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LETTRE CCCLVIII

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À M. BANKES

Ravenne, 26 février 1820.

«Pulci et moi nous vous attendons avec impatience; mais je suppose que nous devons laisser agir quelque tems l'attraction des galeries bolonaises. Je ne connais rien en peinture, et m'en soucie presque aussi peu que je m'y connais; mais pour moi il n'y a rien d'égal à la peinture vénitienne, – surtout à Giorgione. Je me rappelle très-bien son Jugement de Salomon, dans les Mariscalchi, à Bologne. La vraie mère est belle, parfaitement belle. Achetez-la, en employant tous les moyens possibles, et emportez-la avec vous: mettez-la en sûreté; car soyez assuré qu'il se brasse des troubles pour l'Italie; et comme je n'ai jamais pu me tenir hors de rang dans ma vie, ce sera mon destin; j'ose dire, que de m'y enfoncer jusqu'à en avoir par-dessus la tête et les oreilles; mais peu importe, c'est un motif plus fort pour que vous veniez me voir bientôt.

»J'ai encore de nouveaux romans de Scott (car sûrement ils sont de Scott) depuis que nous ne nous sommes vus, et j'y trouve plaisir de plus en plus. Je crois que je les préfère même à sa poésie, que je lus (soit dit en passant), pour la première fois de ma vie, dans votre chambre, au collége de la Trinité.

»On conserve ici quelques commentaires curieux sur Dante, que vous devrez voir.

»Croyez-moi toujours, etc.»

Œuvres complètes de lord Byron, Tome 12

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