Читать книгу Nomade Maritime - Firouz Moustapha - Страница 9

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Il faisait soir. Mais le chien ne voulait ni s’arrêter, ni se reposer. Il voulait quetter son ami à tout prix. Le chien sentait Tougay. Mais Tougay n’y était pas. S’il ne se trouvait pas loin le chien le trouverait facilement. Mais il n’y avait aucun signe de sa présence dans ses lieux. Pas un signe. Le chien a rejoint les rochers du bord. Comme des chiens en colère les vagues pointues et terribles heurtaient avec colère les grandes pierres. Mais là non plus on ne sentait pas la présence de Tougay. S’il était là, le chien pourrait trouver lieu où il se trouvait, se jetterait dans ses bras, même lui ferait peur par plaisanterie. Parce qu’ils avaient leur façon de faire plaisanterie.

Une histoire pareille s’était passée une autre fois. Tougay devait rentrer de la mer, mais il se retardait. Et la mère comme maintenant, ne pouvait pas se tranquilliser. Dès que le soir est tombée, Gayout a quitté doucement la cour et est allé chercher son ami. La même nuit il y avait un tornade et il pleuvait à torrents. Mais le chien pressentait son ami. Il devait être tout près, dans la forêt. Alors il s’était précipité vers la profondeur de la forêt. Il ne s’était pas trompé; pour se protéger de la pluie brusque Tougay avait du rester dans le hameau du garde de forêt. Et quand il avait vu son ami chien devant le hameau il s’était d’abord étonné et puis ému de joie et il avait embrassé le chien tout mouillé. Peu après ils étaient rentrés à la maison. Ah, comment la mère était àlors rejouie de voir les « amis” rentrer sain et sauf!

Mais cette fois… Il ne flairait pas Tougay. Et le chien, il n’avait pas l`intention de revenir sans Tougay. Parce que la mère attendait tous les deux « amis” ensemble.

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