait très vite près des petits poissons de rivière, des grenouilles et avançait. On n’avait rencontré ici jusqu’aujourd’hui un tel poisson, de cette taille et fort comme celui. Parfois il heurtait avec ses « ailes” les herbes, racines d’arbres sous marrins, mais ça ne l’empêchait pas. Déployant ses « ailes” il les surmontait avec et continuait à sa route. Il sentait de loin l’odeur de mer chère qu’il connaissait.